KRAMER Léo

  • Auschwitz – 124884 Gross Rosen

  • Né le 10 octobre 1916 en Allemagne

  • Décédé le 21 avril 1945 Langenstein-Zwieberge.

Il nait le 10 octobre 1916 à Mechernich (Allemagne) et fuyant les persécutions antisémites, il se réfugie dans le sud de la France. Il est arrêté la Grand Combe (Gard) et envoyé au camp des Milles d’où il est transféré au centre de regroupement des israélites à Drancy.

Il est déporté par convoi 29[i] du 7 septembre 1942 à destination d’Auschwitz et évacué fin janvier 1945 vers Gross-Rosen (matricule 124884) d’où il repart pour arriver à Buchenwald le 12 février 1945. Il est ensuite envoyé dans le kommando de Langenstein-Zwieberge[ii] (annexe du camp de Buchenwald), le 17 février 1945 où il décède le 21 avril 1945, vraisemblablement dans la colonne d’évacuation du 9 avril 1945 où aucun déporté n’a survécu.

Son nom figure sur le mur du mémorial de la Shoah : Dalle 60 – colonne 20 – rangée 3

André Francisco


[i] Le convoi 29 du 7 septembre 1942 est surtout composé de Juifs étrangers qui avaient été transférés de la zone non occupée par deux convois. Le premier arrive au camp de Drancy en provenance de Nice le 1er septembre et le deuxième de Rivesaltes et des Milles, arrive à Drancy le 3 septembre. Plus de 100 enfants sont parmi les déportés de la zone non occupée auxquels s’ajoutent près de 200 Juifs arrêtés lors de la rafle du Vel d’Hiv en juillet 1942. À leur arrivée à Auschwitz, 59 hommes sont sélectionnés pour des travaux forcés et tatoués des numéros 63164 à 63222, 52 femmes sont tatouées des numéros 19243 à 19294. Les autres déportés sont gazés dès leur arrivée au camp. Selon l’historien Serge Klarsfeld, on dénombrait 34 rescapés de ce convoi en 1945, tous des hommes.

[ii] Kommando Zwieberge : Le but principal de ce camp était d’enterrer les productions des usines Junkers (Malachit) qui devaient construire de nouveaux types d’avions à réaction et d’armes.  Composé de 1100 déportés en juillet 1944, il y en aura 5100 en février 1945. Dans la meilleure des hypothèses, la moitié, et dans la plus mauvaise les 3/4 des déportés du Zwieberge ne sont pas rentrés.

Sources :

SHD Caen

Archives Arolsen – matricule 124884

Le Mémorial de la déportation des juifs de France, Béate et Serge Klarsfeld, Paris 1978

https://asso-buchenwald-dora.com/le-camp-de-buchenwald/langenstein/
Le kommando de Langestein Par Paul Le Goupil et Bertrand Herz (Extrait du Mémorial)

Vous avez un complément d’informations ? N’hésitez pas nous le faire savoir.

KRAMER Léo

  • Auschwitz – 124884 Gross Rosen

  • Né le 10 octobre 1916 en Allemagne

  • Décédé le 21 avril 1945 Langenstein-Zwieberge.

Il nait le 10 octobre 1916 à Mechernich (Allemagne) et fuyant les persécutions antisémites, il se réfugie dans le sud de la France. Il est arrêté la Grand Combe (Gard) et envoyé au camp des Milles d’où il est transféré au centre de regroupement des israélites à Drancy.

Il est déporté par convoi 29[i] du 7 septembre 1942 à destination d’Auschwitz et évacué fin janvier 1945 vers Gross-Rosen (matricule 124884) d’où il repart pour arriver à Buchenwald le 12 février 1945. Il est ensuite envoyé dans le kommando de Langenstein-Zwieberge[ii] (annexe du camp de Buchenwald), le 17 février 1945 où il décède le 21 avril 1945, vraisemblablement dans la colonne d’évacuation du 9 avril 1945 où aucun déporté n’a survécu.

Son nom figure sur le mur du mémorial de la Shoah : Dalle 60 – colonne 20 – rangée 3

André Francisco


[i] Le convoi 29 du 7 septembre 1942 est surtout composé de Juifs étrangers qui avaient été transférés de la zone non occupée par deux convois. Le premier arrive au camp de Drancy en provenance de Nice le 1er septembre et le deuxième de Rivesaltes et des Milles, arrive à Drancy le 3 septembre. Plus de 100 enfants sont parmi les déportés de la zone non occupée auxquels s’ajoutent près de 200 Juifs arrêtés lors de la rafle du Vel d’Hiv en juillet 1942. À leur arrivée à Auschwitz, 59 hommes sont sélectionnés pour des travaux forcés et tatoués des numéros 63164 à 63222, 52 femmes sont tatouées des numéros 19243 à 19294. Les autres déportés sont gazés dès leur arrivée au camp. Selon l’historien Serge Klarsfeld, on dénombrait 34 rescapés de ce convoi en 1945, tous des hommes.

[ii] Kommando Zwieberge : Le but principal de ce camp était d’enterrer les productions des usines Junkers (Malachit) qui devaient construire de nouveaux types d’avions à réaction et d’armes.  Composé de 1100 déportés en juillet 1944, il y en aura 5100 en février 1945. Dans la meilleure des hypothèses, la moitié, et dans la plus mauvaise les 3/4 des déportés du Zwieberge ne sont pas rentrés.

Sources :

SHD Caen

Archives Arolsen – matricule 124884

Le Mémorial de la déportation des juifs de France, Béate et Serge Klarsfeld, Paris 1978

https://asso-buchenwald-dora.com/le-camp-de-buchenwald/langenstein/
Le kommando de Langestein Par Paul Le Goupil et Bertrand Herz (Extrait du Mémorial)

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