RECHERCHEZ
C’est le 3 juillet 1913, que naît Roger Paul Ricono dans le hameau de Lamouline, commune de Lanuejols dans le Gard. Son père Charles Ricono, d’origine italienne né dans les Pyrénées orientales, est mineur et sa mère Gabrielle Ausset est sans profession. Entre 1907 et 1915 le couple donne naissance à quatre enfants. Roger est le troisième de la fratrie. Au gré des différents emplois du père, la famille Ricono se déplace fréquemment entre le Gard et la Lozère. Après la première guerre mondiale, elle se fixe en Vendée, dans la commune de La Meilleraie-Tillay où le père de Roger a laissé la mine pour devenir magasinier. Lorsqu’éclate la seconde guerre mondiale, Roger Ricono est mobilisé fin novembre 1939. De constitution fragile, il est réformé fin mars 1940 et retrouve les siens. Le 3 juin de cette même année, alors qu’en France l’offensive allemande fait rage, il épouse France Guillemet originaire de Saint-Martin-Lars-en-Sainte-Hermine en Vendée. De cette union naît le 8 décembre 1940 à Tulle, où le couple s’est installé, un fils prénommé Jackie. En 1944, Roger exerce la profession de magasinier après avoir été menuisier. Au lendemain du débarquement allié en Normandie, le 7 juin 1944, Tulle fait l’objet de véritables combats qui opposent les FTP[1] aux soldats allemands. Les Résistants prennent alors possession de la ville. Mais cette reprise en main de Tulle sera de courte durée puisque dès le soir du 8 juin, la division blindée SS Das Reich[2] occupe la ville. Le 9 juin au matin, en guise de représailles, tous les hommes valides de la ville entre 16 et 60 ans[3], dont Roger Ricono, sont arrêtés et emmenés à la manufacture d’armes où une première sélection libère les «indispensables» à l’activité économique de la ville. Roger n’en fait pas partie et subit un deuxième tri, celui des otages destinés à la pendaison. Ainsi ce sont 99 hommes qui sont exécutés. Si Roger échappe à la pendaison, en revanche il n’est pas épargné par l’ultime sélection qu’opèrent les Allemands avec l’aide de la Milice à Limoges, où Roger est emmené avec 310 autres otages. Sélectionné pour la déportation, Roger Ricono est transféré[4] au matin du 11 juin 1944 à Poitiers puis au camp de Compiègne-Royallieu, où il reçoit le matricule 41-001. Il en repart[5] le 2 juillet 1944 au matin, pour le camp de concentration de Dachau. Durant trois jours et trois nuits, Roger et ses compagnons de « voyage » vont connaître des conditions de transport effroyables[6]. Entassés à 100 par wagon de marchandises prévu pour 40 hommes, debout, pressés les uns contre les autres, les déportés souffrent très vite de la soif, d’absence de ravitaillement, de la chaleur étouffante et du manque d’aération. Certains sont pris de folie et vont jusqu’à s’entretuer. La mortalité est considérable, dans certains wagons on compte jusqu’à 76 morts sur 100 hommes. Roger survit à ces conditions inhumaines et arrive à Dachau le 5 juillet où entre 536 et 984 cadavres[7], sont retirés des wagons, dans un état de décomposition avancée pour la plupart. Edmond Michelet[8] peint un tableau d’épouvante des survivants qu’il voit arriver dans les blocks de quarantaine. « Dans un état d’hébétude totale, il était impossible de les faire parler sur l’horreur qu’ils avaient vécue ». Roger Ricono n’a probablement pas fait exception. Immatriculé dans un premier temps 77346, Roger va connaître des transferts successifs. Le 22 juillet 1944, avec environ six cents détenus, il est affecté au camp de Neckarelz[9], camp annexe du camp de concentration de Natzweiler-Struthof, avec pour matricule le numéro 21772. Le transport se fait en wagons de voyageurs gardés par de vieux Allemands mobilisés[10]. Roger Ricono et ses compagnons sont alors affectés au déblaiement de la mine de gypse d’Obrigheim/Neckar, qui doit abriter la plus grande usine allemande de moteurs d’aviation Daimler-Benz. Au vu de la configuration des lieux, les conditions de travail sont particulièrement effroyables. Probablement reconnu inapte au travail Roger Ricono est retiré de son Kommando de travail pour regagner le 6 septembre 1944 le camp principal de Dachau, où il reçoit le matricule 103476 et est affecté au bloc 22[11]. Déjà de constitution fragile avant-guerre, Roger Ricono épuisé par son séjour à Neckarelz, la malnutrition et les mauvais traitements, et sans doute considéré comme une « bouche inutile », est transféré à Auschwitz où il est gazé[12] le 24 novembre 1944.
