RECHERCHEZ
OBSERVATIONS :
La liste des déportés(es) de notre site ayant un rapport avec le Gard est issue de diverses sources : archives départementales, liste des fédérations de déportés(es) créées au lendemain de la guerre, témoignages oraux de maires du Gard, Yad Vashem, archives Service Historique de la Défense de Caen, témoignages écrits de déporté(es), nos propres études …). Cependant, malgré nos recherches nous n’avons pu certifier le parcours de Jean Tarnus dans le Gard. Nous faisons le choix par respect pour cette personne de publier ses éléments de biographie sous réserve d’informations complémentaires.
Fils de Léandre, mineur, et de Christine Picard ; Jean Marie est mineur mécanicien et militant communiste, adhérent dès 1928 aux Jeunesses communistes, puis au Parti en 1932.
Début 1941, il participe à la formation du groupe FTPF dans sa ville natale : recrutement, diffusion de tracts. Ouvrier dans la mine d’Amermont-Dommary, il diffuse un esprit anti-allemand et incite ses camarades à entrer dans la lutte contre l’ennemi. Repéré par les services de contrôle allemands, il est arrêté à Barancourt le 21 juin 1941. Il est à Verdun jusqu’au 23, et envoyé à Compiègne le 26 juin 1941 jusqu’au 12 juin 1942 (délai relativement long pour une incarcération à Compiègne qui est habituellement l’antichambre d’une déportation imminente). Le 14 juin 1942 il est déporté à Auschwitz. Le 28 août 1944 il est envoyé à Flossenbürg (matricule 19881) et le 13 septembre au kommando de Dresden où après une marche d’évacuation il est libéré le 8 mai 1945 à Velesin. Il est rapatrié le 30 mai 1945 via Nancy.
Il décède à Montpelier le 14 août 1981.
Frédérique Doat-Vincent
Sources :
Dossier Caen
Site Le Maîtron – https://maitron.fr – article 174609, notice Tarnus Jean par Julien Lucchini – 18 juillet 2015
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OBSERVATIONS :
La liste des déportés(es) de notre site ayant un rapport avec le Gard est issue de diverses sources : archives départementales, liste des fédérations de déportés(es) créées au lendemain de la guerre, témoignages oraux de maires du Gard, Yad Vashem, archives Service Historique de la Défense de Caen, témoignages écrits de déporté(es), nos propres études …). Cependant, malgré nos recherches nous n’avons pu certifier le parcours de Jean Tarnus dans le Gard. Nous faisons le choix par respect pour cette personne de publier ses éléments de biographie sous réserve d’informations complémentaires.
Fils de Léandre, mineur, et de Christine Picard ; Jean Marie est mineur mécanicien et militant communiste, adhérent dès 1928 aux Jeunesses communistes, puis au Parti en 1932.
Début 1941, il participe à la formation du groupe FTPF dans sa ville natale : recrutement, diffusion de tracts. Ouvrier dans la mine d’Amermont-Dommary, il diffuse un esprit anti-allemand et incite ses camarades à entrer dans la lutte contre l’ennemi. Repéré par les services de contrôle allemands, il est arrêté à Barancourt le 21 juin 1941. Il est à Verdun jusqu’au 23, et envoyé à Compiègne le 26 juin 1941 jusqu’au 12 juin 1942 (délai relativement long pour une incarcération à Compiègne qui est habituellement l’antichambre d’une déportation imminente). Le 14 juin 1942 il est déporté à Auschwitz. Le 28 août 1944 il est envoyé à Flossenbürg (matricule 19881) et le 13 septembre au kommando de Dresden où après une marche d’évacuation il est libéré le 8 mai 1945 à Velesin. Il est rapatrié le 30 mai 1945 via Nancy.
Il décède à Montpelier le 14 août 1981.
Frédérique Doat-Vincent
Sources :
Dossier Caen
Site Le Maîtron – https://maitron.fr – article 174609, notice Tarnus Jean par Julien Lucchini – 18 juillet 2015