RECHERCHEZ
Marcel Pantel est le fils d’Adrien et de Marie Louise née Paulet. Il effectue son service militaire du 20 octobre 1931 au 15 octobre 1932. À Sauzet dans le département du Gard, il épouse Alice Léonie Duplan le 8 décembre 1934. Le couple vit à Alès 9 place du Lycée. En février 1937 il est ouvrier au service matériel du dépôt d’Alès (Gard). Il est mobilisé du 27 août 1939 au 16 juillet 1940. Communiste de conviction il rejette comme d’autres cheminots alésiens la décision de demander l’armistice et choisit de résister en diffusant de la propagande sur la nature du régime. Après le succès de la manifestation patriotique du 14 juillet 1942 à Alès il participe à la structuration du mouvement Combat autour d’Anduze et avec le groupe AS (Résistance Fer) d’Alès il met sur pied des sabotages dans le but d’entraver le fonctionnement du réseau ferroviaire utilisé par les forces d’occupation : la chute d’une locomotive sur la plaque tournante du dépôt d’Alès provoque l’immobilisation d’une trentaine d’engins de traction, destruction de quatre locomotives à Saint-Hilaire-de-Brethmas, à Anduze et à Saint-Julien-les-Fumades (Gard). Il participe également à la destruction du château d’eau du dépôt d’Alès. Chargé de constituer un « pied à terre » pour le maquis sur le territoire de la commune de Bouquet, Marcel Pantel et ses compagnons, Hugues Zerbini, Henri Lanot, Pierre Castellarnau et André Cabanel sont arrêtés au mas de Quissargues le 5 juillet 1944 à Bouquet (Gard) par des auxiliaires français de la 8e Division Brandebourg. Transféré au Fort Vauban d’Alès il est torturé et exécuté le 11 ou le 12 juillet, son cadavre est précipité dans le puits de Célas, puits de mine de lignite désaffecté sur la commune de Servas.
Il est un des 28 corps de résistants extraits du puits les 12,13 septembre 1944. Il est inhumé à Laval-Pradel.
Son nom figure sur le monument commémoratif du Puits de Célas, ainsi que sur les monuments et plaques commémoratives d’Alès, de Bouquet, ainsi que sur les plaques en hommage aux cheminots dans les gares de Nîmes et d’Alès.
Monique Vézilier
Sources :
– https://maitron.fr/spip.php?article179715, notice PANTEL Marcel, Élie par André Balent, Annie Pennetier, version mise en ligne le 4 avril 2016, dernière modification le 2 avril 2022.
– DAVCC Caen dossier n° 21P 383 978
RECHERCHEZ
Marcel Pantel est le fils d’Adrien et de Marie Louise née Paulet. Il effectue son service militaire du 20 octobre 1931 au 15 octobre 1932. À Sauzet dans le département du Gard, il épouse Alice Léonie Duplan le 8 décembre 1934. Le couple vit à Alès 9 place du Lycée. En février 1937 il est ouvrier au service matériel du dépôt d’Alès (Gard). Il est mobilisé du 27 août 1939 au 16 juillet 1940. Communiste de conviction il rejette comme d’autres cheminots alésiens la décision de demander l’armistice et choisit de résister en diffusant de la propagande sur la nature du régime. Après le succès de la manifestation patriotique du 14 juillet 1942 à Alès il participe à la structuration du mouvement Combat autour d’Anduze et avec le groupe AS (Résistance Fer) d’Alès il met sur pied des sabotages dans le but d’entraver le fonctionnement du réseau ferroviaire utilisé par les forces d’occupation : la chute d’une locomotive sur la plaque tournante du dépôt d’Alès provoque l’immobilisation d’une trentaine d’engins de traction, destruction de quatre locomotives à Saint-Hilaire-de-Brethmas, à Anduze et à Saint-Julien-les-Fumades (Gard). Il participe également à la destruction du château d’eau du dépôt d’Alès. Chargé de constituer un « pied à terre » pour le maquis sur le territoire de la commune de Bouquet, Marcel Pantel et ses compagnons, Hugues Zerbini, Henri Lanot, Pierre Castellarnau et André Cabanel sont arrêtés au mas de Quissargues le 5 juillet 1944 à Bouquet (Gard) par des auxiliaires français de la 8e Division Brandebourg. Transféré au Fort Vauban d’Alès il est torturé et exécuté le 11 ou le 12 juillet, son cadavre est précipité dans le puits de Célas, puits de mine de lignite désaffecté sur la commune de Servas.
Il est un des 28 corps de résistants extraits du puits les 12,13 septembre 1944. Il est inhumé à Laval-Pradel.
Son nom figure sur le monument commémoratif du Puits de Célas, ainsi que sur les monuments et plaques commémoratives d’Alès, de Bouquet, ainsi que sur les plaques en hommage aux cheminots dans les gares de Nîmes et d’Alès.
Monique Vézilier
Sources :
– https://maitron.fr/spip.php?article179715, notice PANTEL Marcel, Élie par André Balent, Annie Pennetier, version mise en ligne le 4 avril 2016, dernière modification le 2 avril 2022.
– DAVCC Caen dossier n° 21P 383 978