PASQUIER Sully alias Philippe 

  • Puits de Célas

  • Né le 19 avril 1905 à Arpaillargues (Gard)

  • Exécuté le 12 juillet 1944 au puits de Célas à Servas (Gard)

Sully Pasquier naît à Arpaillargues-et-Aureillac, commune de l’Uzège où vivent ses parents, Louise née Clap et Léopold ; son père est propriétaire-cultivateur. Sully fait son service militaire de mai 1925 à mai 1926 en tant que matelot-chauffeur. Le 2 octobre 1926 il est embauché au chemin de fer P.L.M comme manœuvre au dépôt et ateliers de Lyon-Mouche (Rhône). Le 30 avril 1927 il épouse Léa Rouvière à Malons-et-Elze, village gardois limitrophe de l’Ardèche. Leur fille Jacqueline naît le 2 septembre 1930. Il est muté dans le département du Gard à Nîmes en mai 1928 puis en janvier 1929 à Alès. Il est intégré à la SNCF lors de sa création le 1er janvier 1938.

Sully Pasquier est connu comme militant communiste ; alors que les organisations résistantes d’Alès préparent une manifestation pour commémorer l’armistice du 11 novembre, il est arrêté préventivement à son domicile 16 rue Dumas, la nuit précédente et n’est libéré que le 12 novembre 1942  À l’arrivée des troupes d’occupation dans le Gard fin novembre Il intègre les rangs du Front national, début 1943 il est dans le groupe des MUR et de l’AS formé au dépôt d’Alès autour de Marcel Pantel. Avec, Aimé Crégut et Gilbert Juchs il participe à des sabotages de matériels et d’installations ferroviaires sur les lignes de l’étoile d’Alès, et sur la ligne principale, de Nîmes à Clermont-Ferrand. Ces actions (une dizaine en 1943 et 7 de janvier à fin juin 1944) visent à paralyser les transports destinés à l’Allemagne. Sully Pasquier est arrêté chez lui le 6 juillet 1944 à Alès ainsi que ses camarades cheminots Aimé Crégut, et Gilbert Juchs par deux civils, d’après sa veuve, vraisemblablement des éléments de la 8e compagnie de la division Brandebourg, désignés à tort comme des des Waffen SS et présents à Alès depuis le 5 mai 1944 ; Il est interné et torturé au fort Vauban. Le 12 juillet 1944, il est exécuté d’une balle dans la tête. Son corps est précipité dans le puits de la mine de Célas à Servas (Gard). Les corps du puits de Servas sont remontés et identifiés mi-septembre 1944.

Le nom de Sully Pasquier figure sur des plaques apposées dans les gares de Nîmes et d’Alès, dans un bureau de l’arrondissement SNCF de Nîmes. Il figure également sur les monuments aux morts d’Alès et Arpaillargues-et-Aureillac, sur la plaque commémorative des morts de la seconde Guerre mondiale à Alès.

Monique Vézilier

Sources :

– https://maitron.fr/spip.php?article196186, notice PASQUIER Sully, Fernand par André Balent, version mise en ligne le 16 octobre 2017, dernière modification le 28 juin 2019.
– DAVCC Caen dossier 21P 625 582
– AERI cédérom « La Résistance dans le Gard » 2009

Vous avez un complément d’informations ? N’hésitez pas nous le faire savoir.

PASQUIER Sully alias Philippe 

  • Puits de Célas

  • Né le 19 avril 1905 à Arpaillargues (Gard)

  • Exécuté le 12 juillet 1944 au puits de Célas à Servas (Gard)

Sully Pasquier naît à Arpaillargues-et-Aureillac, commune de l’Uzège où vivent ses parents, Louise née Clap et Léopold ; son père est propriétaire-cultivateur. Sully fait son service militaire de mai 1925 à mai 1926 en tant que matelot-chauffeur. Le 2 octobre 1926 il est embauché au chemin de fer P.L.M comme manœuvre au dépôt et ateliers de Lyon-Mouche (Rhône). Le 30 avril 1927 il épouse Léa Rouvière à Malons-et-Elze, village gardois limitrophe de l’Ardèche. Leur fille Jacqueline naît le 2 septembre 1930. Il est muté dans le département du Gard à Nîmes en mai 1928 puis en janvier 1929 à Alès. Il est intégré à la SNCF lors de sa création le 1er janvier 1938.

Sully Pasquier est connu comme militant communiste ; alors que les organisations résistantes d’Alès préparent une manifestation pour commémorer l’armistice du 11 novembre, il est arrêté préventivement à son domicile 16 rue Dumas, la nuit précédente et n’est libéré que le 12 novembre 1942  À l’arrivée des troupes d’occupation dans le Gard fin novembre Il intègre les rangs du Front national, début 1943 il est dans le groupe des MUR et de l’AS formé au dépôt d’Alès autour de Marcel Pantel. Avec, Aimé Crégut et Gilbert Juchs il participe à des sabotages de matériels et d’installations ferroviaires sur les lignes de l’étoile d’Alès, et sur la ligne principale, de Nîmes à Clermont-Ferrand. Ces actions (une dizaine en 1943 et 7 de janvier à fin juin 1944) visent à paralyser les transports destinés à l’Allemagne. Sully Pasquier est arrêté chez lui le 6 juillet 1944 à Alès ainsi que ses camarades cheminots Aimé Crégut, et Gilbert Juchs par deux civils, d’après sa veuve, vraisemblablement des éléments de la 8e compagnie de la division Brandebourg, désignés à tort comme des des Waffen SS et présents à Alès depuis le 5 mai 1944 ; Il est interné et torturé au fort Vauban. Le 12 juillet 1944, il est exécuté d’une balle dans la tête. Son corps est précipité dans le puits de la mine de Célas à Servas (Gard). Les corps du puits de Servas sont remontés et identifiés mi-septembre 1944.

Le nom de Sully Pasquier figure sur des plaques apposées dans les gares de Nîmes et d’Alès, dans un bureau de l’arrondissement SNCF de Nîmes. Il figure également sur les monuments aux morts d’Alès et Arpaillargues-et-Aureillac, sur la plaque commémorative des morts de la seconde Guerre mondiale à Alès.

Monique Vézilier

Sources :

– https://maitron.fr/spip.php?article196186, notice PASQUIER Sully, Fernand par André Balent, version mise en ligne le 16 octobre 2017, dernière modification le 28 juin 2019.
– DAVCC Caen dossier 21P 625 582
– AERI cédérom « La Résistance dans le Gard » 2009

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