LANGLADE Henri

  • Natzweiler 22615 – Dachau 100192

  • Né le 9 août 1894 à Aimargues (Gard)

  • Décédé le 8 février 1945 à Dachau

Henri Joseph Langlade est le fils d’Adrien propriétaire, âgé de 24 ans et de Mathilde Escande âgée de 21 ans. Incorporé le 7 août 1914 au 7ème bataillon du génie puis au 8ème régiment du génie, il sera hospitalisé et en convalescence pendant plus d’un an (du 20 août 1915 au 6 octobre 1916) pour une affection au thorax. Il embarque à destination du Maroc le 10 janvier 1917 et démobilisé le 18 septembre 1919.

A son retour d’armée, il habite en Côte d’Or à Longvic les Dijon en 1924 et Ouges en 1928, avant d’aller s’installer 29 avenue Felix Faure à Lyon où il vit maritalement avec dame Gellet.
Alors qu’il est chef de circonscription radio à l’aérodrome de Bron et membre de l’organisation Radio- Résistance crée en 1943, il est arrêté le 17 juillet 1944 à la sortie de son domicile alors qu’il allait rejoindre son service. Seize agents du service de télécommunications seront arrêtés au total, soit la quasi-totalité du personnel de sécurité en vol de Clermont, Vichy et Lyon, suite à l’arrestation d’un opérateur en possession d’un poste TSF. Sur les onze incarcérés de Bron, seuls trois reviendront de déportation (Louis Pereyron Guichet, Pradel). Après un passage par le fort de Montluc à Lyon, il est déporté le 11 août 1944 par le convoi I. 263 au départ de Lyon, composé de membres de nombreux réseaux de résistance démantelés notamment dans le Rhône et l’Isère. Après une semaine de voyage, ils arrivent le 18 août au camp de Natzweiler (matricule 22615). Il y reste jusqu’au début septembre, avant d’être évacué avec tous ses camarades vers le KL Dachau, où ils seront « immatriculés » dans les séries 98000 à 103000 et arrivent le 4 septembre 1943 (matricule 100192 pour Henri).

Il y décédera le 8 février 1945.

Après de nombreuses formalités sa mère obtiendra la mention « mort pour la France » en septembre 1946

André Francisco

Sources :

Archives Caen – dossier 21 P 472 526
Registre matriculaire : classe 1914 n° 261 – archives départementales du Gard
Arolsen
Fondation pour la mémoire de la déportation étude convoi I.263 ; Thomas Fontaine, Guillaume Quesnée ; http://www.bddm.org/liv/details.php?id=I.263.

Vous avez un complément d’informations ? N’hésitez pas nous le faire savoir.

LANGLADE Henri

  • Natzweiler 22615 – Dachau 100192

  • Né le 9 août 1894 à Aimargues (Gard)

  • Décédé le 8 février 1945 à Dachau

Henri Joseph Langlade est le fils d’Adrien propriétaire, âgé de 24 ans et de Mathilde Escande âgée de 21 ans. Incorporé le 7 août 1914 au 7ème bataillon du génie puis au 8ème régiment du génie, il sera hospitalisé et en convalescence pendant plus d’un an (du 20 août 1915 au 6 octobre 1916) pour une affection au thorax. Il embarque à destination du Maroc le 10 janvier 1917 et démobilisé le 18 septembre 1919.

A son retour d’armée, il habite en Côte d’Or à Longvic les Dijon en 1924 et Ouges en 1928, avant d’aller s’installer 29 avenue Felix Faure à Lyon où il vit maritalement avec dame Gellet.
Alors qu’il est chef de circonscription radio à l’aérodrome de Bron et membre de l’organisation Radio- Résistance crée en 1943, il est arrêté le 17 juillet 1944 à la sortie de son domicile alors qu’il allait rejoindre son service. Seize agents du service de télécommunications seront arrêtés au total, soit la quasi-totalité du personnel de sécurité en vol de Clermont, Vichy et Lyon, suite à l’arrestation d’un opérateur en possession d’un poste TSF. Sur les onze incarcérés de Bron, seuls trois reviendront de déportation (Louis Pereyron Guichet, Pradel). Après un passage par le fort de Montluc à Lyon, il est déporté le 11 août 1944 par le convoi I. 263 au départ de Lyon, composé de membres de nombreux réseaux de résistance démantelés notamment dans le Rhône et l’Isère. Après une semaine de voyage, ils arrivent le 18 août au camp de Natzweiler (matricule 22615). Il y reste jusqu’au début septembre, avant d’être évacué avec tous ses camarades vers le KL Dachau, où ils seront « immatriculés » dans les séries 98000 à 103000 et arrivent le 4 septembre 1943 (matricule 100192 pour Henri).

Il y décédera le 8 février 1945.

Après de nombreuses formalités sa mère obtiendra la mention « mort pour la France » en septembre 1946

André Francisco

Sources :

Archives Caen – dossier 21 P 472 526
Registre matriculaire : classe 1914 n° 261 – archives départementales du Gard
Arolsen
Fondation pour la mémoire de la déportation étude convoi I.263 ; Thomas Fontaine, Guillaume Quesnée ; http://www.bddm.org/liv/details.php?id=I.263.

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