RECHERCHEZ
Il reste peu d’archives la concernant, toutefois elle est signalée comme habitant à St Hilaire de Brethmas (Gard), certainement réfugiée dans le sud de la France afin de fuir les persécutions nazies. Elle est arrêtée et internée au camp des Milles (près d’Aix en Provence) le 3 septembre 1942, ce camp servant notamment de centre de regroupement des juifs arrêtés. Elle est envoyée au camp de Noë près de Toulouse. Entre 1940 et 1944, environ 3000 personnes (principalement des Juifs et des républicains espagnols) ont été enfermées dans ce camp.
Ce lieu de détention arbitraire, dépendant de l’État Français de Vichy, est un maillon de l’univers concentrationnaire, une antichambre de la déportation vers les camps et centres d’extermination nazis.
Le 1er avril 1944, elle passe par le camp de Vernet en Ariège, camp de transit pour les israélites et le 17 mai 1944, elle est envoyée à Drancy sous le matricule 23046, où elle est spoliée de 560 francs et d’une bague en or avec diamant. Elle fait partie du convoi 75[i], qui part le 30 mai 1944 vers le centre de mise à mort d’Auschwitz-Birkenau.
Son nom figure sur le mur du mémorial de la Shoah : dalle 23 – colonne 8 – rangée 2
Frédérique Doat-Vincent
[i] Le convoi 75 part de la gare de Paris-Bobigny le 30 mai 1944 avec 1004 déportés dont plus de 100 de moins de 18, ainsi que des détenus du camp Vittel qui avaient été épargnés de la déportation jusque-là pour servir d’échange éventuellement, se trouve également un groupe de 30 Juifs du département de Haute-Savoie. Le convoi arrive au camp d’Auschwitz-Birkenau le 2 juin 1944, 239 hommes sont sélectionnés pour les travaux forcés et tatoués des numéros A-11841 à A-12079 ainsi que 134 femmes, également sélectionnées pour les travaux forcés et tatouées des numéros A-7065 à A-7198. Le reste du convoi, c’est-à-dire 624 Juifs, sont immédiatement gazés. Après la libération d’Auschwitz, on compte 99 survivants du convoi 75, parmi lesquels se trouvent 54 femmes
Sources :
Dossier Caen
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Il reste peu d’archives la concernant, toutefois elle est signalée comme habitant à St Hilaire de Brethmas (Gard), certainement réfugiée dans le sud de la France afin de fuir les persécutions nazies. Elle est arrêtée et internée au camp des Milles (près d’Aix en Provence) le 3 septembre 1942, ce camp servant notamment de centre de regroupement des juifs arrêtés. Elle est envoyée au camp de Noë près de Toulouse. Entre 1940 et 1944, environ 3000 personnes (principalement des Juifs et des républicains espagnols) ont été enfermées dans ce camp.
Ce lieu de détention arbitraire, dépendant de l’État Français de Vichy, est un maillon de l’univers concentrationnaire, une antichambre de la déportation vers les camps et centres d’extermination nazis.
Le 1er avril 1944, elle passe par le camp de Vernet en Ariège, camp de transit pour les israélites et le 17 mai 1944, elle est envoyée à Drancy sous le matricule 23046, où elle est spoliée de 560 francs et d’une bague en or avec diamant. Elle fait partie du convoi 75[i], qui part le 30 mai 1944 vers le centre de mise à mort d’Auschwitz-Birkenau.
Son nom figure sur le mur du mémorial de la Shoah : dalle 23 – colonne 8 – rangée 2
Frédérique Doat-Vincent
[i] Le convoi 75 part de la gare de Paris-Bobigny le 30 mai 1944 avec 1004 déportés dont plus de 100 de moins de 18, ainsi que des détenus du camp Vittel qui avaient été épargnés de la déportation jusque-là pour servir d’échange éventuellement, se trouve également un groupe de 30 Juifs du département de Haute-Savoie. Le convoi arrive au camp d’Auschwitz-Birkenau le 2 juin 1944, 239 hommes sont sélectionnés pour les travaux forcés et tatoués des numéros A-11841 à A-12079 ainsi que 134 femmes, également sélectionnées pour les travaux forcés et tatouées des numéros A-7065 à A-7198. Le reste du convoi, c’est-à-dire 624 Juifs, sont immédiatement gazés. Après la libération d’Auschwitz, on compte 99 survivants du convoi 75, parmi lesquels se trouvent 54 femmes
Sources :
Dossier Caen