LAURIOL Aimé

  • 13713 Flossenbürg

  • Né le 10 mars 1920 à Massillargues

  • Décédé le 3 janvier 1945 kommando Zwickau

Né le 10 mars 1920 à Massillargues Attuech (Gard), Aimé est un jeune cultivateur célibataire, resté vivre dans son village. Il y est arrêté au domicile de sa mère le 25 mars 1944 par la gendarmerie d’Anduze, repéré pour son engagement dans le maquis de Lasalle (Gard), suite à son refus du STO. Ce maquis, situé à une trentaine de km d’Alès, se constitue avec de petits groupes de réfractaires au STO. Il se dote de d’un corps franc d’une douzaine d’hommes qui accomplit des missions extérieures pour renforcer leur sécurité et leur approvisionnement, avant de réaliser tout un réseau de solidarité avec d’autres maquisards. C’est dans ce contexte qu’Aimé Lauriol participe à un coup de main : le vol de tickets d’alimentation à la mairie de Monoblet (Gard) qui causera sa perte.  Il est remis aux autorités allemandes, incarcéré à la prison St Paul de Lyon, puis à Compiègne, avant de partir en déportation avec le convoi I.234 du 29 juin pour Dachau où il arrive le 2 juillet, immatriculé 75759. Il est transféré à Flossenbürg le 23, énorme complexe concentrationnaire avec une myriade de Kommandos. Il est affecté au Kommando de Leitmeritz (Litomerice), le 15 août, revient le 08 novembre à Flossenbürg, et repart au Kommando de Zwickau le 10 décembre 1944. Il y décède le 3 janvier 1945.[1]

Frédérique Doat-Vincent


[1] Source : http://asso-flosselburg.com/deporte/lauriol-aime

Sources :

Vous avez un complément d’informations ? N’hésitez pas nous le faire savoir.

LAURIOL Aimé

  • 13713 Flossenbürg

  • Né le 10 mars 1920 à Massillargues

  • Décédé le 3 janvier 1945 kommando Zwickau

Né le 10 mars 1920 à Massillargues Attuech (Gard), Aimé est un jeune cultivateur célibataire, resté vivre dans son village. Il y est arrêté au domicile de sa mère le 25 mars 1944 par la gendarmerie d’Anduze, repéré pour son engagement dans le maquis de Lasalle (Gard), suite à son refus du STO. Ce maquis, situé à une trentaine de km d’Alès, se constitue avec de petits groupes de réfractaires au STO. Il se dote de d’un corps franc d’une douzaine d’hommes qui accomplit des missions extérieures pour renforcer leur sécurité et leur approvisionnement, avant de réaliser tout un réseau de solidarité avec d’autres maquisards. C’est dans ce contexte qu’Aimé Lauriol participe à un coup de main : le vol de tickets d’alimentation à la mairie de Monoblet (Gard) qui causera sa perte.  Il est remis aux autorités allemandes, incarcéré à la prison St Paul de Lyon, puis à Compiègne, avant de partir en déportation avec le convoi I.234 du 29 juin pour Dachau où il arrive le 2 juillet, immatriculé 75759. Il est transféré à Flossenbürg le 23, énorme complexe concentrationnaire avec une myriade de Kommandos. Il est affecté au Kommando de Leitmeritz (Litomerice), le 15 août, revient le 08 novembre à Flossenbürg, et repart au Kommando de Zwickau le 10 décembre 1944. Il y décède le 3 janvier 1945.[1]

Frédérique Doat-Vincent


[1] Source : http://asso-flosselburg.com/deporte/lauriol-aime

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