PLANCHON Aimé

  • Camps de Cuneo et Fossano en Italie

  • Né le 6 juillet 1919 à Nîmes

  • Décédé le 27 mai 2000 à Antibes

Né le 6 juillet 1919 à Nîmes – Décédé le 27 mai 2000 à Antibes

Aimé Numa est le fils d’Aimé, Baptiste Planchon et Marthe, Caline Chabrier. Réfractaire au STO, il est employé de soierie à Caluire (Rhône). Il rejoint les FFI dans l’Armée Secrète de Rumilly (Haute-Savoie) ; le 12 mai 1943, il gagne le maquis de la Montagne des Princes près de Droisy[1]. Il y est arrêté dès le 28 mai 1943 et condamné par le tribunal militaire de la 4ème armée italienne d’occupation siégeant à Breil (Alpes-Maritimes). Le motif est sans appel : « participation à bandes armées et acte de guerre contre les troupes d’occupation ». Partant de Breil, il est déporté le 2 août 1943 dans la région du Piémont, d’abord à Cuneo jusqu’à fin octobre 1943 puis à Fossano jusqu’au 5 juillet 1944. Il s’en évade le 6 juillet 1944 pour deux maquis italiens : les garibaldiens jusqu’en mars 1945, puis une formation militaire autonome italienne jusqu’à la reddition allemande en Italie, le 2 mai 1945.  Il est rapatrié le 24 mai 1945 et un an après, le 11 mai, donc presque jour pour jour, se marie à Nîmes avec Suzanne Madeleine Mivière. Aimé Planchon a été décoré de la Légion d’Honneur, a reçu la médaille Militaire et plusieurs autres décorations françaises et italiennes.

Il décèdera le 27 mai 2000 à Antibes

Frédérique Doat-Vincent

[1] Attesté le 18 mars 1953 par un certificat du Général de Brigade Vallette d’Osia, ancien chef de la Haute-Savoie en 1943.

Sources :

Archives SHD Caen
INSEE
Livre mémorial FMD

Vous avez un complément d’informations ? N’hésitez pas nous le faire savoir.

PLANCHON Aimé

  • Camps de Cuneo et Fossano en Italie

  • Né le 6 juillet 1919 à Nîmes

  • Décédé le 27 mai 2000 à Antibes

Né le 6 juillet 1919 à Nîmes – Décédé le 27 mai 2000 à Antibes

Aimé Numa est le fils d’Aimé, Baptiste Planchon et Marthe, Caline Chabrier. Réfractaire au STO, il est employé de soierie à Caluire (Rhône). Il rejoint les FFI dans l’Armée Secrète de Rumilly (Haute-Savoie) ; le 12 mai 1943, il gagne le maquis de la Montagne des Princes près de Droisy[1]. Il y est arrêté dès le 28 mai 1943 et condamné par le tribunal militaire de la 4ème armée italienne d’occupation siégeant à Breil (Alpes-Maritimes). Le motif est sans appel : « participation à bandes armées et acte de guerre contre les troupes d’occupation ». Partant de Breil, il est déporté le 2 août 1943 dans la région du Piémont, d’abord à Cuneo jusqu’à fin octobre 1943 puis à Fossano jusqu’au 5 juillet 1944. Il s’en évade le 6 juillet 1944 pour deux maquis italiens : les garibaldiens jusqu’en mars 1945, puis une formation militaire autonome italienne jusqu’à la reddition allemande en Italie, le 2 mai 1945.  Il est rapatrié le 24 mai 1945 et un an après, le 11 mai, donc presque jour pour jour, se marie à Nîmes avec Suzanne Madeleine Mivière. Aimé Planchon a été décoré de la Légion d’Honneur, a reçu la médaille Militaire et plusieurs autres décorations françaises et italiennes.

Il décèdera le 27 mai 2000 à Antibes

Frédérique Doat-Vincent

[1] Attesté le 18 mars 1953 par un certificat du Général de Brigade Vallette d’Osia, ancien chef de la Haute-Savoie en 1943.

Sources :

Archives SHD Caen
INSEE
Livre mémorial FMD

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