Eric BERNARD
[1] Francs-Tireurs Partisans
[2] Unité d’élite, la division blindée SS Das Reich était composée de jeunes engagés et de vétérans rompus aux méthodes punitives qui avaient commis sur le Front de l’Est de nombreux crimes de guerre et crimes contre l’humanité. Basée à Montauban, sur l’ordre d’Hitler elle a une double mission : rejoindre au plus vite la Normandie où vient d’avoir lieu le débarquement et « nettoyer » les maquis français de leurs Résistants. En France elle a commis plusieurs atrocités, notamment à Tulle (99 hommes choisis au hasard et pendus à des balcons ou à des réverbères) et à Oradour-sur-Glane où elle a massacré, le 10 juin 1944, 642 habitants.
[3] Environ 2000 hommes.
[4] 149 hommes seront ainsi sélectionnés. 101 ne reviendront pas.
[5] Par le convoi n°7909 dit le « Train de la mort », un des convois les plus longs et les plus meurtriers, constitué de 22 wagons transportant environ 2500 hommes.
[6] Lire le témoignage du Général André Delpech, ancien déporté et président Comité International de Dachau, In Bernou-Fiesler, Anne et Théofilakis, Fabien (dir.) Dachau, Mémoires et histoire de la déportation. Regards franco-allemands. Paris : éd. Tirésias, juin 2006, p. 92-94.
[7] Selon les différentes sources d’estimation.
[8] Michelet, Edmond. Rue de la Liberté, Dachau 1943-1945. Paris : Editions du Seuil, 1955, p. 133-134.
[9] Créé dans la vallée du Neckar (affluent du Rhin) au printemps de 1944, lorsque fut transférée à Obrigheim/Neckar la plus grande usine allemande de moteurs d’aviation Daimler-Benz, située auparavant à Ludwigsfelde/Genshagen (agglomération de Berlin).
[10] D’après le témoignage d’André Klein In Comte, Hubert. La force de la colère. Récits de Dachau. Paris : Editions Stock, 1987, p. 97-104.
[11] D’après le témoignage de Pierre Rouaud daté du 31 janvier 1946, compagnon de déportation de Roger Ricono.
[12] Un certain nombre de personnes considérées comme inaptes au travail étaient désignées pour les « transports d’invalides» à destination dans un premier temps de l’institut d’extermination d’Hartheim proche de Linz en Autriche. Entre le mois d’août et fin novembre 1944, plusieurs transports partirent de Dachau pour Auschwitz afin de faire la place à de « nouvelles forces de travail » dans un camp considéré comme surpeuplé de « bouches inutiles ». D’après Stanislav Zamecnik, In C’était ça, Dachau 1933-1945, Paris : Fondation internationale de Dachau, le cherche midi, novembre 2003, p. 236-237.
Sources :
- Archives départementales du Gard, registres des naissances de Durfort 1907 et de Lanuejols année 1913.
- Archives départementales de la Lozère, registre des naissances du Bleymard 1910 et de Mas d’Orcières 1915.
- Archives départementales de la Vendée, registre matriculaire, classe 1933. Cote 1R 345, volume n°5, fiche n° 2274.
- Archives départementales de la Vendée, cote AC 248 registre des mariages de Saint-Martin-Lars-en-Sainte-Hermine 1940.
- Service historique de la défense, département des fonds d’archives, division des archives des victimes des conflits contemporains, site de Caen. Dossier de Roger Ricono, cote AC 21 P 530 994.
