RUHR Robert

  • Auschwitz

  • Né le 30 octobre 1919 à Mechernich (Allemagne)

  • Décédé Auschwitz le 12 septembre 1942

Fils d’Heinrich RUHR et d’Emma Katz, il a une sœur Doris et un frère Éric, qui témoignera de sa disparition dans les camps. Selon le mémorial de la déportation des juifs en France, il est déporté une première fois du 10 novembre 1938 au 3 février 1939 dans le camp de Sachsenhausen qui se veut un camp modèle, tant sur le plan de l’architecture qui doit montrer la suprématie de l’idéologie nazie que dans la formation des futurs chefs de camp. Après en avoir été libéré, il s’installe à Cologne et devant les persécutions nazies se réfugie en Belgique, mais il en est expulsé le 10 mai 1940 avec plusieurs milliers de juifs refugiés eux aussi en Belgique. Il part dans le sud de la France avant d’échouer dans le camp français de St Cyprien (Pyrénées Orientales). Il travaille ensuite au GTE de Langlade (Gard) où il est arrêté et envoyé au camp des Milles près d’Aix en Provence, avant le centre de regroupement des israélites à Drancy d’où il est déporté par Convoi 29[i] du 7 septembre 1942 à destination d’Auschwitz où il disparait.

Son nom est inscrit sur le mur du mémorial de la Shoah : Dalle 93 – colonne 31 – rangée 3

André Francisco


[i] Le convoi 29 du 7 septembre 1942 est surtout composé de Juifs étrangers qui avaient été transférés de la zone non occupée par deux convois. Le premier arrive au camp de Drancy en provenance de Nice le 1er septembre et le deuxième de Rivesaltes et des Milles, arrive à Drancy le 3 septembre. Plus de 100 enfants sont parmi les déportés de la zone non occupée auxquels s’ajoutent près de 200 Juifs arrêtés lors de la rafle du Vel d’Hiv en juillet 1942. À leur arrivée à Auschwitz, 59 hommes sont sélectionnés pour des travaux forcés et tatoués des numéros 63164 à 63222, 52 femmes sont tatouées des numéros 19243 à 19294. Les autres déportés sont gazés dès leur arrivée au camp. Selon l’historien Serge Klarsfeld, on dénombrait 34 rescapés de ce convoi en 1945, tous des hommes.

Sources :

archives Caen
Le Mémorial de la déportation des juifs de France, Béate et Serge Klarsfeld, Paris 1978
Base des données centrales des victimes de la Shoah
Persécution famille Ruhr de Mechernich : https://www.hans-dieter-arntz.de/erinnern_statt_vergessen.html

Vous avez un complément d’informations ? N’hésitez pas nous le faire savoir.

RUHR Robert

  • Auschwitz

  • Né le 30 octobre 1919 à Mechernich (Allemagne)

  • Décédé Auschwitz le 12 septembre 1942

Fils d’Heinrich RUHR et d’Emma Katz, il a une sœur Doris et un frère Éric, qui témoignera de sa disparition dans les camps. Selon le mémorial de la déportation des juifs en France, il est déporté une première fois du 10 novembre 1938 au 3 février 1939 dans le camp de Sachsenhausen qui se veut un camp modèle, tant sur le plan de l’architecture qui doit montrer la suprématie de l’idéologie nazie que dans la formation des futurs chefs de camp. Après en avoir été libéré, il s’installe à Cologne et devant les persécutions nazies se réfugie en Belgique, mais il en est expulsé le 10 mai 1940 avec plusieurs milliers de juifs refugiés eux aussi en Belgique. Il part dans le sud de la France avant d’échouer dans le camp français de St Cyprien (Pyrénées Orientales). Il travaille ensuite au GTE de Langlade (Gard) où il est arrêté et envoyé au camp des Milles près d’Aix en Provence, avant le centre de regroupement des israélites à Drancy d’où il est déporté par Convoi 29[i] du 7 septembre 1942 à destination d’Auschwitz où il disparait.

Son nom est inscrit sur le mur du mémorial de la Shoah : Dalle 93 – colonne 31 – rangée 3

André Francisco


[i] Le convoi 29 du 7 septembre 1942 est surtout composé de Juifs étrangers qui avaient été transférés de la zone non occupée par deux convois. Le premier arrive au camp de Drancy en provenance de Nice le 1er septembre et le deuxième de Rivesaltes et des Milles, arrive à Drancy le 3 septembre. Plus de 100 enfants sont parmi les déportés de la zone non occupée auxquels s’ajoutent près de 200 Juifs arrêtés lors de la rafle du Vel d’Hiv en juillet 1942. À leur arrivée à Auschwitz, 59 hommes sont sélectionnés pour des travaux forcés et tatoués des numéros 63164 à 63222, 52 femmes sont tatouées des numéros 19243 à 19294. Les autres déportés sont gazés dès leur arrivée au camp. Selon l’historien Serge Klarsfeld, on dénombrait 34 rescapés de ce convoi en 1945, tous des hommes.

Sources :

archives Caen
Le Mémorial de la déportation des juifs de France, Béate et Serge Klarsfeld, Paris 1978
Base des données centrales des victimes de la Shoah
Persécution famille Ruhr de Mechernich : https://www.hans-dieter-arntz.de/erinnern_statt_vergessen.html

Vous avez un complément d’informations ? N’hésitez pas nous le faire savoir.