RECHERCHEZ
Fils de Louis, Joseph Penon et de Laure, Charlotte Despujol, Robert Penon se marie à Bordeaux avec Lucienne Fourcet en janvier 1928. Deux fils voient le jour : Jean en 1936 et Robert en 1941. Chaudronnier de profession, sa vie de famille ne l’empêche pas de songer à rejoindre l’Afrique du Nord, autant pour lutter contre l’ennemi que pour échapper au STO. Il se fait intercepter par la Gestapo à la frontière espagnole, avec son camarade Albert Cuing (66169), qui vivra avec lui jusqu’au bout, les temps de l’internement et de la déportation et pourra ainsi témoigner de son arrestation et de son décès. D’abord emmené au Fort du Hâ en Gironde – ancienne forteresse érigée au milieu du XVème siècle, utilisée pendant l’Occupation par les Allemands comme prison politique -, Robert Penon est interné à Compiègne du 15 février au 15 avril 1943, enregistré sous le matricule 14069. Il part au camp de Sachsenhausen le 16 avril 43, block 59, figure dans la liste des détenus du Revier du 9 mars 1944 et meurt officiellement de la tuberculose à Sachsenhausen le 29 mai 1944.[1]
Frédérique Doat-Vincent
[1] L’acte de décès transcrit le 16 juin 1947 par la mairie de Bègles (Gironde) fixe sa mort en mars 1944. Les archives du camp de Sachsenhausen indiquent la date du 29 mai 1944. Le camp a été libéré le 27 avril.
Sources :
Archives SHD Caen
Archives Arolsen
RECHERCHEZ
Fils de Louis, Joseph Penon et de Laure, Charlotte Despujol, Robert Penon se marie à Bordeaux avec Lucienne Fourcet en janvier 1928. Deux fils voient le jour : Jean en 1936 et Robert en 1941. Chaudronnier de profession, sa vie de famille ne l’empêche pas de songer à rejoindre l’Afrique du Nord, autant pour lutter contre l’ennemi que pour échapper au STO. Il se fait intercepter par la Gestapo à la frontière espagnole, avec son camarade Albert Cuing (66169), qui vivra avec lui jusqu’au bout, les temps de l’internement et de la déportation et pourra ainsi témoigner de son arrestation et de son décès. D’abord emmené au Fort du Hâ en Gironde – ancienne forteresse érigée au milieu du XVème siècle, utilisée pendant l’Occupation par les Allemands comme prison politique -, Robert Penon est interné à Compiègne du 15 février au 15 avril 1943, enregistré sous le matricule 14069. Il part au camp de Sachsenhausen le 16 avril 43, block 59, figure dans la liste des détenus du Revier du 9 mars 1944 et meurt officiellement de la tuberculose à Sachsenhausen le 29 mai 1944.[1]
Frédérique Doat-Vincent
[1] L’acte de décès transcrit le 16 juin 1947 par la mairie de Bègles (Gironde) fixe sa mort en mars 1944. Les archives du camp de Sachsenhausen indiquent la date du 29 mai 1944. Le camp a été libéré le 27 avril.
Sources :
Archives SHD Caen
Archives Arolsen