RICHAUD Daniel

  • 20735 Buchenwald – 180664à Lublin-Maidanek

  • Né le 20 avril 1925 à Agde (Hérault)

  • Décédé mars 1944 Lublin-Maidanek

 

Daniel, Michel Richaud est le fils de François, arbitre expert auprès des tribunaux, et de Jeanne, Joséphine Granger. Étudiant, célibataire, il habite Nîmes (Gard) au 27 rue des Chassaintes lorsqu’il est arrêté à son domicile par la Gestapo le 3 février 1943 à 20h20. La raison de son arrestation est son appartenance au réseau Alliance, réseau de renseignement dépendant de l’Intelligence Service britannique. En avril 1946, Marie Madeleine Méric, chef du réseau Alliance, en atteste : Daniel Richaud était opérateur radio dès juin 1942 jusqu’à son arrestation en février 1943 avec le pseudo « Merle ». Un courrier du commissaire de police de Nîmes rend compte qu’il a été informé de cette arrestation le 4 février 1943 par Mme Marinho née Durand Jeanne domiciliée 5 rue de l’Arc du Gras à Nîmes :  » Hier dans la soirée, Mme Marinho se trouvait à son domicile quand un policier allemand, est venu lui annoncer que son mari avait été arrêté l’avant-veille. Ce policier souhaitait voir le jeune Richaud Daniel, fiancé de sa fille (de Mme Marihno), ce dernier est alors entré, le policier a répondu qu’il allait amener le jeune Richaud à leur Hôtel pour lui poser quelques questions, environ deux heures ».  M. Marinho Carlos artisan radio électricien établi 4 rue des Petits Souliers et demeurant 5 rue de l’Arc-du-Gras avait été arrêté par la Gestapo le 1er février vers 16h30. Daniel Richaud est interné le 4 février à Marseille, prison St Pierre, puis à la prison de Fresnes, alors sous administration allemande, du 22 mars au 25 juin 1943. Interné au Fort de Romainville sous le n°2926 du 25 juin au 6 juillet puis à Compiègne n°16265 du 6 juillet au 2 septembre 1943. Il est déporté dans le convoi I.131 : dans ce convoi 947 hommes dont 865 Français (Aimé Bonifas matricule 20801), enfermés dans des wagons à bestiaux. Arrivé à Weimar le 4 septembre les déportés à pied montent sur la colline où a été établi le K.L. de Buchenwald. Ensuite déshabillage, douche, désinfection, rasage, habillage (vêtements rayés et galoches en bois au pied) le matricule 20735 lui est attribué, son block le 17/6. En novembre il est transféré au camp de Dora, c’est de ce camp qu’il adresse le 6 décembre 1943 une carte à sa famille, la dernière. Du 6 décembre 1943 au 6 janvier 1944 il est hospitalisé au Revier, aucun diagnostic n’est établi. Le 15 janvier 1944 il est transféré au KL de Lublin-Maïdanek, (matricule 180664) où Il décède du typhus en mars 1944. Il avait 19 ans.

Une rue de sa ville natale d’Agde porte son nom. 

Monique Vézilier

Sources :

DAVCC Caen, dossier de déporté de Daniel Richaud n° 21 P 530 922
Le Serment n°350 oct-nov-déc 2013 : Les convois de 1943 : Compiègne – Buchenwald le 3 septembre 1943 par Marie-France Reboul
https://collections.arolsen-archives.org/

Vous avez un complément d’informations ? N’hésitez pas nous le faire savoir.

RICHAUD Daniel

  • 20735 Buchenwald – 180664à Lublin-Maidanek

  • Né le 20 avril 1925 à Agde (Hérault)

  • Décédé mars 1944 Lublin-Maidanek

 

Daniel, Michel Richaud est le fils de François, arbitre expert auprès des tribunaux, et de Jeanne, Joséphine Granger. Étudiant, célibataire, il habite Nîmes (Gard) au 27 rue des Chassaintes lorsqu’il est arrêté à son domicile par la Gestapo le 3 février 1943 à 20h20. La raison de son arrestation est son appartenance au réseau Alliance, réseau de renseignement dépendant de l’Intelligence Service britannique. En avril 1946, Marie Madeleine Méric, chef du réseau Alliance, en atteste : Daniel Richaud était opérateur radio dès juin 1942 jusqu’à son arrestation en février 1943 avec le pseudo « Merle ». Un courrier du commissaire de police de Nîmes rend compte qu’il a été informé de cette arrestation le 4 février 1943 par Mme Marinho née Durand Jeanne domiciliée 5 rue de l’Arc du Gras à Nîmes :  » Hier dans la soirée, Mme Marinho se trouvait à son domicile quand un policier allemand, est venu lui annoncer que son mari avait été arrêté l’avant-veille. Ce policier souhaitait voir le jeune Richaud Daniel, fiancé de sa fille (de Mme Marihno), ce dernier est alors entré, le policier a répondu qu’il allait amener le jeune Richaud à leur Hôtel pour lui poser quelques questions, environ deux heures ».  M. Marinho Carlos artisan radio électricien établi 4 rue des Petits Souliers et demeurant 5 rue de l’Arc-du-Gras avait été arrêté par la Gestapo le 1er février vers 16h30. Daniel Richaud est interné le 4 février à Marseille, prison St Pierre, puis à la prison de Fresnes, alors sous administration allemande, du 22 mars au 25 juin 1943. Interné au Fort de Romainville sous le n°2926 du 25 juin au 6 juillet puis à Compiègne n°16265 du 6 juillet au 2 septembre 1943. Il est déporté dans le convoi I.131 : dans ce convoi 947 hommes dont 865 Français (Aimé Bonifas matricule 20801), enfermés dans des wagons à bestiaux. Arrivé à Weimar le 4 septembre les déportés à pied montent sur la colline où a été établi le K.L. de Buchenwald. Ensuite déshabillage, douche, désinfection, rasage, habillage (vêtements rayés et galoches en bois au pied) le matricule 20735 lui est attribué, son block le 17/6. En novembre il est transféré au camp de Dora, c’est de ce camp qu’il adresse le 6 décembre 1943 une carte à sa famille, la dernière. Du 6 décembre 1943 au 6 janvier 1944 il est hospitalisé au Revier, aucun diagnostic n’est établi. Le 15 janvier 1944 il est transféré au KL de Lublin-Maïdanek, (matricule 180664) où Il décède du typhus en mars 1944. Il avait 19 ans.

Une rue de sa ville natale d’Agde porte son nom. 

Monique Vézilier

Sources :

DAVCC Caen, dossier de déporté de Daniel Richaud n° 21 P 530 922
Le Serment n°350 oct-nov-déc 2013 : Les convois de 1943 : Compiègne – Buchenwald le 3 septembre 1943 par Marie-France Reboul
https://collections.arolsen-archives.org/

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