RECHERCHEZ
Fils de Lucien et de Marie-Louise Vesper, Jean s’engage le 7 février 1942, pour trois ans, comme matelot. Démobilisé après le sabordage de la Marine à Toulon le 27 novembre 1942, il travaille comme auxiliaire à la messagerie de la SNCF à Nancy, à partir du 15 décembre 1942 ; il intervient pour empêcher l’acheminement des colis allemands. Il est requis le 15 janvier 1943 pour rejoindre le camp de travailleurs de Haunstaten, autrement dit pour le STO. Sur le trajet, le 18 janvier, il s’évade, espérant rejoindre le réseau César Buckmaster, à Beaucourt (Territoire de Belfort). Mais, lors d’un contrôle d’identité en gare de Metz, il est intercepté et emprisonné à Metz du 19 au 28 janvier. Il est déporté au camp du Struthof du 29 janvier au 2 mars (matricule 2441), date de son départ en déportation vers Dachau. Il en sortira le 29 avril 1945 grâce à l’arrivée des américains, et sera rapatrié le 6 mai 1945.
Il s’installe à Bagnols sur Cèze (Gard) où il décède le 20 octobre 1993
Frédérique Doat-Vincent
Sources :
Dossier Caen
RECHERCHEZ
Fils de Lucien et de Marie-Louise Vesper, Jean s’engage le 7 février 1942, pour trois ans, comme matelot. Démobilisé après le sabordage de la Marine à Toulon le 27 novembre 1942, il travaille comme auxiliaire à la messagerie de la SNCF à Nancy, à partir du 15 décembre 1942 ; il intervient pour empêcher l’acheminement des colis allemands. Il est requis le 15 janvier 1943 pour rejoindre le camp de travailleurs de Haunstaten, autrement dit pour le STO. Sur le trajet, le 18 janvier, il s’évade, espérant rejoindre le réseau César Buckmaster, à Beaucourt (Territoire de Belfort). Mais, lors d’un contrôle d’identité en gare de Metz, il est intercepté et emprisonné à Metz du 19 au 28 janvier. Il est déporté au camp du Struthof du 29 janvier au 2 mars (matricule 2441), date de son départ en déportation vers Dachau. Il en sortira le 29 avril 1945 grâce à l’arrivée des américains, et sera rapatrié le 6 mai 1945.
Il s’installe à Bagnols sur Cèze (Gard) où il décède le 20 octobre 1993
Frédérique Doat-Vincent
Sources :
Dossier Caen