PORGES Hans

  • Auschwitz

  • Né le 20 juillet 1907 à Vienne (Autriche)

  • Décédé en décembre 1942 à Auschwitz

Hans Porges est né le 20 juillet 1907 à Vienne, en Autriche. Les menaces du régime nazi l’incitent à quitter son pays pour aller vivre à Paris, au 9 rue d’Ormesson, dans le 4e arrondissement. Au début de l’Occupation, il se réfugie en zone libre. On lui connaît une adresse à Nîmes (Gard), 21 rue de la République.

Probablement vers l’automne 1940, il est arrêté et affecté au 304e Groupement de Travailleurs Etrangers (GTE), basé à Langlade (1). Comme les quelques 200 autres internés – dont 80 juifs –, il est employé comme prestataire auprès des habitants de la région, la Vaunage.

« Beaucoup logeaient dans des maisons de village fermées depuis longtemps, souvent sans confort. Les internés participaient activement à la vie de la Vaunage. Ils travaillaient principalement dans la viticulture, mais certains continuaient à exercer leurs métiers d’origine : un dentiste, un pharmacien, ou encore un boulanger étaient présents à Clarensac […]

Parmi les internés, on trouvait des personnalités importantes avant la guerre dans leurs pays d’origine, comme les peintres reconnus Robert Liebknecht ou Edward Rosenfeld, le journaliste Alfred Lang et l’acteur allemand Carl Heil, premier résistant à la radio contre le régime nazi à qui l’on a prêté des idées socialistes et des amitiés avec des juifs.

Les prestataires étaient bien intégrés en Vaunage, contribuant à la vie locale et tissant des liens avec les habitants. Cependant, en août 1942, ils furent contraints de quitter Langlade pour le camp de Beaucaire, marquant la fin d’une période plus douce que ce qui les attendait par la suite. » (2)

On ignore si Hans passe également par Beaucaire. Raflé sans doute à l’automne 1942, il est interné au camp des Milles, avant d’être transféré à Drancy. Le 7 décembre, il est déporté par le convoi N° 29 à destination d’Auschwitz. L’absence de matricule laisse à penser qu’il est gazé dès son arrivée dans ce camp.

Hans Porges est inscrit sur le mur des noms du Mémorial de la Shoah dalle 14, colonne 28, rangée 3.

(1) Archives Départementales du Gard, Fichier des juifs français et étrangers, cote 1W139

(2) Extrait d’un article du Midi Libre du 15/08/2024 (https://www.midilibre.fr/2024/08/15/memoire-de-la-vaunage-les-heures-sombres-du-camp-de-langlade-12142435.php)

Georges Muller et Gérard Krebs

Sources :

– Dossier SHD de Caen
– Document de Serge Klarsfeld « Transports de Paris à Auschwitz »
– site MyHeritage

Vous avez un complément d’informations ? N’hésitez pas nous le faire savoir.

PORGES Hans

  • Auschwitz

  • Né le 20 juillet 1907 à Vienne (Autriche)

  • Décédé en décembre 1942 à Auschwitz

Hans Porges est né le 20 juillet 1907 à Vienne, en Autriche. Les menaces du régime nazi l’incitent à quitter son pays pour aller vivre à Paris, au 9 rue d’Ormesson, dans le 4e arrondissement. Au début de l’Occupation, il se réfugie en zone libre. On lui connaît une adresse à Nîmes (Gard), 21 rue de la République.

Probablement vers l’automne 1940, il est arrêté et affecté au 304e Groupement de Travailleurs Etrangers (GTE), basé à Langlade (1). Comme les quelques 200 autres internés – dont 80 juifs –, il est employé comme prestataire auprès des habitants de la région, la Vaunage.

« Beaucoup logeaient dans des maisons de village fermées depuis longtemps, souvent sans confort. Les internés participaient activement à la vie de la Vaunage. Ils travaillaient principalement dans la viticulture, mais certains continuaient à exercer leurs métiers d’origine : un dentiste, un pharmacien, ou encore un boulanger étaient présents à Clarensac […]

Parmi les internés, on trouvait des personnalités importantes avant la guerre dans leurs pays d’origine, comme les peintres reconnus Robert Liebknecht ou Edward Rosenfeld, le journaliste Alfred Lang et l’acteur allemand Carl Heil, premier résistant à la radio contre le régime nazi à qui l’on a prêté des idées socialistes et des amitiés avec des juifs.

Les prestataires étaient bien intégrés en Vaunage, contribuant à la vie locale et tissant des liens avec les habitants. Cependant, en août 1942, ils furent contraints de quitter Langlade pour le camp de Beaucaire, marquant la fin d’une période plus douce que ce qui les attendait par la suite. » (2)

On ignore si Hans passe également par Beaucaire. Raflé sans doute à l’automne 1942, il est interné au camp des Milles, avant d’être transféré à Drancy. Le 7 décembre, il est déporté par le convoi N° 29 à destination d’Auschwitz. L’absence de matricule laisse à penser qu’il est gazé dès son arrivée dans ce camp.

Hans Porges est inscrit sur le mur des noms du Mémorial de la Shoah dalle 14, colonne 28, rangée 3.

(1) Archives Départementales du Gard, Fichier des juifs français et étrangers, cote 1W139

(2) Extrait d’un article du Midi Libre du 15/08/2024 (https://www.midilibre.fr/2024/08/15/memoire-de-la-vaunage-les-heures-sombres-du-camp-de-langlade-12142435.php)

Georges Muller et Gérard Krebs

Sources :

– Dossier SHD de Caen
– Document de Serge Klarsfeld « Transports de Paris à Auschwitz »
– site MyHeritage

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