RECHERCHEZ
PARDO Julia née GANON
Julia Ganon est née le 1er janvier 1881 à Smyrne / Izmir (Turquie), de nationalité espagnole selon Xavier Rothéa[i], italienne selon d’autres sources et sans profession. Elle est mariée, a un enfant et réside à Paris, 58 rue d’Auteuil.
Fuyant les persécutions antisémites elle se réfugie à Nîmes, villa Ginette, impasse Mirabel, quartier de Castanet.
Politiquement considérée par les renseignements français comme gaulliste, elle est arrêtée le 26 avril 1944 et détenue à Nîmes jusqu’au 13 mai 1944, date à laquelle elle est transférée au centre de regroupement des israélites à Drancy sous le matricule 21781. Son carnet de fouille 134 /4206 du 13 mai 1944 précise que 80 francs lui sont réquisitionnés et qu’elle arrive de Marseille où elle a été incarcérée.
Elle et déportée par convoi 74[ii] du 20 mai 1944 à destination d’Auschwitz où elle disparait.
Julia Pardo est la grand-mère de Jacqueline Dana, arrêtée avec elle (cf. notre bio de cette dernière)
Son nom figure sur le mur des noms du mémorial de la Shoah : dalle 30 – colonne 10 – rangée 3
Collectif Histoire et Mémoire, Gérard Muller, André Francisco
[i]Les Judéo-Espagnols pendant la 2e guerre mondiale/MuestrosDezaparesidos (liste), Xavier Rothéa
[ii] Le convoi 74 part de la gare de Paris-Bobigny le 20 mai 1944 avec 1200 déportés (565 hommes, 632 femmes et trois indéterminés). Ils arrivent à Auschwitz le 23 mai 1944 où 221 hommes sont tatoués des numéros A-5110 à A-5330, et 247 femmes, sont tatouées des numéros A-5420 à A-5666. Les 732 déportés qui restent sont immédiatement gazés dès leur arrivée. A la libération on comptera 157 survivants du convoi.
Sources :
Les Judéo-Espagnols pendant la 2e guerre mondiale/MuestrosDezaparesidos (liste), Xavier Rothéa
Yad Vashem,
Mémorial de la Shoah,
Site Stevemorse
Documents AFMD dont fichier Drancy
Le Mémorial de la déportation des juifs de France, Béate et Serge Klarsfeld, Paris 1978
RECHERCHEZ
PARDO Julia née GANON
Julia Ganon est née le 1er janvier 1881 à Smyrne / Izmir (Turquie), de nationalité espagnole selon Xavier Rothéa[i], italienne selon d’autres sources et sans profession. Elle est mariée, a un enfant et réside à Paris, 58 rue d’Auteuil.
Fuyant les persécutions antisémites elle se réfugie à Nîmes, villa Ginette, impasse Mirabel, quartier de Castanet.
Politiquement considérée par les renseignements français comme gaulliste, elle est arrêtée le 26 avril 1944 et détenue à Nîmes jusqu’au 13 mai 1944, date à laquelle elle est transférée au centre de regroupement des israélites à Drancy sous le matricule 21781. Son carnet de fouille 134 /4206 du 13 mai 1944 précise que 80 francs lui sont réquisitionnés et qu’elle arrive de Marseille où elle a été incarcérée.
Elle et déportée par convoi 74[ii] du 20 mai 1944 à destination d’Auschwitz où elle disparait.
Julia Pardo est la grand-mère de Jacqueline Dana, arrêtée avec elle (cf. notre bio de cette dernière)
Son nom figure sur le mur des noms du mémorial de la Shoah : dalle 30 – colonne 10 – rangée 3
Collectif Histoire et Mémoire, Gérard Muller, André Francisco
[i]Les Judéo-Espagnols pendant la 2e guerre mondiale/MuestrosDezaparesidos (liste), Xavier Rothéa
[ii] Le convoi 74 part de la gare de Paris-Bobigny le 20 mai 1944 avec 1200 déportés (565 hommes, 632 femmes et trois indéterminés). Ils arrivent à Auschwitz le 23 mai 1944 où 221 hommes sont tatoués des numéros A-5110 à A-5330, et 247 femmes, sont tatouées des numéros A-5420 à A-5666. Les 732 déportés qui restent sont immédiatement gazés dès leur arrivée. A la libération on comptera 157 survivants du convoi.
Sources :
Les Judéo-Espagnols pendant la 2e guerre mondiale/MuestrosDezaparesidos (liste), Xavier Rothéa
Yad Vashem,
Mémorial de la Shoah,
Site Stevemorse
Documents AFMD dont fichier Drancy
Le Mémorial de la déportation des juifs de France, Béate et Serge Klarsfeld, Paris 1978
