RECHERCHEZ
Il naît le 13 septembre 1909 à Haguenau (Bas Rhin) où il est célibataire et chauffagiste de métier.
Afin de fuir les persécutions antisémites, il se réfugie dans le sud de la France à Alès (Gard) au 61 rue Berry (ou du Barry ?).
Il est arrêté et incarcéré à Marseille avant d’être envoyé au centre de regroupement des israélites à Drancy, le 30 avril 1944 (matricule 20808). Son carnet de fouille 116/2486 du 2 mai précise la spoliation de 900 francs qu’il a subi (environ 200 euros 2023). Il est déporté le 15 mai 1944 à destination de Kaunas et Reval par le convoi 73[i] . Convoi est tristement célèbre car un seul déporté sur les 878 en reviendra.
Son nom figure sur le mur des noms du mémorial de la Shoah : dalle 24 – colonne 8 – rangée 3
André FRANCISCO
[i] Le convoi no 73 du 15 mai 1944 parti de la gare de Bobigny à destination, fait unique dans l’histoire de la Shoah en France, des Pays baltes. Les 878 déportés du convoi sont emmenés au Neuvième Fort, un camp d’extermination, de Kaunas en Lituanie, et à la prison Patarei de Reval (Tallinn) en Estonie. C’est le seul convoi de déportation originaire de Drancy à avoir cette destination, même si la cause de ce choix demeure inconnue. En effet, ceux-ci étaient généralement dirigés vers le camp d’Auschwitz, de Majdanek, de Sobibor ou de Buchenwald. En outre, à la différence des autres, le Convoi 73 était composé uniquement d’hommes, peut-être pour participer à la construction d’ouvrages bétonnés pour l’organisation Todt. « Travailleurs » pour tenter d’éviter la déportation vers les camps d’extermination, une partie des victimes était volontaire. Toutefois, une hypothèse récente suggère qu’il s’agissait en fait de déporter ces hommes pour leur faire effacer les traces d’exactions déjà commises dans les pays baltes. 1 seul déporté survivra
Sources :
Mémorial de la Shoah
YadVashem
Archives SHD Caen
RECHERCHEZ
Il naît le 13 septembre 1909 à Haguenau (Bas Rhin) où il est célibataire et chauffagiste de métier.
Afin de fuir les persécutions antisémites, il se réfugie dans le sud de la France à Alès (Gard) au 61 rue Berry (ou du Barry ?).
Il est arrêté et incarcéré à Marseille avant d’être envoyé au centre de regroupement des israélites à Drancy, le 30 avril 1944 (matricule 20808). Son carnet de fouille 116/2486 du 2 mai précise la spoliation de 900 francs qu’il a subi (environ 200 euros 2023). Il est déporté le 15 mai 1944 à destination de Kaunas et Reval par le convoi 73[i] . Convoi est tristement célèbre car un seul déporté sur les 878 en reviendra.
Son nom figure sur le mur des noms du mémorial de la Shoah : dalle 24 – colonne 8 – rangée 3
André FRANCISCO
[i] Le convoi no 73 du 15 mai 1944 parti de la gare de Bobigny à destination, fait unique dans l’histoire de la Shoah en France, des Pays baltes. Les 878 déportés du convoi sont emmenés au Neuvième Fort, un camp d’extermination, de Kaunas en Lituanie, et à la prison Patarei de Reval (Tallinn) en Estonie. C’est le seul convoi de déportation originaire de Drancy à avoir cette destination, même si la cause de ce choix demeure inconnue. En effet, ceux-ci étaient généralement dirigés vers le camp d’Auschwitz, de Majdanek, de Sobibor ou de Buchenwald. En outre, à la différence des autres, le Convoi 73 était composé uniquement d’hommes, peut-être pour participer à la construction d’ouvrages bétonnés pour l’organisation Todt. « Travailleurs » pour tenter d’éviter la déportation vers les camps d’extermination, une partie des victimes était volontaire. Toutefois, une hypothèse récente suggère qu’il s’agissait en fait de déporter ces hommes pour leur faire effacer les traces d’exactions déjà commises dans les pays baltes. 1 seul déporté survivra
Sources :
Mémorial de la Shoah
YadVashem
Archives SHD Caen