BOURRIER Guy

  • 37610 Neuengamme

  • Né le 29 mai 1918 à Alès

  • Décédé le 29 mars 1945 à Bremen

Guy Bourrier nait le 29 mai 1918 à Alès, fils d’Elie et de Denise Balp, institutrice. Nouveau diplômé de l’École normale d’instituteur, il est, au moment de la mobilisation en septembre 1939, élève à l’École d’application de l’Artillerie de Poitiers d’où il sort avec le grade d’aspirant. Mobilisé, il est fait prisonnier en mai 1940. En 1943 Guy Bourrier est rapatrié sanitaire. Il est célibataire et avec son jeune frère ils rejoignent un maquis de Haute-Savoie. Au cours d’un engagement le 3 janvier 1944 son jeune frère est tué. De retour à Montpellier Guy occupe un emploi dans le service des « réfugiés de la Marne » à la mairie dans le quartier des Aubes, rue du Temple à Montpellier.
Suite à une dénonciation, il est arrêté le 21 juin 1944 par la Gestapo dans le bureau du Service des évacuations de la mairie de Montpellier au moment où il remettait des cartes d’identité à un groupe de réfractaires. Incarcéré à la prison militaire allemande de la 32ème, le 29 juin 1944 il est transféré au camp de rassemblement de Compiègne-Royallieu. Le 15 juillet 1944 il est déporté dans le convoi I.247 à Neuengamme où il arrive le 18 juillet 1944. La période de quarantaine passée il est affecté le 7 août au Kommando de Bremen-Farge (construction de sous-marins et de réservoirs d’huile Valentin) puis au Kommando Bremen-Osterort-Hornisse où il décède le 29 mars 1945 à l’infirmerie du camp.

 

Monique Vézilier

Sources :

Mémorial AFMD
21 P 429 518DAVCC Caen, dossier de déporté de Guy Bourrier
Arolsen dossier 3639723 et 130587341 de Guy Bourrier

Vous avez un complément d’informations ? N’hésitez pas nous le faire savoir.

BOURRIER Guy

  • 37610 Neuengamme

  • Né le 29 mai 1918 à Alès

  • Décédé le 29 mars 1945 à Bremen

Guy Bourrier nait le 29 mai 1918 à Alès, fils d’Elie et de Denise Balp, institutrice. Nouveau diplômé de l’École normale d’instituteur, il est, au moment de la mobilisation en septembre 1939, élève à l’École d’application de l’Artillerie de Poitiers d’où il sort avec le grade d’aspirant. Mobilisé, il est fait prisonnier en mai 1940. En 1943 Guy Bourrier est rapatrié sanitaire. Il est célibataire et avec son jeune frère ils rejoignent un maquis de Haute-Savoie. Au cours d’un engagement le 3 janvier 1944 son jeune frère est tué. De retour à Montpellier Guy occupe un emploi dans le service des « réfugiés de la Marne » à la mairie dans le quartier des Aubes, rue du Temple à Montpellier.
Suite à une dénonciation, il est arrêté le 21 juin 1944 par la Gestapo dans le bureau du Service des évacuations de la mairie de Montpellier au moment où il remettait des cartes d’identité à un groupe de réfractaires. Incarcéré à la prison militaire allemande de la 32ème, le 29 juin 1944 il est transféré au camp de rassemblement de Compiègne-Royallieu. Le 15 juillet 1944 il est déporté dans le convoi I.247 à Neuengamme où il arrive le 18 juillet 1944. La période de quarantaine passée il est affecté le 7 août au Kommando de Bremen-Farge (construction de sous-marins et de réservoirs d’huile Valentin) puis au Kommando Bremen-Osterort-Hornisse où il décède le 29 mars 1945 à l’infirmerie du camp.

 

Monique Vézilier

Sources :

Mémorial AFMD
21 P 429 518DAVCC Caen, dossier de déporté de Guy Bourrier
Arolsen dossier 3639723 et 130587341 de Guy Bourrier

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