RECHERCHEZ
Jean Louis Lapierre est le fils de Charles, instituteur et maire de la commune de St Chaptes (Gard) en 1945, et de Germaine Malarte.
Etudiant en licence lettres, langue allemande, il réside chez ses parents à St Chaptes en 1943. Il est affecté au chantier de jeunesse groupement n°456 d’Anduze, replié à Brioude (Haute Loire) et il part au STO le 1 juillet 1943 à l’usine Herman Goering de Watenstedt (près de Brunswick) comme chef d’atelier interprète et secrétaire.
Il est arrêté le 24 juin 1944 avec six autres camarades du poste de commandement du camp (qui décèderont tous en camp) pour écoute de radio étrangère, propagande et sabotage de production dans une usine allemande. Il lui est reproché d’accorder trop de repos aux STO sous ses ordres en tant que chef de chantier et de réduire ainsi la production en formant ainsi un noyau de résistance.
Envoyé au Camp 21 de Watenstedt et ensuite au camp disciplinaire d’Hallendorf (matricule 69648) en juillet 1944, il est condamné aux travaux forcés à perpétuité, transformés en déportation.
Déporté au camp de Neuengamme (matricule 63648) le 14 octobre 1944, il est envoyé au kommando de Meppen, afin de construire des fortifications anti chars près de la frontière hollandaise. Ramené à Neuengamme le 7 avril 1945 devant l’avance alliée, il sera initialement déclaré décédé le 26 mars 1945.
En fait, il est dirigé le 12 avril 1945 vers Lubeck et embarqué sur le « Cap Arcona » servant de prison flottante à 4650 déportés dans la baie de Lubeck. Il décédera le 5 mai 1945 à bord du navire coulé par une attaque de la RAF croyant attaquer un transport de troupes. Sur les 4650 déportés enfermés dans le bateau seuls 316 survécurent.
André Francisco
Sources :
Archives SHD Caen
Archives Arolsen
Tragédie du Cap Arcona : https://fr.wikipedia.org/wiki/Cap_Arcona
RECHERCHEZ
Jean Louis Lapierre est le fils de Charles, instituteur et maire de la commune de St Chaptes (Gard) en 1945, et de Germaine Malarte.
Etudiant en licence lettres, langue allemande, il réside chez ses parents à St Chaptes en 1943. Il est affecté au chantier de jeunesse groupement n°456 d’Anduze, replié à Brioude (Haute Loire) et il part au STO le 1 juillet 1943 à l’usine Herman Goering de Watenstedt (près de Brunswick) comme chef d’atelier interprète et secrétaire.
Il est arrêté le 24 juin 1944 avec six autres camarades du poste de commandement du camp (qui décèderont tous en camp) pour écoute de radio étrangère, propagande et sabotage de production dans une usine allemande. Il lui est reproché d’accorder trop de repos aux STO sous ses ordres en tant que chef de chantier et de réduire ainsi la production en formant ainsi un noyau de résistance.
Envoyé au Camp 21 de Watenstedt et ensuite au camp disciplinaire d’Hallendorf (matricule 69648) en juillet 1944, il est condamné aux travaux forcés à perpétuité, transformés en déportation.
Déporté au camp de Neuengamme (matricule 63648) le 14 octobre 1944, il est envoyé au kommando de Meppen, afin de construire des fortifications anti chars près de la frontière hollandaise. Ramené à Neuengamme le 7 avril 1945 devant l’avance alliée, il sera initialement déclaré décédé le 26 mars 1945.
En fait, il est dirigé le 12 avril 1945 vers Lubeck et embarqué sur le « Cap Arcona » servant de prison flottante à 4650 déportés dans la baie de Lubeck. Il décédera le 5 mai 1945 à bord du navire coulé par une attaque de la RAF croyant attaquer un transport de troupes. Sur les 4650 déportés enfermés dans le bateau seuls 316 survécurent.
André Francisco
Sources :
Archives SHD Caen
Archives Arolsen
Tragédie du Cap Arcona : https://fr.wikipedia.org/wiki/Cap_Arcona