LEVY André

  • Auschwitz

  • Né le 14 octobre 1921 à St Quentin (Aisne)

  • Décédé 12 décembre 1943 Auschwitz

André, Samuel est le fils de Roger Lévy, médaillé militaire, croix de guerre et invalide suite à ses blessures pendant la Grande Guerre et de Suzanne, Marguerite Boulay. Le mariage de ses parents a été célébré le 24 septembre 1920.

Lors de l’Occupation, André se réfugie avec ses parents et sa sœur à Bellac en Haute-Vienne, 1 place Carnot. Fin 1941, il est enrôlé au Camp de jeunesse de Saint -Jean-du-Gard dépendant du 45ème chantier de la jeunesse dit « Saumur » établi à Saint-Hippolyte-du-Fort / Anduze. Il y effectue un service civil de huit mois, réservé aux jeunes de la zone Sud âgés de 20 ans. La mission de ce camp est la lutte contre les incendies de cette région des Cévennes. Démobilisé probablement en 1942, il s’installe au cours de l’année 1943 non loin de ses parents, à Limoges (Haute-Vienne). C’est son dernier domicile connu.
Il exerce le métier de pâtissier et parle couramment l’allemand et l’anglais. Dans le cadre du S.T.O, au début de l’année 1943, il est affecté à l’entreprise Guyenne Pétrole à Vézac (Dordogne), au sud de Périgueux. Il y est employé comme cuisinier, donnant entière satisfaction à ses supérieurs.
Mais, d’origine israélite, il est arrêté par la Gestapo avec trois de ses camarades sous prétexte « d’activité contre les troupes d’occupation ». L’arrestation a lieu le 13 novembre 1943 à Vézac. Son internement à Drancy date du 24 novembre 1943. Il reçoit le matricule 8942, et son carnet de fouille n° 33/39 mentionne les 300 francs dont il a été spolié. Dès le 7 décembre il est déporté par le convoi 64 en direction d’Auschwitz. La date de son décès, à l’âge de 22 ans est administrativement fixée au 12 décembre 1943.

En 1945, ses parents retournent vivre à Saint Quentin avec sa sœur, au 106 de la rue d’Isle et reprennent leur magasin de vêtements dénommé « Au petit Jean-Bart ».

Son nom figure sur le mur du mémorial de la Shoah : dalle 28 – colonne 10 – rangée 1

Georges Muller

Sources :

Dossier SHD Caen 21 P 477 409
Wikipédia,
https://fr.wikipedia.org/wiki/Chantiers_de_la_jeunesse_fran%C3%A7aise

Vous avez un complément d’informations ? N’hésitez pas nous le faire savoir.

LEVY André

  • Auschwitz

  • Né le 14 octobre 1921 à St Quentin (Aisne)

  • Décédé 12 décembre 1943 Auschwitz

André, Samuel est le fils de Roger Lévy, médaillé militaire, croix de guerre et invalide suite à ses blessures pendant la Grande Guerre et de Suzanne, Marguerite Boulay. Le mariage de ses parents a été célébré le 24 septembre 1920.

Lors de l’Occupation, André se réfugie avec ses parents et sa sœur à Bellac en Haute-Vienne, 1 place Carnot. Fin 1941, il est enrôlé au Camp de jeunesse de Saint -Jean-du-Gard dépendant du 45ème chantier de la jeunesse dit « Saumur » établi à Saint-Hippolyte-du-Fort / Anduze. Il y effectue un service civil de huit mois, réservé aux jeunes de la zone Sud âgés de 20 ans. La mission de ce camp est la lutte contre les incendies de cette région des Cévennes. Démobilisé probablement en 1942, il s’installe au cours de l’année 1943 non loin de ses parents, à Limoges (Haute-Vienne). C’est son dernier domicile connu.
Il exerce le métier de pâtissier et parle couramment l’allemand et l’anglais. Dans le cadre du S.T.O, au début de l’année 1943, il est affecté à l’entreprise Guyenne Pétrole à Vézac (Dordogne), au sud de Périgueux. Il y est employé comme cuisinier, donnant entière satisfaction à ses supérieurs.
Mais, d’origine israélite, il est arrêté par la Gestapo avec trois de ses camarades sous prétexte « d’activité contre les troupes d’occupation ». L’arrestation a lieu le 13 novembre 1943 à Vézac. Son internement à Drancy date du 24 novembre 1943. Il reçoit le matricule 8942, et son carnet de fouille n° 33/39 mentionne les 300 francs dont il a été spolié. Dès le 7 décembre il est déporté par le convoi 64 en direction d’Auschwitz. La date de son décès, à l’âge de 22 ans est administrativement fixée au 12 décembre 1943.

En 1945, ses parents retournent vivre à Saint Quentin avec sa sœur, au 106 de la rue d’Isle et reprennent leur magasin de vêtements dénommé « Au petit Jean-Bart ».

Son nom figure sur le mur du mémorial de la Shoah : dalle 28 – colonne 10 – rangée 1

Georges Muller

Sources :

Dossier SHD Caen 21 P 477 409
Wikipédia,
https://fr.wikipedia.org/wiki/Chantiers_de_la_jeunesse_fran%C3%A7aise

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