RECHERCHEZ
Il né le 9 aout 1916 à Seros (Lérida – Espagne) de Francisco et Maria Torruella. Coiffeur de métier et républicain espagnol, il doit fuir le régime franquiste. Il entre en France en février 1939 lors de la Retirada et s’engage volontaire à la 27° compagnie de travailleurs étrangers (CTE)[i] où il effectue des travaux pour la défense nationale. Il est capturé à Pinay (Aube) le 20 juin 1940. Il y est fait prisonnier de guerre et de là commence un parcours sur différents stalags. Le 20 juin 1940, Fronstalag 122 à Chaumont (Haute marne) ; le 15 janvier 1941, stalag VI/ F à Bocholt (près de la frontière hollandaise, à 70 kms ouest de Munster) ; le 25 janvier 1941, stalag VI/C à Bathorn (à 130 km Nord-Ouest de Munster) ; le 26 février 1941, stalag XII D à Trèves jusqu’au 31 mars 1941.
Comme bon nombre de républicains espagnols son statut de prisonnier est révisé et il est finalement déporté au camp de Mauthausen le 3 avril 1941 avec le matricule 4122 et au kommando Schlier[ii] le 2 décembre 1944. Après sa libération le 5 mai 1945 il sera rapatrié par Valenciennes le 25 mai 194.
A son retour, il s’installe à Nîmes, 28 rue de la Faïence et ensuite au 7 rue de cirque romain à Nîmes où il tiendra un salon de coiffure.
André Francisco
[i] Les Compagnies de Travailleurs Etrangers (CTE) étaient en principe constituées de 2 officiers (l’un français, l’autre étranger), 8 sous-officiers, 8 caporaux, 12 soldats français et 230 soldats étrangers. Il en a existé entre 260 et 300. Ces compagnies étaient non armées, leur mission étant de réaliser des travaux servant la défense nationale.
Elles ont été réparties sur la totalité du territoire français et en Afrique du Nord, principalement affectées à des travaux de défense ou au service de l’industrie de l’armement
[ii] Kommando Schlier : http://memoiredeguerre.free.fr/lieux-dep/schlier.htm
Camp annexe du camp de concentration de Mauthausen, situé à Redl-Zipf, petit bourg agricole, dépendant de la commune de Neukirchen an der Vöckla. La ville et sous-préfecture la plus proche étant Vöcklabruck en Haute-Autriche. Les caves d’une brasserie de bière réputée localement, se révèlent le lieu favorable pour l’implantation d’une usine secrète pour la production de comburant pour les fusées V2, mais aussi pour la construction d’un centre d’essais, capable de tester les performances de chaque réacteur, avant de les expédier par train vers les zones de tir sur les côtes nord-ouest de l’Europe.
Sources :
site Caen
Site FMD
RECHERCHEZ
Il né le 9 aout 1916 à Seros (Lérida – Espagne) de Francisco et Maria Torruella. Coiffeur de métier et républicain espagnol, il doit fuir le régime franquiste. Il entre en France en février 1939 lors de la Retirada et s’engage volontaire à la 27° compagnie de travailleurs étrangers (CTE)[i] où il effectue des travaux pour la défense nationale. Il est capturé à Pinay (Aube) le 20 juin 1940. Il y est fait prisonnier de guerre et de là commence un parcours sur différents stalags. Le 20 juin 1940, Fronstalag 122 à Chaumont (Haute marne) ; le 15 janvier 1941, stalag VI/ F à Bocholt (près de la frontière hollandaise, à 70 kms ouest de Munster) ; le 25 janvier 1941, stalag VI/C à Bathorn (à 130 km Nord-Ouest de Munster) ; le 26 février 1941, stalag XII D à Trèves jusqu’au 31 mars 1941.
Comme bon nombre de républicains espagnols son statut de prisonnier est révisé et il est finalement déporté au camp de Mauthausen le 3 avril 1941 avec le matricule 4122 et au kommando Schlier[ii] le 2 décembre 1944. Après sa libération le 5 mai 1945 il sera rapatrié par Valenciennes le 25 mai 194.
A son retour, il s’installe à Nîmes, 28 rue de la Faïence et ensuite au 7 rue de cirque romain à Nîmes où il tiendra un salon de coiffure.
André Francisco
[i] Les Compagnies de Travailleurs Etrangers (CTE) étaient en principe constituées de 2 officiers (l’un français, l’autre étranger), 8 sous-officiers, 8 caporaux, 12 soldats français et 230 soldats étrangers. Il en a existé entre 260 et 300. Ces compagnies étaient non armées, leur mission étant de réaliser des travaux servant la défense nationale.
Elles ont été réparties sur la totalité du territoire français et en Afrique du Nord, principalement affectées à des travaux de défense ou au service de l’industrie de l’armement
[ii] Kommando Schlier : http://memoiredeguerre.free.fr/lieux-dep/schlier.htm
Camp annexe du camp de concentration de Mauthausen, situé à Redl-Zipf, petit bourg agricole, dépendant de la commune de Neukirchen an der Vöckla. La ville et sous-préfecture la plus proche étant Vöcklabruck en Haute-Autriche. Les caves d’une brasserie de bière réputée localement, se révèlent le lieu favorable pour l’implantation d’une usine secrète pour la production de comburant pour les fusées V2, mais aussi pour la construction d’un centre d’essais, capable de tester les performances de chaque réacteur, avant de les expédier par train vers les zones de tir sur les côtes nord-ouest de l’Europe.
Sources :
site Caen
Site FMD