RECHERCHEZ
André Pic est le fils d’Albin, cultivateur, et d’Eulalie née Rousset. Employé de Banque à Montpellier, il est marié à Yvonne née Reymond, ils ont deux enfants et habitent 2 allée des arts. Mobilisé en 1939, il doit partir en Syrie, mais en mars 1940 naît leur troisième enfant, il est démobilisé. Il s’engage dans la résistance, participe à des coups de main dans des mairies pour récupérer des tickets d’alimentation, à la fourniture de renseignements au réseau Cotre, distribution de tracts et journaux clandestins Combat, Libération avant d’intégrer le maquis Stalingrad[i]. Suite à une infiltration de son groupe, il est arrêté le 8 avril 1944 par trois agents en civil sur son lieu de travail « La Compagnie Algérienne ». Emmené au Clos St Antonin, villa des Rosiers, située avenue de Castelnau dans le quartier des Beaux-Arts de Montpellier il y retrouve tout son groupe. D’abord incarcéré dans la prison militaire d’où il est transporté dans une camionnette jusqu’à Narbonne puis dans un train en direction du camp de transit de Compiègne-Royallieu dans l’Oise où Il arrive le 17 avril 1944. Le 12 mai, André Pic est dans le convoi I.211 qui conduit 2073 hommes dont 2038 Français à Buchenwald où ils arrivent le 14 mai. Seuls 725 de ces déportés reviendront. La période de quarantaine passée André Pic est affecté à différents Kommandos : atelier de reliure, construction d’abris pour les détenus, déchargement de matériel, chantier, avant d’être assigné fin octobre aux cuisines des détenus, ce qui lui permet de venir en aide à ses codétenus. Le 11 avril 1945 c’est la libération du camp par l’armée américaine1. André Pic est rapatrié. Il est de retour à Montpellier en mai. Le Centre Régional d’Histoire de la Résistance et de la Déportation de Castelnau-le-Lez (Hérault) expose sa veste rayée de déporté, des objets du camp, des poèmes et témoignages.
André Pic est décédé à Nîmes le 25 août 1977[ii]
Monique Vézilier
[i] pierresvives – Le parcours d’André Pic Centre régional de la Résistance et de la Déportation, doc 14 -Cl. Christophe Cordier.
[ii] https://ww.insee.fr
https://collections.arolsen-archives Doc ID 6828543
Sources :
Dossier Caen n°21P 526 083.
Photo extraite de l’ouvrage « Drancy-Auschwitz, 1942-1944, Juifs de Belgique déportés via la France », Malines, Kazerne Dossin
J.O. du 31 juillet 1997, mentionnant la mort en déportation de Max Piotrkowski
J.O. du 11 janvier 1926 mentionnant la naturalisation de Max Piotrkowski et celle de Grynoch Esther-Mirla,épouse Piotrkowski
Site Gallica-BNF : annuaire Didot-Bottin du 11/01/1926 inscrivant la profession de chapelier au nom de M. Piotrkowski, rue d’Avron à Paris 20ème.
Archives de la ville d’Anvers (site : https://felixarchief.antwerpen.be/)
Etat civil Paris 4ème (acte naissance Marcelle Piotrkowski)
Archives départementales du Gard (Fichier des Juifs 1941)
RECHERCHEZ
André Pic est le fils d’Albin, cultivateur, et d’Eulalie née Rousset. Employé de Banque à Montpellier, il est marié à Yvonne née Reymond, ils ont deux enfants et habitent 2 allée des arts. Mobilisé en 1939, il doit partir en Syrie, mais en mars 1940 naît leur troisième enfant, il est démobilisé. Il s’engage dans la résistance, participe à des coups de main dans des mairies pour récupérer des tickets d’alimentation, à la fourniture de renseignements au réseau Cotre, distribution de tracts et journaux clandestins Combat, Libération avant d’intégrer le maquis Stalingrad[i]. Suite à une infiltration de son groupe, il est arrêté le 8 avril 1944 par trois agents en civil sur son lieu de travail « La Compagnie Algérienne ». Emmené au Clos St Antonin, villa des Rosiers, située avenue de Castelnau dans le quartier des Beaux-Arts de Montpellier il y retrouve tout son groupe. D’abord incarcéré dans la prison militaire d’où il est transporté dans une camionnette jusqu’à Narbonne puis dans un train en direction du camp de transit de Compiègne-Royallieu dans l’Oise où Il arrive le 17 avril 1944. Le 12 mai, André Pic est dans le convoi I.211 qui conduit 2073 hommes dont 2038 Français à Buchenwald où ils arrivent le 14 mai. Seuls 725 de ces déportés reviendront. La période de quarantaine passée André Pic est affecté à différents Kommandos : atelier de reliure, construction d’abris pour les détenus, déchargement de matériel, chantier, avant d’être assigné fin octobre aux cuisines des détenus, ce qui lui permet de venir en aide à ses codétenus. Le 11 avril 1945 c’est la libération du camp par l’armée américaine1. André Pic est rapatrié. Il est de retour à Montpellier en mai. Le Centre Régional d’Histoire de la Résistance et de la Déportation de Castelnau-le-Lez (Hérault) expose sa veste rayée de déporté, des objets du camp, des poèmes et témoignages.
André Pic est décédé à Nîmes le 25 août 1977[ii]
Monique Vézilier
[i] pierresvives – Le parcours d’André Pic Centre régional de la Résistance et de la Déportation, doc 14 -Cl. Christophe Cordier.
[ii] https://ww.insee.fr
https://collections.arolsen-archives Doc ID 6828543
Sources :
Dossier Caen n°21P 526 083.
Photo extraite de l’ouvrage « Drancy-Auschwitz, 1942-1944, Juifs de Belgique déportés via la France », Malines, Kazerne Dossin
J.O. du 31 juillet 1997, mentionnant la mort en déportation de Max Piotrkowski
J.O. du 11 janvier 1926 mentionnant la naturalisation de Max Piotrkowski et celle de Grynoch Esther-Mirla,épouse Piotrkowski
Site Gallica-BNF : annuaire Didot-Bottin du 11/01/1926 inscrivant la profession de chapelier au nom de M. Piotrkowski, rue d’Avron à Paris 20ème.
Archives de la ville d’Anvers (site : https://felixarchief.antwerpen.be/)
Etat civil Paris 4ème (acte naissance Marcelle Piotrkowski)
Archives départementales du Gard (Fichier des Juifs 1941)