RECHERCHEZ
Pejsach Mozes Kramer naît le 21 septembre 1904 au sein d’une famille juive établie à Dynów, petite ville des Basses-Carpates (Pologne) où la communauté israélite représente alors presque la moitié de la population. Il est le fils d’Isaak Kramer, originaire de Gródek-Jagielloński (1) et de Maria Spira née à Dynów.
Au début des années 1920, tandis que ses parents déménagent à Przemyśl (Pologne), Pejsach émigre en Allemagne. Devenu tailleur, il s’établit à Cologne (2). Quelques années plus tard, en décembre 1927, il part pour la Belgique où il change assez souvent de domicile. Il habite alternativement Anvers ou sa banlieue (Borgerhout) et Liège ou sa banlieue (Bressoux). En août 1938, toujours célibataire, il se fixe à Anvers, 18 Korte-Kievitsstraat.
Mais la guerre l’oblige à fuir vers la France. Il finit par se réfugier à Nîmes, 26 rue des Lombards. Vers la fin de l’année 1940, il est interné dans un Groupement de Travailleurs Etrangers (GTE), qui l’affecte à l’usine chimique de Salindres (Gard). Il partage son sort avec un autre juif venu du Benelux : Max Nussbaum.
Comme ce dernier, il est victime de l’une des toutes premières rafles menées à Nîmes à l’été 1942, visant spécifiquement les juifs réfugiés originaires d’Allemagne, d’Autriche ou d’Europe de l’Est. Après être passé par le Camp des Milles (Bouches-du-Rhône), il est interné à Drancy. Le 28 août, il est déporté par le convoi N° 25 pour Auschwitz et n’en reviendra pas, probablement gazé dès son arrivée.
(1) Aujourd’hui Horodov, en Ukraine
(2) Les archives d’Anvers mentionnent deux adresses : Kanalgasse et 120 « Perlinggrade »
Gérard Krebs
Sources :
-Dossier SHD de Caen
-Archives départementales du Gard, Fichier des juifs français et étrangers, cote 1W139
-Archives d’Anvers (dont photo P. Kramer en 1938) https://felixarchief.antwerpen.be/
RECHERCHEZ
Pejsach Mozes Kramer naît le 21 septembre 1904 au sein d’une famille juive établie à Dynów, petite ville des Basses-Carpates (Pologne) où la communauté israélite représente alors presque la moitié de la population. Il est le fils d’Isaak Kramer, originaire de Gródek-Jagielloński (1) et de Maria Spira née à Dynów.
Au début des années 1920, tandis que ses parents déménagent à Przemyśl (Pologne), Pejsach émigre en Allemagne. Devenu tailleur, il s’établit à Cologne (2). Quelques années plus tard, en décembre 1927, il part pour la Belgique où il change assez souvent de domicile. Il habite alternativement Anvers ou sa banlieue (Borgerhout) et Liège ou sa banlieue (Bressoux). En août 1938, toujours célibataire, il se fixe à Anvers, 18 Korte-Kievitsstraat.
Mais la guerre l’oblige à fuir vers la France. Il finit par se réfugier à Nîmes, 26 rue des Lombards. Vers la fin de l’année 1940, il est interné dans un Groupement de Travailleurs Etrangers (GTE), qui l’affecte à l’usine chimique de Salindres (Gard). Il partage son sort avec un autre juif venu du Benelux : Max Nussbaum.
Comme ce dernier, il est victime de l’une des toutes premières rafles menées à Nîmes à l’été 1942, visant spécifiquement les juifs réfugiés originaires d’Allemagne, d’Autriche ou d’Europe de l’Est. Après être passé par le Camp des Milles (Bouches-du-Rhône), il est interné à Drancy. Le 28 août, il est déporté par le convoi N° 25 pour Auschwitz et n’en reviendra pas, probablement gazé dès son arrivée.
(1) Aujourd’hui Horodov, en Ukraine
(2) Les archives d’Anvers mentionnent deux adresses : Kanalgasse et 120 « Perlinggrade »
Gérard Krebs
Sources :
-Dossier SHD de Caen
-Archives départementales du Gard, Fichier des juifs français et étrangers, cote 1W139
-Archives d’Anvers (dont photo P. Kramer en 1938) https://felixarchief.antwerpen.be/