RECHERCHEZ
Fils de Jean et de Delphine Kugener, Germain Nicolas naît à Florange Ebange en Moselle le 11 juin 1922. Alors jeune gardien d’usine, célibataire, il passe clandestinement la frontière et se trouve en France non occupée le 21 septembre 1942. Il s’agit d’abord pour lui de se soustraire à l’incorporation dans l’armée allemande, exigée de tous les Alsaciens et Mosellans, mais aussi de combattre l’ennemi. Il s’est en effet engagé volontaire dans le 151ème régiment d’infanterie de Lons-le-Saunier, régiment qui sera un vivier d’engagés dans la résistance. Le régiment dissous et sa mise en congé d’armistice le 1er mars 1943, Germain Plontz rejoint un ami à Montfrin dans le Gard, qui abritait un QG allemand. Il y est arrêté par la Wehrmacht au motif de désertion le 23 août 1943. Emprisonné tout d’abord dans le camp de rééducation de Schirmeck (ouvert par les Allemands le 2 août 1940), il est ensuite envoyé dans le seul camp de concentration nazi en France : le Struthof, sur la commune de Natzweiler, affecté au Kommando de Iffezheim (matricule 7015). Les travaux des détenus consistent essentiellement dans le chargement et le déchargement de matériel, de vivres dans de grands dépôts de ravitaillement de la SS. Néanmoins, les conditions de vie et de travail y sont assez bonnes Les détenus du camp sont évacués le 10 avril 1945 par camions vers Dachau où ils arrivent le 13 avril. Germain Plontz est immatriculé 149410. Il survivra et connaîtra la libération de ce camp par l’avance alliée, le 5 mai 1945.
Il décèdera le 2 août 1995 à Yutz (Moselle)
Frédérique Doat Vincent
Sources :
Archives SHD Caen
INSEE
Livre mémorial FMD
RECHERCHEZ
Fils de Jean et de Delphine Kugener, Germain Nicolas naît à Florange Ebange en Moselle le 11 juin 1922. Alors jeune gardien d’usine, célibataire, il passe clandestinement la frontière et se trouve en France non occupée le 21 septembre 1942. Il s’agit d’abord pour lui de se soustraire à l’incorporation dans l’armée allemande, exigée de tous les Alsaciens et Mosellans, mais aussi de combattre l’ennemi. Il s’est en effet engagé volontaire dans le 151ème régiment d’infanterie de Lons-le-Saunier, régiment qui sera un vivier d’engagés dans la résistance. Le régiment dissous et sa mise en congé d’armistice le 1er mars 1943, Germain Plontz rejoint un ami à Montfrin dans le Gard, qui abritait un QG allemand. Il y est arrêté par la Wehrmacht au motif de désertion le 23 août 1943. Emprisonné tout d’abord dans le camp de rééducation de Schirmeck (ouvert par les Allemands le 2 août 1940), il est ensuite envoyé dans le seul camp de concentration nazi en France : le Struthof, sur la commune de Natzweiler, affecté au Kommando de Iffezheim (matricule 7015). Les travaux des détenus consistent essentiellement dans le chargement et le déchargement de matériel, de vivres dans de grands dépôts de ravitaillement de la SS. Néanmoins, les conditions de vie et de travail y sont assez bonnes Les détenus du camp sont évacués le 10 avril 1945 par camions vers Dachau où ils arrivent le 13 avril. Germain Plontz est immatriculé 149410. Il survivra et connaîtra la libération de ce camp par l’avance alliée, le 5 mai 1945.
Il décèdera le 2 août 1995 à Yutz (Moselle)
Frédérique Doat Vincent
Sources :
Archives SHD Caen
INSEE
Livre mémorial FMD