GERVAIS Etienne 

  • Puits de Célas

  • Né le 4 décembre 1909 à Théziers (Gard)

  • Exécuté le 26 juin 1944 au puits de Célas à Servas (Gard)

    Né le 4 décembre 1909 à Théziers (Gard), Il est le fils de d’Émile, employé des chemins de fer domicilié en 1937 à Nîmes (Gard) 29 rue Ernest-Renan et de Fernande AUDEMARD décédée en 1937. Il se marie le 28 août 1937 à Nîmes avec Alix GRIMAUD, née le 13 décembre 1909 à Sommières (Gard), pupille de la nation, décédée à Nîmes le 6 décembre 1952. Il aura une fille Lorraine, née à Nîmes le 14 mai 1944 et décédée à Montpellier (Hérault) le 10 septembre 2017 qui sera déclarée pupille de la nation le 22 octobre 1945.

    Il habite 6 bis allé Hugues Capet à Nîmes après son mariage.

    Il est employé de banque de 1931 à 1937 et ensuite comptable.

    Il s’engage sans la résistance et en février 1944 sous le pseudo « Franck TRAVIER dit Saint Etienne ».

    D’’après le CDROM de l’AERI, La Résistance dans le Gard :

    – il est second de la Brigade Montaigne, maquis de l’AS (Armée secrète) formé par François Rouan, actif dans les Cévennes gardoises et lozériennes. Ce maquis comprenant surtout des étrangers, en particulier des Allemands, fusionne en mars-avril 1944 avec le maquis (AS) Bir Hakeim du Languedoc.
    Il est impliqué le 4 février 1944 dans l’audacieuse opération d’évasion de prisonniers résistants internés à la maison centrale de Nîmes (Gard) organisée par Antonin COMBARMOND (alias « Mistral ») et Roger TOREILLES, chefs des FTPF du Gard, en liaison avec les guérilléros espagnols de l’Agrupación de guerrilleros españoles (AGE) (Cristino GARCIA Grandas) qui fournirent l’essentiel des hommes et assurèrent le succès de l’opération. Il était sans doute membre du maquis (FTPF) des Bouzèdes (Vialas, Lozère, près de Génolhac, Gard) où se refugièrent les évadés de la prison de Nîmes.

    Grièvement blessé au bassin en mars 1944, il est opéré à Nîmes à la maison de santé protestante par le docteur CABOUAT et revient au maquis.

    Le 15 juin à Alès, il est arrêté par des « Waffen SS » français de la 8e compagnie du 3e régiment de la division Brandebourg en même temps que Paul BAYLE qui l’accompagne dans une mission d’intendance, sans doute sur dénonciation.

    Interné au Fort Vauban il est torturé et pourra écrire à sa femme : « Chère femme, j’espère que de ton côté tu seras courageuse, tu sauras te montrer comme une véritable mère française. · À notre enfant qui aujourd’hui atteint son premier mois, tu parleras de son père ».

    Le 26 juin 1944, il est transporté par les Waffen SS à Servas en même temps que Paul-Louis BAYLE, Lisa OST et Hedwig RAHMEL-ROBENS et précipité avec eux dans le puits de la mine de lignite désaffectée de Célas après avoir été exécuté. Son corps est identifié après la Libération et il sera déclaré mort pour la France.

    Son nom est gravé sur le monument mémorial du puits de Célas et sur le monument aux morts de Nîmes.

    Il sera homologué au grade de capitaine le 5 octobre 1945.

     

    André FRANCISCO

    Sources :

    https://maitron.fr/spip.php?article209894 : fusillés puit de celas : https://fusilles-40 44.maitron.fr/spip.php?article195887
    Archives Caen
    CDROM de l’AERI, La Résistance dans le Gard

    Vous avez un complément d’informations ? N’hésitez pas nous le faire savoir.

    GERVAIS Etienne 

    • Puits de Célas

    • Né le 4 décembre 1909 à Théziers (Gard)

    • Exécuté le 26 juin 1944 au puits de Célas à Servas (Gard)

      Né le 4 décembre 1909 à Théziers (Gard), Il est le fils de d’Émile, employé des chemins de fer domicilié en 1937 à Nîmes (Gard) 29 rue Ernest-Renan et de Fernande AUDEMARD décédée en 1937. Il se marie le 28 août 1937 à Nîmes avec Alix GRIMAUD, née le 13 décembre 1909 à Sommières (Gard), pupille de la nation, décédée à Nîmes le 6 décembre 1952. Il aura une fille Lorraine, née à Nîmes le 14 mai 1944 et décédée à Montpellier (Hérault) le 10 septembre 2017 qui sera déclarée pupille de la nation le 22 octobre 1945.

      Il habite 6 bis allé Hugues Capet à Nîmes après son mariage.

      Il est employé de banque de 1931 à 1937 et ensuite comptable.

      Il s’engage sans la résistance et en février 1944 sous le pseudo « Franck TRAVIER dit Saint Etienne ».

      D’’après le CDROM de l’AERI, La Résistance dans le Gard :

      – il est second de la Brigade Montaigne, maquis de l’AS (Armée secrète) formé par François Rouan, actif dans les Cévennes gardoises et lozériennes. Ce maquis comprenant surtout des étrangers, en particulier des Allemands, fusionne en mars-avril 1944 avec le maquis (AS) Bir Hakeim du Languedoc.
      Il est impliqué le 4 février 1944 dans l’audacieuse opération d’évasion de prisonniers résistants internés à la maison centrale de Nîmes (Gard) organisée par Antonin COMBARMOND (alias « Mistral ») et Roger TOREILLES, chefs des FTPF du Gard, en liaison avec les guérilléros espagnols de l’Agrupación de guerrilleros españoles (AGE) (Cristino GARCIA Grandas) qui fournirent l’essentiel des hommes et assurèrent le succès de l’opération. Il était sans doute membre du maquis (FTPF) des Bouzèdes (Vialas, Lozère, près de Génolhac, Gard) où se refugièrent les évadés de la prison de Nîmes.

      Grièvement blessé au bassin en mars 1944, il est opéré à Nîmes à la maison de santé protestante par le docteur CABOUAT et revient au maquis.

      Le 15 juin à Alès, il est arrêté par des « Waffen SS » français de la 8e compagnie du 3e régiment de la division Brandebourg en même temps que Paul BAYLE qui l’accompagne dans une mission d’intendance, sans doute sur dénonciation.

      Interné au Fort Vauban il est torturé et pourra écrire à sa femme : « Chère femme, j’espère que de ton côté tu seras courageuse, tu sauras te montrer comme une véritable mère française. · À notre enfant qui aujourd’hui atteint son premier mois, tu parleras de son père ».

      Le 26 juin 1944, il est transporté par les Waffen SS à Servas en même temps que Paul-Louis BAYLE, Lisa OST et Hedwig RAHMEL-ROBENS et précipité avec eux dans le puits de la mine de lignite désaffectée de Célas après avoir été exécuté. Son corps est identifié après la Libération et il sera déclaré mort pour la France.

      Son nom est gravé sur le monument mémorial du puits de Célas et sur le monument aux morts de Nîmes.

      Il sera homologué au grade de capitaine le 5 octobre 1945.

       

      André FRANCISCO

      Sources :

      https://maitron.fr/spip.php?article209894 : fusillés puit de celas : https://fusilles-40 44.maitron.fr/spip.php?article195887
      Archives Caen
      CDROM de l’AERI, La Résistance dans le Gard

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