RECHERCHEZ
FAMILLE BRANEVITCH – GOLDENBERG
BRANEVITCH Zacharie, Henri est né le 12 janvier 1890 à Odessa (Russie, aujourd’hui Ukraine) et il est domicilié à Marseille, 61 rue Terusse. Commerçant tailleur, il épouse Léonie GOLDENBERG, sans profession, le 5 septembre 1922 en mairie de Nîmes. Il est le fils de Samuel BRANEVITCH et d’Orma BRANEVITCH domiciliés à Nîmes, 4 rue Crémieux. Il a deux enfants : Samuel et Annie.
En 1942, après un séjour à Nîmes chez ses parents, la famille doit fuir pour se réfugier à Pralognan (Savoie) par peur d’être dénoncée. C’est là qu’il est arrêté avec sa famille le 27 décembre 1943 par la gestapo. Il est envoyé au centre de regroupement des israélites à Drancy par convoi LA 4324 LA 4188 le 28 décembre 1943 sous le matricule 10444. Son carnet de fouille précise qu’il a été spolié à l’arrivée à Drancy d’une montre, d’un bracelet or, d’une bague sertie ainsi que de la somme de 103.175 francs (soit près de 27.500 euros 2023). Il est déporté à Auschwitz le 20 décembre par convoi n° 66 et déclaré disparu le 25 janvier 1944 à l’âge de 44 ans. Il sera reconnu déporté politique [i]
Son nom figure sur le mur des noms du mémorial de la Shoah : dalle 6 – colonne 2 – rangée 3
Danièle AGUILAR
[i] Déporté Politique : Décision du Ministère des Anciens Combattants et Victimes de guerre « Déportée Politique » Dossier 76533.Le 21 avril 1954 le Ministère des Anciens Combattants et Victimes de guerre a communiqué à Mr le Directeur Interdépartemental des Anciens Combattants et Victimes de guerre à Marseille que d’après une liste de déportés transmise par l’AVON de Nîmes, que Zacharie BRANEVITCH a été arrêté en décembre 1943 au motif d’être Israélite
Sources :
Mémorial de la Shoah dont photo
Témoignages de Mr Albert REVERS, Maire de Pralognan et de Mr BLANC (propriétaire) obtenus par la gendarmerie et transmis à Mr le Directeur départemental des Anciens Combattants à Nîmes le 6 février 1952 :
« La famille BRANEVITCH et GOLDENBERG a résidé à Pralognan de 1942 à 1943.
Personnes de bonne moralité et d’aucun groupe politique. Elle a fui la ville de Nîmes de peur d’être dénoncée. »
RECHERCHEZ
FAMILLE BRANEVITCH – GOLDENBERG
BRANEVITCH Zacharie, Henri est né le 12 janvier 1890 à Odessa (Russie, aujourd’hui Ukraine) et il est domicilié à Marseille, 61 rue Terusse. Commerçant tailleur, il épouse Léonie GOLDENBERG, sans profession, le 5 septembre 1922 en mairie de Nîmes. Il est le fils de Samuel BRANEVITCH et d’Orma BRANEVITCH domiciliés à Nîmes, 4 rue Crémieux. Il a deux enfants : Samuel et Annie.
En 1942, après un séjour à Nîmes chez ses parents, la famille doit fuir pour se réfugier à Pralognan (Savoie) par peur d’être dénoncée. C’est là qu’il est arrêté avec sa famille le 27 décembre 1943 par la gestapo. Il est envoyé au centre de regroupement des israélites à Drancy par convoi LA 4324 LA 4188 le 28 décembre 1943 sous le matricule 10444. Son carnet de fouille précise qu’il a été spolié à l’arrivée à Drancy d’une montre, d’un bracelet or, d’une bague sertie ainsi que de la somme de 103.175 francs (soit près de 27.500 euros 2023). Il est déporté à Auschwitz le 20 décembre par convoi n° 66 et déclaré disparu le 25 janvier 1944 à l’âge de 44 ans. Il sera reconnu déporté politique [i]
Son nom figure sur le mur des noms du mémorial de la Shoah : dalle 6 – colonne 2 – rangée 3
Danièle AGUILAR
[i] Déporté Politique : Décision du Ministère des Anciens Combattants et Victimes de guerre « Déportée Politique » Dossier 76533.Le 21 avril 1954 le Ministère des Anciens Combattants et Victimes de guerre a communiqué à Mr le Directeur Interdépartemental des Anciens Combattants et Victimes de guerre à Marseille que d’après une liste de déportés transmise par l’AVON de Nîmes, que Zacharie BRANEVITCH a été arrêté en décembre 1943 au motif d’être Israélite
Sources :
Mémorial de la Shoah dont photo
Témoignages de Mr Albert REVERS, Maire de Pralognan et de Mr BLANC (propriétaire) obtenus par la gendarmerie et transmis à Mr le Directeur départemental des Anciens Combattants à Nîmes le 6 février 1952 :
« La famille BRANEVITCH et GOLDENBERG a résidé à Pralognan de 1942 à 1943.
Personnes de bonne moralité et d’aucun groupe politique. Elle a fui la ville de Nîmes de peur d’être dénoncée. »