- Archives en ligne des archives de l’ITS d’Arolsen : https://collections.arolsen-archives.org/de/search/person/. Dernière consultation le 22/02/2024.
- Stanislav Zamecnik, C’était ça, Dachau 1933-1945, Paris : Fondation internationale de Dachau, le cherche midi, novembre 2003, 463 p.
- Comte, Hubert. La force de la colère. Récits de Dachau. Paris : Editions Stock, 1987, 195 p.
- Bernou-Fiesler, Anne et Théofilakis, Fabien (dir.) Dachau, Mémoires et histoire de la déportation. Regards franco-allemands. Paris : éd. Tirésias, juin 2006, 318 p.
- Site internet de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation (FMD) : http://www.bddm.org. Dernière consultation le 02/02/2024.
- Site de généalogie Généanet. Arbre généalogique de Jackie Ricono établi par Catherine Gérardin. : https://gw.geneanet.org. Dernière consultation le 02/02/2024.
- Site Internet du Lieu de Mémoire de Neckarelz : http://www.kz-denk-neckarelz.de/fr/histoire. Dernière consultation le 18/02/2024.
- Site internet de l’Amicale du camp de concentration de Dachau, présentation de la plaquette « train de la mort, convoi 7909, 2 juillet 1944, de Compiègne-Royallieu à Dachau : le train de la mort» : https://dachau.fr/produit/train-de-la-mort-convoi-7909-2-juillet-1944-de-compiegne-royallieu-a-dachau/. Dernière consultation le 22/02/2024.
Site internet de Chemins de Mémoire, Ministère des Armées, article « les pendaisons de Tulle » : https://www.cheminsdememoire.gouv.fr/fr/les-pendaisons-de-tulle . Dernière consultation le 22/02/2024.Site internet Les Clionautes, présentation de l’ouvrage : Grenard, Fabrice. Tulle. Enquête sur un massacre. 9 juin 1944, Editions Tallandier, 2014, 345 pages : https://clio-cr.clionautes.org/tulle-enquete-sur-un-massacre-9-juin-1944.html. Dernière consultation le 22/02/2024.
RECHERCHEZ
C’est le 3 juillet 1913, que naît Roger Paul Ricono dans le hameau de Lamouline, commune de Lanuejols dans le Gard. Son père Charles Ricono, d’origine italienne né dans les Pyrénées orientales, est mineur et sa mère Gabrielle Ausset est sans profession. Entre 1907 et 1915 le couple donne naissance à quatre enfants. Roger est le troisième de la fratrie. Au gré des différents emplois du père, la famille Ricono se déplace fréquemment entre le Gard et la Lozère. Après la première guerre mondiale, elle se fixe en Vendée, dans la commune de La Meilleraie-Tillay où le père de Roger a laissé la mine pour devenir magasinier. Lorsqu’éclate la seconde guerre mondiale, Roger Ricono est mobilisé fin novembre 1939. De constitution fragile, il est réformé fin mars 1940 et retrouve les siens. Le 3 juin de cette même année, alors qu’en France l’offensive allemande fait rage, il épouse France Guillemet originaire de Saint-Martin-Lars-en-Sainte-Hermine en Vendée. De cette union naît le 8 décembre 1940 à Tulle, où le couple s’est installé, un fils prénommé Jackie. En 1944, Roger exerce la profession de magasinier après avoir été menuisier. Au lendemain du débarquement allié en Normandie, le 7 juin 1944, Tulle fait l’objet de véritables combats qui opposent les FTP[1] aux soldats allemands. Les Résistants prennent alors possession de la ville. Mais cette reprise en main de Tulle sera de courte durée puisque dès le soir du 8 juin, la division blindée SS Das Reich[2] occupe la ville. Le 9 juin au matin, en guise de représailles, tous les hommes valides de la ville entre 16 et 60 ans[3], dont Roger Ricono, sont arrêtés et emmenés à la manufacture d’armes où une première sélection libère les «indispensables» à l’activité économique de la ville. Roger n’en fait pas partie et subit un deuxième tri, celui des otages destinés à la pendaison. Ainsi ce sont 99 hommes qui sont exécutés. Si Roger échappe à la pendaison, en revanche il n’est pas