RECHERCHEZ
Il né le 17 juin 1887 à Nice, 15 rue Lamartine, fils de Clarisse Penchenatti couturière (née à l’Escarène – Alpes Maritimes) et de père inconnu. Alors qu’elle n’a que 26 ans, elle décède à Nîmes le 30 janvier 1890, laissant Louis orphelin à deux ans et demi.
Incorporé au 7ème régiment du génie le 7 octobre 1908, il passe à la réserve le 1er octobre 1910.
Suite au décret de mobilisation du 2 août 1914, il est rappelé au 51ème RI puis au 83ème régiment d’artillerie lourde en janvier 1916. Il est démobilisé le 27 mars 1919 alors qu’il est au 283ème régiment d’artillerie lourde.
Il épouse à l’Isle sur Sorgues (Vaucluse) le 9 avril 1912, Adrienne André et auront un fils Louis, né le 11 mai 1913 à Bellegarde (Gard).
Il se remarie à Nîmes le 15 avril 1936 avec Marceline Verlaguet.
Après avoir résidé à Bellegarde, il s’installe définitivement à Nîmes à partir de 1913 et habite notamment «la Roseraie, route de Courbessac ». Alors qu’il est mécanicien aux établissements Roland à Nîmes et instigateur d’une grève dans cet établissement travaillant pour les allemands, il est arrêté sur dénonciation le 26 septembre 1943 à son domicile par la gestapo, son délateur Constantin C. sera condamné aux travaux forcés en 1946. La gestapo en profite pour lui voler son poste TSF, 30.000 francs (environ 6.500 euros valeur 2022) et les bijoux de son épouse.
Ecroué à la caserne Vallongue de Nîmes jusqu’au 3 octobre 1943, il est dirigé vers les prisons St Pierre et les Beaumettes à Marseille le 3 octobre 1943. Il est transféré à Compiègne (matricule 28634) le 8 mars 1944 avant d’être déporté par transport I.199 du 6 avril à Mauthausen. La témoin de son arrestation est Mme Vilon, épouse de Jean Vilon (matricule 41897-Buchenwald) dit « l’Espérance » chef départemental du groupe Franc-Tireur, arrêté le 4 septembre 1943 avec Edmond Brunel, et Henri Gallard, chef du service de renseignements du mouvement (matricule 41821- Buchenwald). Il est affecté au kommando de Weberei le 25 juillet 1944 et libéré à Mauthausen par les alliés ; le 5 mai 1945. Il sera rapatrié sur Nîmes par Mulhouse le 2 juin 1945 où il développera notamment un garage de réparations automobiles.
Il est reconnu membre de l’organisation de résistance « Combat » et « Liberté » de janvier 1941 au 2 juin 1945, avec le grade fictif d’adjudant. Il sera promu chevalier de la légion d’honneur le 30 octobre 1963.
Il décède à Nîmes le 10 mai 1971.
André Francisco
Sources :
Archives camps Arolsen
Archives SHD Caen : 21 P 657 137
Généanet
Mémorial AFMD
https://monument-mauthausen.org/62934.html
Dossier matricule militaire n° 1789 classe 1917 – archives municipales du Gard
RECHERCHEZ
Il né le 17 juin 1887 à Nice, 15 rue Lamartine, fils de Clarisse Penchenatti couturière (née à l’Escarène – Alpes Maritimes) et de père inconnu. Alors qu’elle n’a que 26 ans, elle décède à Nîmes le 30 janvier 1890, laissant Louis orphelin à deux ans et demi.
Incorporé au 7ème régiment du génie le 7 octobre 1908, il passe à la réserve le 1er octobre 1910.
Suite au décret de mobilisation du 2 août 1914, il est rappelé au 51ème RI puis au 83ème régiment d’artillerie lourde en janvier 1916. Il est démobilisé le 27 mars 1919 alors qu’il est au 283ème régiment d’artillerie lourde.
Il épouse à l’Isle sur Sorgues (Vaucluse) le 9 avril 1912, Adrienne André et auront un fils Louis, né le 11 mai 1913 à Bellegarde (Gard).
Il se remarie à Nîmes le 15 avril 1936 avec Marceline Verlaguet.
Après avoir résidé à Bellegarde, il s’installe définitivement à Nîmes à partir de 1913 et habite notamment «la Roseraie, route de Courbessac ». Alors qu’il est mécanicien aux établissements Roland à Nîmes et instigateur d’une grève dans cet établissement travaillant pour les allemands, il est arrêté sur dénonciation le 26 septembre 1943 à son domicile par la gestapo, son délateur Constantin C. sera condamné aux travaux forcés en 1946. La gestapo en profite pour lui voler son poste TSF, 30.000 francs (environ 6.500 euros valeur 2022) et les bijoux de son épouse.
Ecroué à la caserne Vallongue de Nîmes jusqu’au 3 octobre 1943, il est dirigé vers les prisons St Pierre et les Beaumettes à Marseille le 3 octobre 1943. Il est transféré à Compiègne (matricule 28634) le 8 mars 1944 avant d’être déporté par transport I.199 du 6 avril à Mauthausen. La témoin de son arrestation est Mme Vilon, épouse de Jean Vilon (matricule 41897-Buchenwald) dit « l’Espérance » chef départemental du groupe Franc-Tireur, arrêté le 4 septembre 1943 avec Edmond Brunel, et Henri Gallard, chef du service de renseignements du mouvement (matricule 41821- Buchenwald). Il est affecté au kommando de Weberei le 25 juillet 1944 et libéré à Mauthausen par les alliés ; le 5 mai 1945. Il sera rapatrié sur Nîmes par Mulhouse le 2 juin 1945 où il développera notamment un garage de réparations automobiles.
Il est reconnu membre de l’organisation de résistance « Combat » et « Liberté » de janvier 1941 au 2 juin 1945, avec le grade fictif d’adjudant. Il sera promu chevalier de la légion d’honneur le 30 octobre 1963.
Il décède à Nîmes le 10 mai 1971.
André Francisco
Sources :
Archives camps Arolsen
Archives SHD Caen : 21 P 657 137
Généanet
Mémorial AFMD
https://monument-mauthausen.org/62934.html
Dossier matricule militaire n° 1789 classe 1917 – archives municipales du Gard