Alcide, Léopold Pougnet est le fils de Blaise Alcide, ouvrier mineur et de Philippine, Valérie Gineste. Requis par le Service du Travail Obligatoire, Alcide Pougnet fait une demande de passeport pour aller travailler en Allemagne le 10 février 1943 à Nîmes[1]. Il est enregistré le 19 février auprès du Wirtschaftsamt (Bureau des affaires économiques) de Fürth en Bavière. Il arrive à destination le 22 février 1943 et travaille dans l’usine Nobel de Fürth jusqu’à son incarcération, pour insubordination, dans la prison de Nuremberg du 2 au 5 février 1945 d’où il est transféré dans un camp disciplinaire. Le 8 avril 1945, le Stapo de Nuremberg le dirige sur le KL de Flossenbürg où il arrive le 9 avril. Il reçoit le matricule 89771. Le camp est évacué les 19 et 20 avril 1945. De 14 à 15000 détenus, en colonnes par 5, sont partis à pied vers le Sud. Près de la moitié est décimée durant cette marche. Il est libéré́ le 23 avril 1945 par l’armée américaine dans la région de Cham[2].

Alcide Pougnet épouse Mireille, Pierrette Soulier à Nîmes le 25 septembre 1948. Le couple divorce en mai 1956 et en octobre de la même année il se remarie avec Marguerite, Louise Bardini.

Il décède le 14 mars 2011 à Entraigues-sur-la-Sorgue dans le Vaucluse[3].

Monique Vézilier

[1] DAVCC Caen, dossier de Pougnet Alcide 21 P 663 826

[2] https://asso-flossenburg.com/

[3]ADG – EC

Sources :