RECHERCHEZ
Fils de Francisco et d’Antonia Verdager, Antoine est maçon, il naît à Alméria en Espagne. Avant de venir en France, il habite au 9 marques de La mina à Barcelone et on peut supposer qu’il a fui l’Espagne franquiste lors de la Retirada en février 1939. On le retrouve dans une CTE (Compagnie de Travailleurs Etrangers) dans la région d’Alès. Il intègre le 5ème bataillon du FTPF de l’Isère, à partir du 15 mai 1943, où il participe au recrutement et à l’organisation. Alias Pierre Morey, il intervient dans de nombreux sabotages dans la région : usine d’aluminium à Livet-et-Gavet, destruction d’une scierie, voie ferrée Grenoble/Paris par Chambéry à Gières, centrale électrique, à Gières également, dans la nuit du 3 au 4 mai 1944. Suite à un violent accrochage avec un détachement allemand lors de cette action, il est arrêté et interné à Compiègne du 4 mai au 16 juin 1944. Il part en déportation pour Dachau (matricule 146164) jusqu’au 14 décembre, date à laquelle il est envoyé à Buchenwald. Il est libéré le 11 avril 1945 et rapatrié le 27 mai 1945.
Frédérique Doat-Vincent
Sources :
Dossier SHD Caen
RECHERCHEZ
Fils de Francisco et d’Antonia Verdager, Antoine est maçon, il naît à Alméria en Espagne. Avant de venir en France, il habite au 9 marques de La mina à Barcelone et on peut supposer qu’il a fui l’Espagne franquiste lors de la Retirada en février 1939. On le retrouve dans une CTE (Compagnie de Travailleurs Etrangers) dans la région d’Alès. Il intègre le 5ème bataillon du FTPF de l’Isère, à partir du 15 mai 1943, où il participe au recrutement et à l’organisation. Alias Pierre Morey, il intervient dans de nombreux sabotages dans la région : usine d’aluminium à Livet-et-Gavet, destruction d’une scierie, voie ferrée Grenoble/Paris par Chambéry à Gières, centrale électrique, à Gières également, dans la nuit du 3 au 4 mai 1944. Suite à un violent accrochage avec un détachement allemand lors de cette action, il est arrêté et interné à Compiègne du 4 mai au 16 juin 1944. Il part en déportation pour Dachau (matricule 146164) jusqu’au 14 décembre, date à laquelle il est envoyé à Buchenwald. Il est libéré le 11 avril 1945 et rapatrié le 27 mai 1945.
Frédérique Doat-Vincent
Sources :
Dossier SHD Caen