PASCAL Roger 

  • Puits de Célas

  • Né le 20 novembre 1914, à Barbentane (Bouches-du-Rhône

  • Exécuté le 12 juillet 1944 au puits de Célas à Servas (Gard)

Roger, Jean Pascal est le fils de Madeleine Caminal et de Théophile Pascal, cultivateur sur la commune de Beaucaire dans le Gard Rhodanien. Le 29 octobre 1938 Roger épouse dans cette ville Céline Godaert. Roger Pascal terrassier de profession adhère au Front national de lutte pour l’Indépendance de la France et, avec l’équipe beaucairoise FTPF formée début 1942 par Antonin Méry, il participe aux sabotages ayant pour but de faire dérailler ou de retarder les trains de marchandises en partance pour l’Allemagne. L’équipe visée par des arrestations doit se disperser, le 21 avril 1944 il quitte Beaucaire avec Robert Pillon pour rejoindre un des maquis FTP de Basse Lozère basés sur la Vallée Longue, le canton du Pont-de-Montvert et Le Collet de Dèze. Leurs plans d’action : saboter les voies ferrées, les liaisons téléphoniques et le réseau de transport d’électricité. Pour éliminer ces maquis la Wehrmacht envoie en mai 1944, la 8e compagnie Brandebourg une unité qui dépend de l’Abwehr spécialisée dans l’infiltration des maquis car les Brandebourgeois sont français (leur encadrement est allemand), ils interviennent en civil en se faisant passer pour résistants ou réfractaires. Le 3 juillet 1944, Roger Pascal est arrêté à Alès avec Robert Pillon alors qu’ils allaient prendre le car pour Saint-Jean-du-Gard par ces hommes. Roués de coups de crosse de pistolet et de coups de pied alors qu’ils sont à terre ils sont conduits à l’hôtel du Luxembourg où logent ceux que l’on désignait à tort comme des « Waffen SS« . Torturés, ils sont internés au Fort Vauban, puis exécutés d’une balle dans la nuque, sans doute le 12 juillet 1944 et leurs corps sont précipités dans le puits de Célas.
Le 12 septembre 1944, trente et un corps déchiquetés, dont celui de Roger Pascal, sont retrouvés dans le fond du puits de cette mine de lignite désaffectée de Celas, sur la commune de Servas (Gard). Le corps de Roger Pascal est identifié le 16 septembre 1944.

Son nom figure sur le monument aux morts de Beaucaire (Gard) et sur le mémorial construit sur la puis de Célas à Servas (Gard).

Monique Vézilier

Sources :

– DAVCC Caen dossier 21 P 655744
– ADGard EC
– Le Maitron : Arch. justice militaire, Tribunal militaire de Marseille jugement n°43/7136 du 15/02/1951, Affaire Richter Karl, Strieffler Ernst, X…(déposition Marcel Guiraud 10 mai 1946).
– Fabrice Sugier, «La Résistance Beaucairoise entre 1940 et 1944 : Front national et FTPF » in : Claude Émerique, Laurent Pichon, Fabrice Sugier, Monique Vézilier, La Résistance dans le Gard, Paris, Association pour des Études sur la Résistance intérieure (AERI), 2009, CDROM avec un livret de présentation, 36 p. — Site MemorialGenWeb (consulté par Jean-Louis Ponnavoy). Notes d’André Balent et de Jean-Marie Guillon.

Vous avez un complément d’informations ? N’hésitez pas nous le faire savoir.

PASCAL Roger 

  • Puits de Célas

  • Né le 20 novembre 1914, à Barbentane (Bouches-du-Rhône

  • Exécuté le 12 juillet 1944 au puits de Célas à Servas (Gard)

Roger, Jean Pascal est le fils de Madeleine Caminal et de Théophile Pascal, cultivateur sur la commune de Beaucaire dans le Gard Rhodanien. Le 29 octobre 1938 Roger épouse dans cette ville Céline Godaert. Roger Pascal terrassier de profession adhère au Front national de lutte pour l’Indépendance de la France et, avec l’équipe beaucairoise FTPF formée début 1942 par Antonin Méry, il participe aux sabotages ayant pour but de faire dérailler ou de retarder les trains de marchandises en partance pour l’Allemagne. L’équipe visée par des arrestations doit se disperser, le 21 avril 1944 il quitte Beaucaire avec Robert Pillon pour rejoindre un des maquis FTP de Basse Lozère basés sur la Vallée Longue, le canton du Pont-de-Montvert et Le Collet de Dèze. Leurs plans d’action : saboter les voies ferrées, les liaisons téléphoniques et le réseau de transport d’électricité. Pour éliminer ces maquis la Wehrmacht envoie en mai 1944, la 8e compagnie Brandebourg une unité qui dépend de l’Abwehr spécialisée dans l’infiltration des maquis car les Brandebourgeois sont français (leur encadrement est allemand), ils interviennent en civil en se faisant passer pour résistants ou réfractaires. Le 3 juillet 1944, Roger Pascal est arrêté à Alès avec Robert Pillon alors qu’ils allaient prendre le car pour Saint-Jean-du-Gard par ces hommes. Roués de coups de crosse de pistolet et de coups de pied alors qu’ils sont à terre ils sont conduits à l’hôtel du Luxembourg où logent ceux que l’on désignait à tort comme des « Waffen SS« . Torturés, ils sont internés au Fort Vauban, puis exécutés d’une balle dans la nuque, sans doute le 12 juillet 1944 et leurs corps sont précipités dans le puits de Célas.
Le 12 septembre 1944, trente et un corps déchiquetés, dont celui de Roger Pascal, sont retrouvés dans le fond du puits de cette mine de lignite désaffectée de Celas, sur la commune de Servas (Gard). Le corps de Roger Pascal est identifié le 16 septembre 1944.

Son nom figure sur le monument aux morts de Beaucaire (Gard) et sur le mémorial construit sur la puis de Célas à Servas (Gard).

Monique Vézilier

Sources :

– DAVCC Caen dossier 21 P 655744
– ADGard EC
– Le Maitron : Arch. justice militaire, Tribunal militaire de Marseille jugement n°43/7136 du 15/02/1951, Affaire Richter Karl, Strieffler Ernst, X…(déposition Marcel Guiraud 10 mai 1946).
– Fabrice Sugier, «La Résistance Beaucairoise entre 1940 et 1944 : Front national et FTPF » in : Claude Émerique, Laurent Pichon, Fabrice Sugier, Monique Vézilier, La Résistance dans le Gard, Paris, Association pour des Études sur la Résistance intérieure (AERI), 2009, CDROM avec un livret de présentation, 36 p. — Site MemorialGenWeb (consulté par Jean-Louis Ponnavoy). Notes d’André Balent et de Jean-Marie Guillon.

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