BIRMAN Jacqueline

  • Auschwitz

  • Née le 15 novembre 1898 à Paris

  • Décédée le 13 février 1944 à Auschwitz

Jacqueline Birman est la mère d’Anne, Catherine, et Marie, qui connurent avec elle le même funeste sort. Fille d’André Saglier et de Suzanne Hachenburger, elle épouse Jacques Birman  le 20 mars 1920. Etablis d’abord à Paris rue de la Pompe dans le 16ème  arrondissement, ils s’installent ensuite à St Germain en Laye, 15 rue de Noailles.

Devant la menace grandissante envers les israélites – bien que Jacqueline soit catholique –,  la famille déménage en zone libre en octobre 1942,  à Villeneuve-lès-Avignon, dans la maison dite « La Coquille », boulevard Pasteur. Elle y sera arrêtée le 17 juillet 1943, emmenée à Avignon, puis à la prison St Pierre de Marseille.

Durant l’automne, Jacqueline sera affectée, comme ses filles et son mari, au « dépôt Lévitan », camp de travail forcé annexe à Drancy, situé dans le magasin sis 85-87 Faubourg St Martin, dans le 10ème arrondissement de Paris. Cet ancien magasin de meubles, dont le fondateur  juif a été exproprié, devient le Lager-Ost (Camp  Est) où sont entreposés les meubles et objets pillés dans les habitations des juifs. Les détenus  juifs classés comme conjoints d’aryens, demi ou quart de juif, sont loués à Dienstelle Western  pour trier  et ranger les montagnes de biens spoliés, avant leur expédition en Allemagne.

Transférée à Drancy le 8 février 1944, toute la famille – Jacques le père, Jacqueline la mère, les trois filles – part dans le convoi 68 pour Auschwitz le 10 févier 1944, et est assassinée trois jours plus tard, le 13 février 1944.

Frédérique Doat-Vincent

Sources

– Dossier Caen
http://bdi.memorialdelashoah.org
– Photo : mémorial de la Shoah

Vous avez un complément d’informations ? N’hésitez pas nous le faire savoir.

BIRMAN Jacqueline

  • Auschwitz

  • Née le 15 novembre 1898 à Paris

  • Décédée le 13 février 1944 à Auschwitz

Jacqueline Birman est la mère d’Anne, Catherine, et Marie, qui connurent avec elle le même funeste sort. Fille d’André Saglier et de Suzanne Hachenburger, elle épouse Jacques Birman  le 20 mars 1920. Etablis d’abord à Paris rue de la Pompe dans le 16ème  arrondissement, ils s’installent ensuite à St Germain en Laye, 15 rue de Noailles.

Devant la menace grandissante envers les israélites – bien que Jacqueline soit catholique –,  la famille déménage en zone libre en octobre 1942,  à Villeneuve-lès-Avignon, dans la maison dite « La Coquille », boulevard Pasteur. Elle y sera arrêtée le 17 juillet 1943, emmenée à Avignon, puis à la prison St Pierre de Marseille.

Durant l’automne, Jacqueline sera affectée, comme ses filles et son mari, au « dépôt Lévitan », camp de travail forcé annexe à Drancy, situé dans le magasin sis 85-87 Faubourg St Martin, dans le 10ème arrondissement de Paris. Cet ancien magasin de meubles, dont le fondateur  juif a été exproprié, devient le Lager-Ost (Camp  Est) où sont entreposés les meubles et objets pillés dans les habitations des juifs. Les détenus  juifs classés comme conjoints d’aryens, demi ou quart de juif, sont loués à Dienstelle Western  pour trier  et ranger les montagnes de biens spoliés, avant leur expédition en Allemagne.

Transférée à Drancy le 8 février 1944, toute la famille – Jacques le père, Jacqueline la mère, les trois filles – part dans le convoi 68 pour Auschwitz le 10 févier 1944, et est assassinée trois jours plus tard, le 13 février 1944.

Frédérique Doat-Vincent

Sources

– Dossier Caen
http://bdi.memorialdelashoah.org
– Photo : mémorial de la Shoah

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