RECHERCHEZ
GONZALES Jean
Il nait le 25 décembre 1915 à Palmeira (La Coruña – Espagne) et entre à 16 ans dans la marine marchande. Lors de la guerre civile espagnole il s’engage auprès des Républicains en 1937 et participe à la bataille de l’Èbre, et doit fuir le régime franquiste lors de la « Retirada ». Il interné dans le camp de Saint Cyprien plage. Ne supportant pas la privation de liberté, la faim, la vie dans le camp sans hygiène et gardé par l’armée française, comme de nombreux réfugiés espagnols il s’engage dans une Compagnie de Travailleurs Etrangers (108ème CTE) et se retrouve sur le front pour construire les fortifications sur le territoire de Belfort. Fait prisonnier par les allemands le 20 avril 1940, il est interné à Delle au fronstalag 140 et au stalag XI B à Fallingbostel, (Allemagne), étant considéré dans un premier temps comme prisonnier de guerre. Son dossier est révisé, change de statut et il devient prisonnier politique comme tous les républicains espagnols (Rot Spanier). Il est remis à la Gestapo le 25 janvier 1941 et déporté à Mauthausen (matricule 5946) où Il est affecté au kommando César : construction de routes, exploitation de gravières. Il s’intègre dans la résistance espagnole où trois compagnons par baraque sont chargés d’organiser les autres en petits groupes afin de trouver la force de résister, de survivre dans la perspective d’une victoire. Cette résistance est placée sous un gouvernement unique et participe au maintien de l’ordre et de la discipline à la libération (dernier camp libéré le 5 mai 1945). A son retour de camp, il reste en France, ne pouvant retourner en Espagne du fait du régime franquiste et devient maçon, mosaïste. En 1947, il épouse Odette AMBLARD, elle aussi rescapée des camps (matricule 42163 Ravensbrück) et obtient la nationalité française en juillet 1957. Il est membre actif de la F.E.D.I.P (Fédération Espagnole des Déportés et Internés Politiques) dont il a été président quelques années dans le Gard.
Il décède en février 1996 à Nîmes
André FRANCISCO
Sources :
Arolsen
Documents familiaux
RECHERCHEZ
GONZALES Jean
Il nait le 25 décembre 1915 à Palmeira (La Coruña – Espagne) et entre à 16 ans dans la marine marchande. Lors de la guerre civile espagnole il s’engage auprès des Républicains en 1937 et participe à la bataille de l’Èbre, et doit fuir le régime franquiste lors de la « Retirada ». Il interné dans le camp de Saint Cyprien plage. Ne supportant pas la privation de liberté, la faim, la vie dans le camp sans hygiène et gardé par l’armée française, comme de nombreux réfugiés espagnols il s’engage dans une Compagnie de Travailleurs Etrangers (108ème CTE) et se retrouve sur le front pour construire les fortifications sur le territoire de Belfort. Fait prisonnier par les allemands le 20 avril 1940, il est interné à Delle au fronstalag 140 et au stalag XI B à Fallingbostel, (Allemagne), étant considéré dans un premier temps comme prisonnier de guerre. Son dossier est révisé, change de statut et il devient prisonnier politique comme tous les républicains espagnols (Rot Spanier). Il est remis à la Gestapo le 25 janvier 1941 et déporté à Mauthausen (matricule 5946) où Il est affecté au kommando César : construction de routes, exploitation de gravières. Il s’intègre dans la résistance espagnole où trois compagnons par baraque sont chargés d’organiser les autres en petits groupes afin de trouver la force de résister, de survivre dans la perspective d’une victoire. Cette résistance est placée sous un gouvernement unique et participe au maintien de l’ordre et de la discipline à la libération (dernier camp libéré le 5 mai 1945). A son retour de camp, il reste en France, ne pouvant retourner en Espagne du fait du régime franquiste et devient maçon, mosaïste. En 1947, il épouse Odette AMBLARD, elle aussi rescapée des camps (matricule 42163 Ravensbrück) et obtient la nationalité française en juillet 1957. Il est membre actif de la F.E.D.I.P (Fédération Espagnole des Déportés et Internés Politiques) dont il a été président quelques années dans le Gard.
Il décède en février 1996 à Nîmes
André FRANCISCO
Sources :
Arolsen
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