RECHERCHEZ
Il est le fils de Désiré, âgé de 24 ans sans profession et de Marie Louise Rosier âgée de 22 ans, au 11 rue traversière où il habitera jusqu’en 1946.
Lors de la « grande guerre », Il s’engage volontaire pour quatre ans et il est incorporé au 6ème régiment de chasseurs d’Afrique le 26 novembre 1917, il passe au 5ème régiment de tirailleurs le 20 avril 1918 et doit être reformé pour paludisme chronique en août 1919. Il épouse à Nîmes, le 21 octobre 1920, Laure Bonnardel âgée de 19 ans et se remarie à Nîmes le 25 juin 1929 avec Louise Ravier âgée de 27 ans. Il aura 2 enfants dont un né en 1940. Employé au service des pensions au ministère des anciens combattants à Nîmes, Il rejoint le groupe gardois du mouvement de résistance Franc-Tireur[i] en juillet 1943.
Le 4 septembre 1943 à 22 heures, il est appréhendé à Nîmes par la Gestapo, lors d’une réunion clandestine où sont arrêtés en même temps les responsables de l’état-major gardois du mouvement Franc-Tireur chez Jean Villon dit « l’Espérance », chef départemental du groupe, domicilié au 6 rue de la Crucimèle. Sont arrêtés: Jean VILLON 41897 – Buchenwald ; Elie DESPLAN responsable de l’AS, matricule 41993, mort en déportation à Buchenwald ; Emile ALLIER, responsable du NAP, matricule 41990, mort en déportation à Buchenwald le 29 mars 1944 et Henri GALLARD, chef du service de renseignements du mouvement, matricule 41821- Buchenwald. 500 exemplaires du journal « Franc-tireur » sont saisis ainsi que 500 tracts gaullistes contre Pétain et la légion. Les chefs de la gestapo française de Nîmes, Garette et Lacassagne le reconnaissent pour avoir déjà eu affaire à lui et il subit tortures et mutilations pendant 3 jours. Il est interné à la caserne Montcalm et Vallongue de Nîmes jusqu’au 23 septembre 1943, date à laquelle il est transféré à la prison Saint-Pierre de Marseille, puis au camp de Compiègne le 13 décembre 1943 (matricule 19607). Il est finalement déporté par transport de Compiègne I.161 du 14 décembre 1943 au camp de Buchenwald sous le matricule 38457, où il est assigné au block 34 de décembre 1944 jusqu’à sa libération, le 11 avril 1945 par les troupes alliées.
Il sera rapatrié le 30 avril par l’Hôpital Bichat à Paris et revient s’installer à Nîmes où il habitera villa Marcel, chemin du pont de la république.
Il décède à Nîmes le 7 octobre 1973. Il recevra la médaille de la résistance (JO du 13 octobre 1946) et la médaille militaire (décret du 7 juin 1956).
André Francisco
[i] Les trois grands mouvements de résistance de la zone Sud : Franc-Tireur, Combat et Libération sud se regroupent dans le M.U.R (Mouvements Unis de Résistance) en janvier 1943
Sources :
Archives SHD Caen – dossier 21 P 6556 863
Arolsen
Genéanet
Registre matriculaire n° 2293 – archives départementales du Gard
RECHERCHEZ
Il est le fils de Désiré, âgé de 24 ans sans profession et de Marie Louise Rosier âgée de 22 ans, au 11 rue traversière où il habitera jusqu’en 1946.
Lors de la « grande guerre », Il s’engage volontaire pour quatre ans et il est incorporé au 6ème régiment de chasseurs d’Afrique le 26 novembre 1917, il passe au 5ème régiment de tirailleurs le 20 avril 1918 et doit être reformé pour paludisme chronique en août 1919. Il épouse à Nîmes, le 21 octobre 1920, Laure Bonnardel âgée de 19 ans et se remarie à Nîmes le 25 juin 1929 avec Louise Ravier âgée de 27 ans. Il aura 2 enfants dont un né en 1940. Employé au service des pensions au ministère des anciens combattants à Nîmes, Il rejoint le groupe gardois du mouvement de résistance Franc-Tireur[i] en juillet 1943.
Le 4 septembre 1943 à 22 heures, il est appréhendé à Nîmes par la Gestapo, lors d’une réunion clandestine où sont arrêtés en même temps les responsables de l’état-major gardois du mouvement Franc-Tireur chez Jean Villon dit « l’Espérance », chef départemental du groupe, domicilié au 6 rue de la Crucimèle. Sont arrêtés: Jean VILLON 41897 – Buchenwald ; Elie DESPLAN responsable de l’AS, matricule 41993, mort en déportation à Buchenwald ; Emile ALLIER, responsable du NAP, matricule 41990, mort en déportation à Buchenwald le 29 mars 1944 et Henri GALLARD, chef du service de renseignements du mouvement, matricule 41821- Buchenwald. 500 exemplaires du journal « Franc-tireur » sont saisis ainsi que 500 tracts gaullistes contre Pétain et la légion. Les chefs de la gestapo française de Nîmes, Garette et Lacassagne le reconnaissent pour avoir déjà eu affaire à lui et il subit tortures et mutilations pendant 3 jours. Il est interné à la caserne Montcalm et Vallongue de Nîmes jusqu’au 23 septembre 1943, date à laquelle il est transféré à la prison Saint-Pierre de Marseille, puis au camp de Compiègne le 13 décembre 1943 (matricule 19607). Il est finalement déporté par transport de Compiègne I.161 du 14 décembre 1943 au camp de Buchenwald sous le matricule 38457, où il est assigné au block 34 de décembre 1944 jusqu’à sa libération, le 11 avril 1945 par les troupes alliées.
Il sera rapatrié le 30 avril par l’Hôpital Bichat à Paris et revient s’installer à Nîmes où il habitera villa Marcel, chemin du pont de la république.
Il décède à Nîmes le 7 octobre 1973. Il recevra la médaille de la résistance (JO du 13 octobre 1946) et la médaille militaire (décret du 7 juin 1956).
André Francisco
[i] Les trois grands mouvements de résistance de la zone Sud : Franc-Tireur, Combat et Libération sud se regroupent dans le M.U.R (Mouvements Unis de Résistance) en janvier 1943
Sources :
Archives SHD Caen – dossier 21 P 6556 863
Arolsen
Genéanet
Registre matriculaire n° 2293 – archives départementales du Gard