BRUNEL Edmond 

  • 40499   Buchenwald

  • Né le 3 décembre 1876 à Revens (Gard)

  • Décédé à Nîmes le 22 juillet 1968

Edmond Gustave François nait le 3 décembre 1876 à Revens (Gard), fils de Joseph Brunel, instituteur âgé de 30 ans et de Marie Bion âgée de 25 ans. Il sera lui aussi instituteur.

Il épouse à Alzon (Gard) Marie Arjailles le 9 avril 1901 et sera affecté tour à tour à Ste Cécile d’Andorge en 1903 et Aimargues en 1919.

Il est incorporé le 14 décembre 1914 dans les services auxiliaires (suite à séquelles de trépanation au front), il passe au 58ème RI le 29 avril 1915 et nommé caporal fourrier le 6 août 1915 au 40ème RI, toutefois il demande à remettre ses galons et devient soldat de 1° classe, mais redevient caporal-chef en décembre 1916. Il sera démobilisé au grade de sous-lieutenant.

Pendant la 2ème guerre mondiale, il réside à Nîmes, 3 rue de st Gilles et participe activement à la résistance :

– radio patrie de décembre 1941 à mai 1943. Selon la Fondation de la France Libre « Radio Patrie » est un « Poste noir » créé par les services britanniques à l’insu du général de Gaulle afin de guider la Résistance intérieure depuis l’Angleterre, « Radio-Patrie » commence à émettre cinq minutes quotidiennement à partir du 1er octobre 1942, avant de passer à un quart d’heure le 8 décembre suivant. Elle est animée par André Gillois, bientôt rejoint par le comédien Claude Dauphin (1903-1978) et sa sœur Francine Legrand (1914-1970).

– réseau F 2 de la France Combattante : de novembre 1942 au 28 mai 1943 ; réseau Franco polonais de résistance et d’aide aux passages clandestins vers l’Espagne puis l’Angleterre

– chef départemental des 2 réseaux jusqu’à son arrestation.

D’après son arrière-petit-fils, il est franc maçon[i] ce qui peut expliquer son arrestation sur dénonciation, le 28 mai 1943, par la gestapo à son domicile, sous le pseudo « d’Artagnan ».

Il est incarcéré caserne Montcalm à Nîmes le 28 mai, puis à la prison st Pierre à Marseille du 6 juin au 17 décembre 1943 d’où il est envoyé à Compiègne avant d’être déporté à Buchenwald le 17 janvier 1944 sous le matricule 40449.

Devant l’avance des alliés, il est évacué le 11 avril vers le sud, à pied par les routes en « colonne d’extermination » jusqu’en Bavière où il est libéré le 27 avril 1945 à Cham par l’armée américaine et rapatrié le 7 mai par le centre de Boulay (Meuse).

Il obtiendra le statut de déporté résistant le 15 juin 1950 et sera décoré Chevalier de la légion d’honneur (décret du 28/2/49 paru au JO le 19 juin 1949), de la résistance et de la croix de guerre avec palmes

Il décède à Pézenas le 22 juillet 1968.

André FRANCISCO 

[i]http://www.ajpn.org/commune-Nimes-30189.html  : A Nîmes, les francs-maçons de la loge Liberté devenue clandestine se regroupent autour Edmond Brunel, Marius Cournier… et mettent en place des réseaux de renseignement et des mouvements de Résistance dans le Gard.

Sources :

Dossier SHD Caen 21 P 660 055

Généanet

Archives Arolsen matricule 40499

Dossier matriculaire ; archives du Gard : matricule 2610 – classe 1896

Vous avez un complément d’informations ? N’hésitez pas nous le faire savoir.

BRUNEL Edmond 

  • 40499   Buchenwald

  • Né le 3 décembre 1876 à Revens (Gard)

  • Décédé à Nîmes le 22 juillet 1968

Edmond Gustave François nait le 3 décembre 1876 à Revens (Gard), fils de Joseph Brunel, instituteur âgé de 30 ans et de Marie Bion âgée de 25 ans. Il sera lui aussi instituteur.

Il épouse à Alzon (Gard) Marie Arjailles le 9 avril 1901 et sera affecté tour à tour à Ste Cécile d’Andorge en 1903 et Aimargues en 1919.

Il est incorporé le 14 décembre 1914 dans les services auxiliaires (suite à séquelles de trépanation au front), il passe au 58ème RI le 29 avril 1915 et nommé caporal fourrier le 6 août 1915 au 40ème RI, toutefois il demande à remettre ses galons et devient soldat de 1° classe, mais redevient caporal-chef en décembre 1916. Il sera démobilisé au grade de sous-lieutenant.

Pendant la 2ème guerre mondiale, il réside à Nîmes, 3 rue de st Gilles et participe activement à la résistance :

– radio patrie de décembre 1941 à mai 1943. Selon la Fondation de la France Libre « Radio Patrie » est un « Poste noir » créé par les services britanniques à l’insu du général de Gaulle afin de guider la Résistance intérieure depuis l’Angleterre, « Radio-Patrie » commence à émettre cinq minutes quotidiennement à partir du 1er octobre 1942, avant de passer à un quart d’heure le 8 décembre suivant. Elle est animée par André Gillois, bientôt rejoint par le comédien Claude Dauphin (1903-1978) et sa sœur Francine Legrand (1914-1970).

– réseau F 2 de la France Combattante : de novembre 1942 au 28 mai 1943 ; réseau Franco polonais de résistance et d’aide aux passages clandestins vers l’Espagne puis l’Angleterre

– chef départemental des 2 réseaux jusqu’à son arrestation.

D’après son arrière-petit-fils, il est franc maçon[i] ce qui peut expliquer son arrestation sur dénonciation, le 28 mai 1943, par la gestapo à son domicile, sous le pseudo « d’Artagnan ».

Il est incarcéré caserne Montcalm à Nîmes le 28 mai, puis à la prison st Pierre à Marseille du 6 juin au 17 décembre 1943 d’où il est envoyé à Compiègne avant d’être déporté à Buchenwald le 17 janvier 1944 sous le matricule 40449.

Devant l’avance des alliés, il est évacué le 11 avril vers le sud, à pied par les routes en « colonne d’extermination » jusqu’en Bavière où il est libéré le 27 avril 1945 à Cham par l’armée américaine et rapatrié le 7 mai par le centre de Boulay (Meuse).

Il obtiendra le statut de déporté résistant le 15 juin 1950 et sera décoré Chevalier de la légion d’honneur (décret du 28/2/49 paru au JO le 19 juin 1949), de la résistance et de la croix de guerre avec palmes

Il décède à Pézenas le 22 juillet 1968.

André FRANCISCO 

[i]http://www.ajpn.org/commune-Nimes-30189.html  : A Nîmes, les francs-maçons de la loge Liberté devenue clandestine se regroupent autour Edmond Brunel, Marius Cournier… et mettent en place des réseaux de renseignement et des mouvements de Résistance dans le Gard.

Sources :

Dossier SHD Caen 21 P 660 055

Généanet

Archives Arolsen matricule 40499

Dossier matriculaire ; archives du Gard : matricule 2610 – classe 1896

Vous avez un complément d’informations ? N’hésitez pas nous le faire savoir.