RECHERCHEZ
Fils d’Albert Pascal, cultivateur, et de Marie Guin, sans profession, Lucien, René est facteur auxiliaire à la Poste. Le 1er octobre 1943, il s’engage dans un maquis, région de Barême (Basses-Alpes, devenues Alpes-de-Haute-Provence) ; devant une attaque de la Milice, il en réchappe avec quelques camarades, et arrive dans le camp de Barbeyrolles, commune de Gassin (Var), le 10 novembre 1943. Il intègre la 6ème Compagnie FFI-FTPF de Provence, sous le pseudonyme « Lunette », et participe à de nombreux faits de résistance : sabotage de rails, actions armées, etc.
Lors d’une mission à Ramatuelle, la Gestapo, guidée par des miliciens, l’arrête chez Madame Léon, buraliste, le 18 février 1944. Il est d’abord conduit au siège de la Gestapo, l’hôtel Beausoleil, à St Tropez, puis à la prison de Draguignan du 2 au 24 février, enfin aux Petites Baumettes à Marseille, du 25 février au 9 mars. Il est déporté par convoi le 10 mars, tente en vain une évasion à Dijon, et arrive à Hambourg le 12 mars 1944. Il est affecté comme maçon à l’entreprise Graticola ; souffrant de la faim, les ouvriers forcés se mettent en grève. Mouchardés par des italiens, ils sont châtiés en étant chargés de creuser des fosses communes au cimetière d’Olsdorf, charge très éprouvante physiquement et moralement.
Délivrés par l’armée anglaise, les déportés sont évacués à Lunebourg. Lucien Pascal est rapatrié le 11 mai 1945 et accueilli à l’hôpital militaire de Bourg (Ain).
Il sera démobilisé le 22 août 1945.
Il décède le 23 mars 1987 à Montpellier
Frédérique Doat-Vincent
Sources :
Dossier SHD Caen
RECHERCHEZ
Fils d’Albert Pascal, cultivateur, et de Marie Guin, sans profession, Lucien, René est facteur auxiliaire à la Poste. Le 1er octobre 1943, il s’engage dans un maquis, région de Barême (Basses-Alpes, devenues Alpes-de-Haute-Provence) ; devant une attaque de la Milice, il en réchappe avec quelques camarades, et arrive dans le camp de Barbeyrolles, commune de Gassin (Var), le 10 novembre 1943. Il intègre la 6ème Compagnie FFI-FTPF de Provence, sous le pseudonyme « Lunette », et participe à de nombreux faits de résistance : sabotage de rails, actions armées, etc.
Lors d’une mission à Ramatuelle, la Gestapo, guidée par des miliciens, l’arrête chez Madame Léon, buraliste, le 18 février 1944. Il est d’abord conduit au siège de la Gestapo, l’hôtel Beausoleil, à St Tropez, puis à la prison de Draguignan du 2 au 24 février, enfin aux Petites Baumettes à Marseille, du 25 février au 9 mars. Il est déporté par convoi le 10 mars, tente en vain une évasion à Dijon, et arrive à Hambourg le 12 mars 1944. Il est affecté comme maçon à l’entreprise Graticola ; souffrant de la faim, les ouvriers forcés se mettent en grève. Mouchardés par des italiens, ils sont châtiés en étant chargés de creuser des fosses communes au cimetière d’Olsdorf, charge très éprouvante physiquement et moralement.
Délivrés par l’armée anglaise, les déportés sont évacués à Lunebourg. Lucien Pascal est rapatrié le 11 mai 1945 et accueilli à l’hôpital militaire de Bourg (Ain).
Il sera démobilisé le 22 août 1945.
Il décède le 23 mars 1987 à Montpellier
Frédérique Doat-Vincent
Sources :
Dossier SHD Caen