RECHERCHEZ
Rudolph Korner nait le 25 avril 1902 à Teschen (ou Cieszyn en Polonais) (Silésie, Pologne).
Il est déporté au camp de Dachau[i] avant le début du conflit, le 16 novembre 1938 (matricule 27380), d’où il est libéré le 24 avril 1939, victime vraisemblablement des pogroms nazis de novembre 1938 (la fameuse nuit de cristal).
Il rejoint le sud de la France afin de fuir les persécutions antisémites et il est affecté au GTE 304 (Groupement de Travailleurs Etrangers) de Langlade[ii] (Gard) et il est arrêté à Salindres (Gard).
Envoyé au camp des Milles, il est transféré au centre de regroupement des israélites à Drancy d’où il est déporté le 28 août 1942 par transport 25[iii] à destination d’Auschwitz où il est assassiné.
Son nom figure sur le mémorial de la shoah : dalle 39 – colonne – 20 – rangée 2
André FRANCISCO
[i] Le camp de Dachau est le premier ouvert, le 20 mars 1933 par Himmler pour incarcérer les opposants politiques, essentiellement communistes, puis par la suite des Juifs de Bavière, des prisonniers de guerre soviétiques ainsi que des homosexuels et Tsiganes et servira de modèle pour les autres camps ouverts par la suite.
[ii] C’est en juin 1940 que le camp des Groupes de travailleurs étrangers 304 (GTE) de Langlade a été mis en place. Il hébergea près de 200 personnes dont 80 juifs, principalement des antifascistes et des communistes allemands ou autrichiens, dont certains s’étaient battus lors de la guerre civile espagnole. À leur arrivée, ces hommes signèrent des contrats de travail avec les habitants de la Vaunage. Les internés participaient activement à la vie de la Vaunage. Ils travaillaient principalement dans la viticulture, mais certains continuaient à exercer leurs métiers d’origine : un dentiste, un pharmacien, ou encore un boulanger étaient présents à Clarensac. Cependant, en août 1942, ils furent contraints de quitter Langlade pour le camp de Beaucaire, marquant la fin d’une période plus douce que ce qui les attendait par la suite.
[iii] Le convoi 25 du 28 août 1942 déporte 280 enfants qui avaient été transférés au camp de Drancy à partir du camp de Pithiviers le 25 août. Outre ces enfants, 589 Juifs, en majorité des hommes, détenus dans les GTE (Groupes de travailleurs étrangers) font également partie de ce convoi. Des adultes, hommes et femmes complètent l’effectif du convoi. Certains avaient été transférés avec leurs enfants de Pithiviers et d’autres étaient déjà internés au camp de Drancy. À leur arrivée à Auschwitz le 31 août, seules 71 femmes sont sélectionnées pour des travaux forcés. Elles sont tatouées des numéros 18749 à 18819. Les autres déportés sont gazés dès leur arrivée au camp. Selon l’historien Serge Klarsfeld, on dénombrait 8 rescapés de ce convoi en 1945.
Sources :
Archives SHD Caen
Mémorial de la Shoah
Archives Arolsen
Yad Vachem
RECHERCHEZ
Rudolph Korner nait le 25 avril 1902 à Teschen (ou Cieszyn en Polonais) (Silésie, Pologne).
Il est déporté au camp de Dachau[i] avant le début du conflit, le 16 novembre 1938 (matricule 27380), d’où il est libéré le 24 avril 1939, victime vraisemblablement des pogroms nazis de novembre 1938 (la fameuse nuit de cristal).
Il rejoint le sud de la France afin de fuir les persécutions antisémites et il est affecté au GTE 304 (Groupement de Travailleurs Etrangers) de Langlade[ii] (Gard) et il est arrêté à Salindres (Gard).
Envoyé au camp des Milles, il est transféré au centre de regroupement des israélites à Drancy d’où il est déporté le 28 août 1942 par transport 25[iii] à destination d’Auschwitz où il est assassiné.
Son nom figure sur le mémorial de la shoah : dalle 39 – colonne – 20 – rangée 2
André FRANCISCO
[i] Le camp de Dachau est le premier ouvert, le 20 mars 1933 par Himmler pour incarcérer les opposants politiques, essentiellement communistes, puis par la suite des Juifs de Bavière, des prisonniers de guerre soviétiques ainsi que des homosexuels et Tsiganes et servira de modèle pour les autres camps ouverts par la suite.
[ii] C’est en juin 1940 que le camp des Groupes de travailleurs étrangers 304 (GTE) de Langlade a été mis en place. Il hébergea près de 200 personnes dont 80 juifs, principalement des antifascistes et des communistes allemands ou autrichiens, dont certains s’étaient battus lors de la guerre civile espagnole. À leur arrivée, ces hommes signèrent des contrats de travail avec les habitants de la Vaunage. Les internés participaient activement à la vie de la Vaunage. Ils travaillaient principalement dans la viticulture, mais certains continuaient à exercer leurs métiers d’origine : un dentiste, un pharmacien, ou encore un boulanger étaient présents à Clarensac. Cependant, en août 1942, ils furent contraints de quitter Langlade pour le camp de Beaucaire, marquant la fin d’une période plus douce que ce qui les attendait par la suite.
[iii] Le convoi 25 du 28 août 1942 déporte 280 enfants qui avaient été transférés au camp de Drancy à partir du camp de Pithiviers le 25 août. Outre ces enfants, 589 Juifs, en majorité des hommes, détenus dans les GTE (Groupes de travailleurs étrangers) font également partie de ce convoi. Des adultes, hommes et femmes complètent l’effectif du convoi. Certains avaient été transférés avec leurs enfants de Pithiviers et d’autres étaient déjà internés au camp de Drancy. À leur arrivée à Auschwitz le 31 août, seules 71 femmes sont sélectionnées pour des travaux forcés. Elles sont tatouées des numéros 18749 à 18819. Les autres déportés sont gazés dès leur arrivée au camp. Selon l’historien Serge Klarsfeld, on dénombrait 8 rescapés de ce convoi en 1945.
Sources :
Archives SHD Caen
Mémorial de la Shoah
Archives Arolsen
Yad Vachem