RECHERCHEZ
Richard né le 6 octobre 1892 à Gallargues (Gard), fils d’Albin, cultivateur âgé de 32 ans et d’Alix ABERLIN âgée de 22 ans. Alors qu’il réside à Vallérargues (Gard) il est incorporé au 55ème RI le 10 octobre 1913 et blessé le 20 août 1914 lors de combats à Dieuze (Moselle), il perd son bras droit et il est réformé définitivement. Il épouse le 26 juillet 1916 à Uzès, Léonie Roqueblave et aura une fille, Simone née le 10 février 1919 à Toulon. En 1932, il est receveur des contributions indirectes à Meursault (Côte d’or).
Membre du réseau Alliance depuis le 25 juillet 1942 et chargé de mission de 3ème classe sous le pseudo « Langouste », il se distingue notamment en facilitant le départ par sous-marin du général Giraud pour l’Afrique du Nord le 5 novembre 1942, parti diriger l’armée d’Afrique auprès des alliés.
Alors qu’il est Inspecteur central des contributions indirectes, il est arrêté au Lavandou (Var) le 3 juin 1943 par les agents de l’O.V.R.A (armée Italienne) sur dénonciation anonyme et interné à Hyères. Il est envoyé au camp Ste Anastasie le 8 juin et à la prison de Nice du 20 juin 1943 au 3 juillet 1943 d’où il est déporté à la prison d’Imperia en Italie, du 3 juillet 1943 au 20 février 1944.
Renvoyé à la prison de Nice du 21 février au 20 avril 1944 et à la prison des Beaumettes à Marseille, il sera libéré 13 juin 1944. Il reprendra aussitôt son activité de résistant dans le régiment CFL du Var, bataillon d’Hyères jusqu’au 21 août 1944, date à laquelle la ville d’Hyères sera libérée après le débarquement allié de Provence du 15 août 1944. Son épouse Léonie et sa fille Simone sont elles aussi arrêtées huit mois après Ulysse, le 10 février 1944 avec cinq autres membres du réseau de résistance et envoyées quatre mois et demi à la prison des Beaumettes et deux mois au fort Hatry à Belfort. Elles seront libérées le 25 août 1944. Ces arrestations sont le fait d’un milicien infiltré cherchant à connaitre le réseau de Richard Ulysse et se faisant passer pour un ami l’ayant connu à la prison d’Imperia. Bien qu’elles n’aient rien lâché, des membres de leur entourage plus naïfs ont trop parlé, entraînant cette série d’arrestations, dont Léonie et Simone Richard.
A la libération, il est désigné président de la délégation municipale et devient le premier maire du Lavandou libéré. Homologué au grade de sous-lieutenant, Ulysse Richard sera promu officier de la légion d’honneur le 11 juin 1959 et médaillé de la résistance, de la croix de guerre 14/18, de la croix de guerre 39/45.
Il décède à son domicile du Lavandou, avenue des commandos d’Afrique, le 10 septembre 1964.
André Francisco
Sources :
Archives SHD Caen – dossier 21 P 652 184 dont photo Richard Ulysse, sa fille Simone et son épouse Léonie
Dossier matriculaire n° 786 – archives départementales du Gard
Dossier archives mairie le Lavandou
RECHERCHEZ
Richard né le 6 octobre 1892 à Gallargues (Gard), fils d’Albin, cultivateur âgé de 32 ans et d’Alix ABERLIN âgée de 22 ans. Alors qu’il réside à Vallérargues (Gard) il est incorporé au 55ème RI le 10 octobre 1913 et blessé le 20 août 1914 lors de combats à Dieuze (Moselle), il perd son bras droit et il est réformé définitivement. Il épouse le 26 juillet 1916 à Uzès, Léonie Roqueblave et aura une fille, Simone née le 10 février 1919 à Toulon. En 1932, il est receveur des contributions indirectes à Meursault (Côte d’or).
Membre du réseau Alliance depuis le 25 juillet 1942 et chargé de mission de 3ème classe sous le pseudo « Langouste », il se distingue notamment en facilitant le départ par sous-marin du général Giraud pour l’Afrique du Nord le 5 novembre 1942, parti diriger l’armée d’Afrique auprès des alliés.
Alors qu’il est Inspecteur central des contributions indirectes, il est arrêté au Lavandou (Var) le 3 juin 1943 par les agents de l’O.V.R.A (armée Italienne) sur dénonciation anonyme et interné à Hyères. Il est envoyé au camp Ste Anastasie le 8 juin et à la prison de Nice du 20 juin 1943 au 3 juillet 1943 d’où il est déporté à la prison d’Imperia en Italie, du 3 juillet 1943 au 20 février 1944.
Renvoyé à la prison de Nice du 21 février au 20 avril 1944 et à la prison des Beaumettes à Marseille, il sera libéré 13 juin 1944. Il reprendra aussitôt son activité de résistant dans le régiment CFL du Var, bataillon d’Hyères jusqu’au 21 août 1944, date à laquelle la ville d’Hyères sera libérée après le débarquement allié de Provence du 15 août 1944. Son épouse Léonie et sa fille Simone sont elles aussi arrêtées huit mois après Ulysse, le 10 février 1944 avec cinq autres membres du réseau de résistance et envoyées quatre mois et demi à la prison des Beaumettes et deux mois au fort Hatry à Belfort. Elles seront libérées le 25 août 1944. Ces arrestations sont le fait d’un milicien infiltré cherchant à connaitre le réseau de Richard Ulysse et se faisant passer pour un ami l’ayant connu à la prison d’Imperia. Bien qu’elles n’aient rien lâché, des membres de leur entourage plus naïfs ont trop parlé, entraînant cette série d’arrestations, dont Léonie et Simone Richard.
A la libération, il est désigné président de la délégation municipale et devient le premier maire du Lavandou libéré. Homologué au grade de sous-lieutenant, Ulysse Richard sera promu officier de la légion d’honneur le 11 juin 1959 et médaillé de la résistance, de la croix de guerre 14/18, de la croix de guerre 39/45.
Il décède à son domicile du Lavandou, avenue des commandos d’Afrique, le 10 septembre 1964.
André Francisco
Sources :
Archives SHD Caen – dossier 21 P 652 184 dont photo Richard Ulysse, sa fille Simone et son épouse Léonie
Dossier matriculaire n° 786 – archives départementales du Gard
Dossier archives mairie le Lavandou