LAX Esther

  • Auschwitz

  • Née le 3 juillet 1914  à Kivjazd(Tchécoslovaquie) ?

  • Décédée août 1942 Auschwitz

Selon les différentes sources, elle serait née le 3 juillet 1914 à Kivjazd (Tchécoslovaquie), ou à Kisvárda (Hongrie). Avant la Seconde Guerre mondiale, il y avait dans cette ville une importante communauté juive dont les membres représentaient 25 à 30 % de la population totale. Toutefois d’après les rares documents (archives Caen) elle serait de nationalité Tchèque.

Réfugiée dans le Sud de la France pour échapper aux persécutions nazies, elle réside à Sommières (Gard) et à St Sébastien d’Aigrefeuille (Gard) avant d’être arrêtée et elle s’évade le 3 mars 1941.
Elle est reprise et internée au camp de Rivesaltes et au camp du Récébédou près de Toulouse avant d’être envoyée au camp de regroupement des israélites à Drancy le 11 août 1942, et d’être déportée le 14 août 1942 par convoi 19[i] à destination d’Auschwitz ou elle est assassinée.

Son nom figure sur le mur du mémorial de la Shoah : dalle 63 – colonne 21 – rangée 3

André Francisco


[i] Le convoi 19 du 14 août 1942 est composé principalement de Juifs qui avaient été dirigés en train à Drancy à partir de divers camps de la zone non occupée ; camp de Milles, de Récébédou, de Noé et de Rivesaltes. 238 Juifs, déjà internés à Drancy, sont également déportés par ce convoi. La plupart d’entre eux avaient été arrêtés lors de la rafle du Vel d’Hiv à la mi-juillet 1942 et dans ce groupe on retrouve de nombreuses familles dont 22 enfants. C’est la première fois que des enfants de moins de 12 ans sont inclus dans un convoi destiné à Auschwitz. Trente Juifs, transférés du camp de Poitiers, situé dans la zone occupée, vers le camp de Drancy au mois d’août 1942 font également partie du convoi. À leur arrivée à Auschwitz, 115 hommes sont sélectionnés pour des travaux forcés. Ils sont tatoués des numéros 59229 à 59343. Tous les autres déportés sont gazés immédiatement après leur arrivée au camp. Selon l’historien Serge Klarsfeld, on dénombrait seulement un rescapé de ce convoi en 1945.

Sources :

Archives Caen
Le Mémorial de la déportation des juifs de France, Béate et Serge Klarsfeld, Paris 1978

Vous avez un complément d’informations ? N’hésitez pas nous le faire savoir.

LAX Esther

  • Auschwitz

  • Née le 3 juillet 1914  à Kivjazd(Tchécoslovaquie) ?

  • Décédée août 1942 Auschwitz

Selon les différentes sources, elle serait née le 3 juillet 1914 à Kivjazd (Tchécoslovaquie), ou à Kisvárda (Hongrie). Avant la Seconde Guerre mondiale, il y avait dans cette ville une importante communauté juive dont les membres représentaient 25 à 30 % de la population totale. Toutefois d’après les rares documents (archives Caen) elle serait de nationalité Tchèque.

Réfugiée dans le Sud de la France pour échapper aux persécutions nazies, elle réside à Sommières (Gard) et à St Sébastien d’Aigrefeuille (Gard) avant d’être arrêtée et elle s’évade le 3 mars 1941.
Elle est reprise et internée au camp de Rivesaltes et au camp du Récébédou près de Toulouse avant d’être envoyée au camp de regroupement des israélites à Drancy le 11 août 1942, et d’être déportée le 14 août 1942 par convoi 19[i] à destination d’Auschwitz ou elle est assassinée.

Son nom figure sur le mur du mémorial de la Shoah : dalle 63 – colonne 21 – rangée 3

André Francisco


[i] Le convoi 19 du 14 août 1942 est composé principalement de Juifs qui avaient été dirigés en train à Drancy à partir de divers camps de la zone non occupée ; camp de Milles, de Récébédou, de Noé et de Rivesaltes. 238 Juifs, déjà internés à Drancy, sont également déportés par ce convoi. La plupart d’entre eux avaient été arrêtés lors de la rafle du Vel d’Hiv à la mi-juillet 1942 et dans ce groupe on retrouve de nombreuses familles dont 22 enfants. C’est la première fois que des enfants de moins de 12 ans sont inclus dans un convoi destiné à Auschwitz. Trente Juifs, transférés du camp de Poitiers, situé dans la zone occupée, vers le camp de Drancy au mois d’août 1942 font également partie du convoi. À leur arrivée à Auschwitz, 115 hommes sont sélectionnés pour des travaux forcés. Ils sont tatoués des numéros 59229 à 59343. Tous les autres déportés sont gazés immédiatement après leur arrivée au camp. Selon l’historien Serge Klarsfeld, on dénombrait seulement un rescapé de ce convoi en 1945.

Sources :

Archives Caen
Le Mémorial de la déportation des juifs de France, Béate et Serge Klarsfeld, Paris 1978

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