Il est le fils de Giuseppe Parenti et de Pauline Nary son épouse.
Il épouse Jeanne Antoinette Canonge mais semble en être divorcé lorqu’il fait sa demande en septembre 1961 pour que lui soit attribué le titre de Déporte politique. A ce moment-là, il exerce le métier de manœuvre et habite à Marseille, 8 boulevard Rancurel.

Son arrestation a lieu à Pont Saint Esprit dans le Gard le 18 février 1944 sur dénonciation par un collaborateur, écrit-il dans son dossier, et parce qu’il était réfractaire au STO, mais il semble avoir été arrêté pour détention d’armes et trafic de cartes d’alimentation.

Son casier judiciaire dont l’extrait est fourni par la Préfecture du Gard signale déjà une condamnation pour violences en février 1941 et une condamnation pour vols commis en prenant la fausse identité de policier, détention et port d’armes prohibées en janvier 1944. Suite à son arrestation, Victor Parenti est mis en détention à la citadelle de Pont St Esprit puis transféré à Fresnes en avril 1944.
Il arrive au camp de Natzweiler-Struthof le 26 avril 1944, matricule 12211.
En raison de l’avance des alliés, le camp est évacué vers Dachau et Victor Parenti y est transféré le 6 septembre 1944, matricule 101463. Il se trouve à Allach, camp extérieur de Dachau quand l’armée américaine arrive le 20 avril 1945 et libère les prisonniers. Il sera rapatrié le 3 août 1945.

Victor Parenti a fait sa demande d’attribution du titre de déporté politique le 13 mai 1964.
La demande est refusée le 17 février 1966 au titre que : il ne résulte pas des pièces versées au dossier que l’intéressé ait été déporté pour une autre raison qu’une infraction de droit commun ne bénéficiant pas de l’ordonnance du 660761943.

Victor Parenti est décédé le 20 mars 1998 à Vitrolles (bouches du Rhône) à l’âge de 85 ans.

Anne Marie Cavalier.

Sources :