RECHERCHEZ
Il naît le 26 août 1921 à Montrouge (Seine, Hauts-de-Seine), fils de Guénolé, âgé de 32 ans et de Françoise veuve Brefort âgée de 29 ans. Il habite d’abord chez ses parents au 10 rue Sadi Carnot à Vigneux (Seine-et-Oise, Essonne) et quitte le domicile familial en octobre ou novembre 1940. Ouvrier métallurgiste et militant des jeunesses communistes, il participe à la reconstitution clandestine de cette organisation sur le plan local dès 1939. Une imprimerie est notamment installée à son domicile.
Le 17 décembre 1940, il est inculpé par le tribunal de Corbeil pour infraction aux décrets des 24 juin 1939 et du 26 septembre 1939 et condamné par défaut à deux ans de prison et 200 francs d’amende. Sous la direction de Pierre Georges, il est dès l’été 1941, membre des premiers groupes armés à agir dans la capitale. Il dirige et participe à de nombreux sabotages et attentats contre l’occupant (incendies, déraillements, attentats à l’explosif…).
Maurice dit « Noel » « Le Tondu », est arrêté le 28 août 1942 et s’évade le 2 janvier 1943 du fort de Romainville grâce à l’aide de sa future épouse Simone qui lui procure une scie à métaux. Il va se réfugier chez elle au 233 rue de la Convention dans le 15ème arrondissement. Le couple part se mettre « au vert » en province, mais ils sont finalement repris le 14 janvier 1943 en se rendant au domicile de Victor Rousseau (Dupré) qui venait d’être arrêté (celui-ci est déporté au camp de Natzweiler Struthof matricule 4494 où il décède le 17 août 1943).
Maurice est déporté le 27 mars 1943, au départ de la gare de l’Est à Paris par convoi I.89, vers Mauthausen (matricule 48248) classé « NN » Nacht und Nebel (Nuit et brouillard). Il est affecté au kommando de Gusen le 24 avril 1943 et revient au camp central le 27 avril 1945.
Il est libéré le 4 mai 1945 par les américains, et rapatrié via l’hôtel Lutétia à Paris le 20 mai 1945.
Il épouse Simone Degueret le 12 mars 1946 à Draveil (Essonne). Celle-ci militante active, dite « Claudine » « Lucette », née à Toulon le 22 août 1918 est arrêtée à la même période puis déportée à Ravensbrück et Mauthausen (matricule 21661).
Ils s’installent à Barjac, dans le Gard et il décède à l’âge de 58 ans le 4 septembre 1979 à Alès (Gard).
André FRANCISCO
Sources :
MAITRON : https://maitron.fr/spip.php?article138170, notice LE BERRE Maurice dit « Noël » dit « Le Tondu » par Jean-Pierre Besse, Daniel Grason, version mise en ligne le 28 septembre 2020, dernière modification le 1er février 2021.
Archives Arolsen – matricule 48248
RECHERCHEZ
Il naît le 26 août 1921 à Montrouge (Seine, Hauts-de-Seine), fils de Guénolé, âgé de 32 ans et de Françoise veuve Brefort âgée de 29 ans. Il habite d’abord chez ses parents au 10 rue Sadi Carnot à Vigneux (Seine-et-Oise, Essonne) et quitte le domicile familial en octobre ou novembre 1940. Ouvrier métallurgiste et militant des jeunesses communistes, il participe à la reconstitution clandestine de cette organisation sur le plan local dès 1939. Une imprimerie est notamment installée à son domicile.
Le 17 décembre 1940, il est inculpé par le tribunal de Corbeil pour infraction aux décrets des 24 juin 1939 et du 26 septembre 1939 et condamné par défaut à deux ans de prison et 200 francs d’amende. Sous la direction de Pierre Georges, il est dès l’été 1941, membre des premiers groupes armés à agir dans la capitale. Il dirige et participe à de nombreux sabotages et attentats contre l’occupant (incendies, déraillements, attentats à l’explosif…).
Maurice dit « Noel » « Le Tondu », est arrêté le 28 août 1942 et s’évade le 2 janvier 1943 du fort de Romainville grâce à l’aide de sa future épouse Simone qui lui procure une scie à métaux. Il va se réfugier chez elle au 233 rue de la Convention dans le 15ème arrondissement. Le couple part se mettre « au vert » en province, mais ils sont finalement repris le 14 janvier 1943 en se rendant au domicile de Victor Rousseau (Dupré) qui venait d’être arrêté (celui-ci est déporté au camp de Natzweiler Struthof matricule 4494 où il décède le 17 août 1943).
Maurice est déporté le 27 mars 1943, au départ de la gare de l’Est à Paris par convoi I.89, vers Mauthausen (matricule 48248) classé « NN » Nacht und Nebel (Nuit et brouillard). Il est affecté au kommando de Gusen le 24 avril 1943 et revient au camp central le 27 avril 1945.
Il est libéré le 4 mai 1945 par les américains, et rapatrié via l’hôtel Lutétia à Paris le 20 mai 1945.
Il épouse Simone Degueret le 12 mars 1946 à Draveil (Essonne). Celle-ci militante active, dite « Claudine » « Lucette », née à Toulon le 22 août 1918 est arrêtée à la même période puis déportée à Ravensbrück et Mauthausen (matricule 21661).
Ils s’installent à Barjac, dans le Gard et il décède à l’âge de 58 ans le 4 septembre 1979 à Alès (Gard).
André FRANCISCO
Sources :
MAITRON : https://maitron.fr/spip.php?article138170, notice LE BERRE Maurice dit « Noël » dit « Le Tondu » par Jean-Pierre Besse, Daniel Grason, version mise en ligne le 28 septembre 2020, dernière modification le 1er février 2021.
Archives Arolsen – matricule 48248