épargné par l’ultime sélection qu’opèrent les Allemands avec l’aide de la Milice à Limoges, où Roger est emmené avec 310 autres otages. Sélectionné pour la déportation, Roger Ricono est transféré[4] au matin du 11 juin 1944 à Poitiers puis au camp de Compiègne-Royallieu, où il reçoit le matricule 41-001. Il en repart[5] le 2 juillet 1944 au matin, pour le camp de concentration de Dachau. Durant trois jours et trois nuits, Roger et ses compagnons de « voyage » vont connaître des conditions de transport effroyables[6]. Entassés à 100 par wagon de marchandises prévu pour 40 hommes, debout, pressés les uns contre les autres, les déportés souffrent très vite de la soif, d’absence de ravitaillement, de la chaleur étouffante et du manque d’aération. Certains sont pris de folie et vont jusqu’à s’entretuer. La mortalité est considérable, dans certains wagons on compte jusqu’à 76 morts sur 100 hommes. Roger survit à ces conditions inhumaines et arrive à Dachau le 5 juillet où entre 536 et 984 cadavres[7], sont retirés des wagons, dans un état de décomposition avancée pour la plupart. Edmond Michelet[8] peint un tableau d’épouvante des survivants qu’il voit arriver dans les blocks de quarantaine. « Dans un état d’hébétude totale, il était impossible de les faire parler sur l’horreur qu’ils avaient vécue ». Roger Ricono n’a probablement pas fait exception. Immatriculé dans un premier temps 77346, Roger va connaître des transferts successifs. Le 22 juillet 1944, avec environ six cents détenus, il est affecté au camp de Neckarelz[9], camp annexe du camp de concentration de Natzweiler-Struthof, avec pour matricule le numéro 21772. Le transport se fait en wagons de voyageurs gardés par de vieux Allemands mobilisés[10]. Roger Ricono et ses compagnons sont alors affectés au déblaiement de la mine de gypse d’Obrigheim/Neckar, qui doit abriter la plus grande usine allemande de moteurs d’aviation Daimler-Benz. Au vu de la configuration des lieux, les conditions de travail sont particulièrement effroyables. Probablement reconnu inapte au travail Roger Ricono est retiré de son Kommando de travail pour regagner le 6 septembre 1944 le camp principal de Dachau, où il reçoit le matricule 103476 et est affecté au bloc 22[11]. Déjà de constitution fragile avant-guerre, Roger Ricono épuisé par son séjour à Neckarelz, la malnutrition et les mauvais traitements, et sans doute considéré comme une « bouche inutile », est transféré à Auschwitz où il est gazé[12] le 24 novembre 1944.
Eric BERNARD
[1] Francs-Tireurs Partisans
[2] Unité d’élite, la division blindée SS Das Reich était composée de jeunes engagés et de vétérans rompus aux méthodes punitives qui avaient commis sur le Front de l’Est de nombreux crimes de guerre et crimes contre l’humanité. Basée à Montauban, sur l’ordre d’Hitler elle a une double mission : rejoindre au plus vite la Normandie où vient d’avoir lieu le débarquement et « nettoyer » les maquis français de leurs Résistants. En France elle a commis plusieurs atrocités, notamment à Tulle (99 hommes choisis au hasard et pendus à des balcons ou à des réverbères) et à Oradour-sur-Glane où elle a massacré, le 10 juin 1944, 642 habitants.
[3] Environ 2000 hommes.
[4] 149 hommes seront ainsi sélectionnés. 101 ne reviendront pas.
[5] Par le convoi n°7909 dit le « Train de la mort », un des convois les plus longs et les plus meurtriers, constitué de 22 wagons transportant environ 2500 hommes.
[6] Lire le témoignage du Général André Delpech, ancien déporté et président Comité International de Dachau, In Bernou-Fiesler, Anne et Théofilakis, Fabien (dir.) Dachau, Mémoires et histoire de la déportation. Regards franco-allemands. Paris : éd. Tirésias, juin 2006, p. 92-94.
[7] Selon les différentes sources d’estimation.
