GOSIO Tranquilo

  • 72612 Dachau

  • Né le 3 février 1925 à Rousson (Gard)

  • Décédé le 15 décembre 1986 à Puy-l’Evêque (Lot)

Son père prénommé Battista est ouvrier-mineur, sa mère se nomme Térésa Ghidini ; tous deux sont nés en Italie, province du Piémont à Gussago. Térésa est notée non locutrice de français. Il a un frère cadet, Vitorio, né le 16 août 1926. La famille Gosio habite chemin d’Auzigues à Rousson[i].
Tranquilo exerce la profession de charpentier à Puy-l’Évêque dans le Lot, lorsqu’il est arrêté le 24 mai 1944 à Sauveterre-la-Lémance en Dordogne. Dirigé sur le camp de rassemblement de Compiègne, stalag 122, le 18 juin, il est déporté dans le convoi I.229. C’est l’un des convois les plus importants au départ de Compiègne à destination de Dachau : il est composé d’une vingtaine de wagons à bestiaux. Dans ce transport, plusieurs centaines de Français arrivent à Dachau le 20 juin.
À leur arrivée, les prisonniers, épuisés, doivent rejoindre le camp à pied, qui se trouve à 4 kilomètres[ii]. Le matricule 72612 lui est attribué, puis vient la période de quarantaine. Lorsqu’à l’automne, une épidémie de typhus se déclare, de nombreux prisonniers sont transférés vers d’autres camps. Tranquilo est transféré avec un groupe de français vers Auschwitz, le 24 novembre.
Il est enregistré par les autorités allemandes sous le nom de Gosiot Ernest ou Ernst né le 3 février 1925, à Duravel dans le Lot[iii] , et charpentier de profession : Dans plus d’un quart des cas, la nationalité réelle du déporté n’a pu être déterminée avec précision, en raison de l’absence d’informations individuelles, mais également de la pratique par le gouvernement de Vichy de la révision des naturalisations accordées depuis 1927, en vertu d’une loi du 22 juillet 1940.
Tranquilo Gosio est libéré le 27 janvier 1945, jour où les troupes de l’Armée rouge entrent dans le camp d’extermination d’Auschwitz.

Il se marie en décembre 1946 avec Paulette Lafont.  Après leur divorce, il épouse Simone Ciry.
Il décède à Puy-l’Evêque dans le Lot le 15 décembre 1986[iv].

Monique Vézilier


[i] EC Mairie de Rousson, Gard

[ii] https://museedelaresistanceenligne.org/

[iii]  https://collections.arolsen-archives.org/ Gosiot Ernest Doc ID 10651962

[iv] Insee décès

Sources :

Vous avez un complément d’informations ? N’hésitez pas nous le faire savoir.

GOSIO Tranquilo

  • 72612 Dachau

  • Né le 3 février 1925 à Rousson (Gard)

  • Décédé le 15 décembre 1986 à Puy-l’Evêque (Lot)

Son père prénommé Battista est ouvrier-mineur, sa mère se nomme Térésa Ghidini ; tous deux sont nés en Italie, province du Piémont à Gussago. Térésa est notée non locutrice de français. Il a un frère cadet, Vitorio, né le 16 août 1926. La famille Gosio habite chemin d’Auzigues à Rousson[i].
Tranquilo exerce la profession de charpentier à Puy-l’Évêque dans le Lot, lorsqu’il est arrêté le 24 mai 1944 à Sauveterre-la-Lémance en Dordogne. Dirigé sur le camp de rassemblement de Compiègne, stalag 122, le 18 juin, il est déporté dans le convoi I.229. C’est l’un des convois les plus importants au départ de Compiègne à destination de Dachau : il est composé d’une vingtaine de wagons à bestiaux. Dans ce transport, plusieurs centaines de Français arrivent à Dachau le 20 juin.
À leur arrivée, les prisonniers, épuisés, doivent rejoindre le camp à pied, qui se trouve à 4 kilomètres[ii]. Le matricule 72612 lui est attribué, puis vient la période de quarantaine. Lorsqu’à l’automne, une épidémie de typhus se déclare, de nombreux prisonniers sont transférés vers d’autres camps. Tranquilo est transféré avec un groupe de français vers Auschwitz, le 24 novembre.
Il est enregistré par les autorités allemandes sous le nom de Gosiot Ernest ou Ernst né le 3 février 1925, à Duravel dans le Lot[iii] , et charpentier de profession : Dans plus d’un quart des cas, la nationalité réelle du déporté n’a pu être déterminée avec précision, en raison de l’absence d’informations individuelles, mais également de la pratique par le gouvernement de Vichy de la révision des naturalisations accordées depuis 1927, en vertu d’une loi du 22 juillet 1940.
Tranquilo Gosio est libéré le 27 janvier 1945, jour où les troupes de l’Armée rouge entrent dans le camp d’extermination d’Auschwitz.

Il se marie en décembre 1946 avec Paulette Lafont.  Après leur divorce, il épouse Simone Ciry.
Il décède à Puy-l’Evêque dans le Lot le 15 décembre 1986[iv].

Monique Vézilier


[i] EC Mairie de Rousson, Gard

[ii] https://museedelaresistanceenligne.org/

[iii]  https://collections.arolsen-archives.org/ Gosiot Ernest Doc ID 10651962

[iv] Insee décès

Sources :

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