RECHERCHEZ
Émile Louis est le fils de Lucien et de Marie-Louise Bonnefoi qui habitent Brouzet-les-Alès. Requis pour le Service du Travail Obligatoire en Allemagne instaurée par l’État Français le 10 mars 1943, Emile Pahud fait partie du premier convoi qui quitte Nîmes le 13 mars 1943[1] en direction des camps de travail de Blechhammer situés en Haute-Silésie. Arrivé le 16 mars il est employé, comme son compatriote Georges Reboul (matricule 85571) dans le complexe IG Farben dédié à la fabrication d’essence synthétique pour la Wehrmacht[2].
Le 25 octobre avec son camarade, ils sont transférés pour insubordination dans un camp disciplinaire (ou camp de redressement par le travail – A.E.L. Arbeitzerziehungslager), au motif du refus de participer aux travaux de défense passive qui consistent à allumer des feux produisant des nuages artificiels de fumée au cours des bombardements, comme le leur commande la direction de l’usine O.H.W. Blechhammer. Le 21 janvier 1945 les bombardements alliés et l’avancée des troupes soviétiques provoquent l’évacuation de Blechhammer. Après 13 jours de marche dans la neige sous une température glaciale, encadrés par les SS, ils arrivent le 2 février à Gross-Rosen en Basse-Silésie. Le 7 février les déportés encore valides sont chargés dans des wagons ouverts. Le convoi atteint Flossenbürg en Bavière le 15 février. Dès son arrivée Émile Pahud est transféré au Kommando 11 de Hersbrück. L’évacuation du Kommando commence les 8 et 9 avril 1945 en 5 colonnes en direction de Dachau. Emile Pahud est déclaré « décédé sur la route le 13 avril 1945[3].
Monique Vézilier
Sources :
[1] AERI, cédérom La Résistance dans le Gard, Claude Emerique, mars 2009
[2] https://fr.wikipédia.org/wiki/Blechhammer
[3] https://assoc-flossenburg.com dossier de déporté de Pahud Emile
RECHERCHEZ
Émile Louis est le fils de Lucien et de Marie-Louise Bonnefoi qui habitent Brouzet-les-Alès. Requis pour le Service du Travail Obligatoire en Allemagne instaurée par l’État Français le 10 mars 1943, Emile Pahud fait partie du premier convoi qui quitte Nîmes le 13 mars 1943[1] en direction des camps de travail de Blechhammer situés en Haute-Silésie. Arrivé le 16 mars il est employé, comme son compatriote Georges Reboul (matricule 85571) dans le complexe IG Farben dédié à la fabrication d’essence synthétique pour la Wehrmacht[2].
Le 25 octobre avec son camarade, ils sont transférés pour insubordination dans un camp disciplinaire (ou camp de redressement par le travail – A.E.L. Arbeitzerziehungslager), au motif du refus de participer aux travaux de défense passive qui consistent à allumer des feux produisant des nuages artificiels de fumée au cours des bombardements, comme le leur commande la direction de l’usine O.H.W. Blechhammer. Le 21 janvier 1945 les bombardements alliés et l’avancée des troupes soviétiques provoquent l’évacuation de Blechhammer. Après 13 jours de marche dans la neige sous une température glaciale, encadrés par les SS, ils arrivent le 2 février à Gross-Rosen en Basse-Silésie. Le 7 février les déportés encore valides sont chargés dans des wagons ouverts. Le convoi atteint Flossenbürg en Bavière le 15 février. Dès son arrivée Émile Pahud est transféré au Kommando 11 de Hersbrück. L’évacuation du Kommando commence les 8 et 9 avril 1945 en 5 colonnes en direction de Dachau. Emile Pahud est déclaré « décédé sur la route le 13 avril 1945[3].
Monique Vézilier
Sources :
[1] AERI, cédérom La Résistance dans le Gard, Claude Emerique, mars 2009
[2] https://fr.wikipédia.org/wiki/Blechhammer
[3] https://assoc-flossenburg.com dossier de déporté de Pahud Emile