[8] Michelet, Edmond. Rue de la Liberté, Dachau 1943-1945. Paris : Editions du Seuil, 1955, p. 133-134.
[9] Créé dans la vallée du Neckar (affluent du Rhin) au printemps de 1944, lorsque fut transférée à Obrigheim/Neckar la plus grande usine allemande de moteurs d’aviation Daimler-Benz, située auparavant à Ludwigsfelde/Genshagen (agglomération de Berlin).
[10] D’après le témoignage d’André Klein In Comte, Hubert. La force de la colère. Récits de Dachau. Paris : Editions Stock, 1987, p. 97-104.
[11] D’après le témoignage de Pierre Rouaud daté du 31 janvier 1946, compagnon de déportation de Roger Ricono.
[12] Un certain nombre de personnes considérées comme inaptes au travail étaient désignées pour les « transports d’invalides» à destination dans un premier temps de l’institut d’extermination d’Hartheim proche de Linz en Autriche. Entre le mois d’août et fin novembre 1944, plusieurs transports partirent de Dachau pour Auschwitz afin de faire la place à de « nouvelles forces de travail » dans un camp considéré comme surpeuplé de « bouches inutiles ». D’après Stanislav Zamecnik, In C’était ça, Dachau 1933-1945, Paris : Fondation internationale de Dachau, le cherche midi, novembre 2003, p. 236-237.
Sources :
- Archives départementales du Gard, registres des naissances de Durfort 1907 et de Lanuejols année 1913.
- Archives départementales de la Lozère, registre des naissances du Bleymard 1910 et de Mas d’Orcières 1915.
- Archives départementales de la Vendée, registre matriculaire, classe 1933. Cote 1R 345, volume n°5, fiche n° 2274.
- Archives départementales de la Vendée, cote AC 248 registre des mariages de Saint-Martin-Lars-en-Sainte-Hermine 1940.
- Service historique de la défense, département des fonds d’archives, division des archives des victimes des conflits contemporains, site de Caen. Dossier de Roger Ricono, cote AC 21 P 530 994.
- Archives en ligne des archives de l’ITS d’Arolsen : https://collections.arolsen-archives.org/de/search/person/. Dernière consultation le 22/02/2024.
- Stanislav Zamecnik, C’était ça, Dachau 1933-1945, Paris : Fondation internationale de Dachau, le cherche midi, novembre 2003, 463 p.
- Comte, Hubert. La force de la colère. Récits de Dachau. Paris : Editions Stock, 1987, 195 p.
- Bernou-Fiesler, Anne et Théofilakis, Fabien (dir.) Dachau, Mémoires et histoire de la déportation. Regards franco-allemands. Paris : éd. Tirésias, juin 2006, 318 p.
- Site internet de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation (FMD) : http://www.bddm.org. Dernière consultation le 02/02/2024.
- Site de généalogie Généanet. Arbre généalogique de Jackie Ricono établi par Catherine Gérardin. : https://gw.geneanet.org. Dernière consultation le 02/02/2024.
- Site Internet du Lieu de Mémoire de Neckarelz : http://www.kz-denk-neckarelz.de/fr/histoire. Dernière consultation le 18/02/2024.
- Site internet de l’Amicale du camp de concentration de Dachau, présentation de la plaquette « train de la mort, convoi 7909, 2 juillet 1944, de Compiègne-Royallieu à Dachau : le train de la mort» : https://dachau.fr/produit/train-de-la-mort-convoi-7909-2-juillet-1944-de-compiegne-royallieu-a-dachau/. Dernière consultation le 22/02/2024.
Site internet de Chemins de Mémoire, Ministère des Armées, article « les pendaisons de Tulle » : https://www.cheminsdememoire.gouv.fr/fr/les-pendaisons-de-tulle . Dernière consultation le 22/02/2024.Site internet Les Clionautes, présentation de l’ouvrage : Grenard, Fabrice. Tulle. Enquête sur un massacre. 9 juin 1944, Editions Tallandier, 2014, 345 pages : https://clio-cr.clionautes.org/tulle-enquete-sur-un-massacre-9-juin-1944.html. Dernière consultation le 22/02/2024.