RECHERCHEZ
Peisel Josefine née le 8 février 1907 à Oświęcim (c’est à dire à Auschwitz en Pologne).
Elle fuit les persécutions antisémites via la Belgique et son nom figure sur le registre des 11.500 juifs à Anvers d’où elle est expulsée vers le sud de la France.
Lors des rafles d’israélites des 25 et 26 août 1942 dans le Gard elle est arrêtée à Langlade (siège d’un Groupement de Travailleurs Etrangers), envoyée au camp des Milles avant son transfert vers le centre de regroupement des Israélites à Drancy (N° 310) et déportée le 7 septembre 1942 par transport 29[i] à destination d’Auschwitz où elle est assassinée.
Sa sœur Rosalia née le 30 août 1908 subit le même sort (fuite vers la Belgique, expulsion vers le sud de la France et déportation par convoi 29).
Leur nom figure au mémorial de la Shoah : Dalle 61 colonne 21 rangée 1
André Francisco
[i] Le convoi 29 du 7 septembre 1942 est surtout composé de Juifs étrangers qui avaient été transférés de la zone non occupée par deux convois. Le premier arrive au camp de Drancy en provenance de Nice le 1er septembre et le deuxième de Rivesaltes et des Milles, arrive à Drancy le 3 septembre. Plus de 100 enfants sont parmi les déportés de la zone non occupée auxquels s’ajoutent près de 200 Juifs arrêtés lors de la rafle du Vel d’Hiv en juillet 1942. À leur arrivée à Auschwitz, 59 hommes sont sélectionnés pour des travaux forcés et tatoués des numéros 63164 à 63222, 52 femmes sont tatouées des numéros 19243 à 19294. Les autres déportés sont gazés dès leur arrivée au camp. Selon l’historien Serge Klarsfeld, on dénombrait 34 rescapés de ce convoi en 1945, tous des hommes.
Sources :
Archives Caen
Le Mémorial de la déportation des juifs de France, Béate et Serge Klarsfeld, Paris 1978
Photo musée de Malines : KUPPERMANN Peisel
RECHERCHEZ
Peisel Josefine née le 8 février 1907 à Oświęcim (c’est à dire à Auschwitz en Pologne).
Elle fuit les persécutions antisémites via la Belgique et son nom figure sur le registre des 11.500 juifs à Anvers d’où elle est expulsée vers le sud de la France.
Lors des rafles d’israélites des 25 et 26 août 1942 dans le Gard elle est arrêtée à Langlade (siège d’un Groupement de Travailleurs Etrangers), envoyée au camp des Milles avant son transfert vers le centre de regroupement des Israélites à Drancy (N° 310) et déportée le 7 septembre 1942 par transport 29[i] à destination d’Auschwitz où elle est assassinée.
Sa sœur Rosalia née le 30 août 1908 subit le même sort (fuite vers la Belgique, expulsion vers le sud de la France et déportation par convoi 29).
Leur nom figure au mémorial de la Shoah : Dalle 61 colonne 21 rangée 1
André Francisco
[i] Le convoi 29 du 7 septembre 1942 est surtout composé de Juifs étrangers qui avaient été transférés de la zone non occupée par deux convois. Le premier arrive au camp de Drancy en provenance de Nice le 1er septembre et le deuxième de Rivesaltes et des Milles, arrive à Drancy le 3 septembre. Plus de 100 enfants sont parmi les déportés de la zone non occupée auxquels s’ajoutent près de 200 Juifs arrêtés lors de la rafle du Vel d’Hiv en juillet 1942. À leur arrivée à Auschwitz, 59 hommes sont sélectionnés pour des travaux forcés et tatoués des numéros 63164 à 63222, 52 femmes sont tatouées des numéros 19243 à 19294. Les autres déportés sont gazés dès leur arrivée au camp. Selon l’historien Serge Klarsfeld, on dénombrait 34 rescapés de ce convoi en 1945, tous des hommes.
Sources :
Archives Caen
Le Mémorial de la déportation des juifs de France, Béate et Serge Klarsfeld, Paris 1978
Photo musée de Malines : KUPPERMANN Peisel