HEYMANN Albert 

  • Ile d’Aurigny (île anglo-normande)

  • Né le 17 janvier 1894 à Paris 11ème  

  • revenu des camps

Albert Heymann nait le 17 janvier 1894 à Paris 11°, fils de Barach Heymann représentant de commerce âgé de 40 ans et de Claire Sampryn, âgée de 27 ans. Soldat de la classe 14, Il sera incorporé le 19 décembre 1914, et affecté au 74° régiment d’infanterie jusqu’au 30 décembre 1918 et démobilisé de fait le 25 juin 1940.

Il épouse à Strasbourg le 25 mars 1927, Renée Leopold, à Paris 11°, le 28 mai 1932 Augustine Bougaut et le 19 mai 1967 au Havre, Denise Bredel (née le 24 juin 1902 Le Havre – décédée le 13 janvier 1983 à Paris).

Rappelé sous les drapeaux il sera démobilisé de fait le 25 juin 1940.

Albert travaille comme comptable à la Compagnie Française des Bronzes phosphoreux Montefioré, repliée de Paris à Nîmes, rue de la Tour de l’Evêque.

Il est arrêté par la Gestapo, dans une rue de Nîmes, comme « agitateur politique », le 31 mars 1943. Interné à Marseille le 2 avril, il est envoyé au centre de regroupement des israélites à Drancy le 28 avril 1943 (matricule 903). Il en est extrait le 11 août pour être déporté à l’île d’Aurigny par le convoi 641, du 12 août 1943 au 29 mars 1944, dans le camp n°2 appelé Norderney. Aurigny est une île anglo-normande occupée par les Allemands, depuis le 11 octobre 1943. Sur place, les déportés sont affectés à des chantiers de l’Organisation Todt dont l’objectif est de renforcer les défenses côtières dans le cadre du mur de l’Atlantique.  Il fait sans doute partie du petit groupe  évacué pour raisons médicales vers Paris le 29 mars 1944 à la demande d’un médecin de la Kriegsmarine et est hospitalisé à l’hôpital Rotschild avant d’être reconduit à Drancy le 30 mars 1944 et libéré le 18 août 1944.

Il décède le 27 juillet 1982 à Paris 20ème où il réside au 73 rue Louis Lumière.

Son nom figure sur le mur des noms du mémorial de la Shoah : dalle 21, colonne 7, rangée 3

 

Frédérique Doat-Vincent

Sources :

Ministère des Anciens Combattants

Décès : Insee

Archives état civile paris 11°

Dossier matriculaire Paris n° 1477 – classe 1914

Ressource Généanet

Mémoire vivante, trimestriel de la Fondation pour la mémoire de la déportation numéro 60, mars 2009

Vous avez un complément d’informations ? N’hésitez pas nous le faire savoir.

HEYMANN Albert 

  • Ile d’Aurigny (île anglo-normande)

  • Né le 17 janvier 1894 à Paris 11ème  

  • revenu des camps

Albert Heymann nait le 17 janvier 1894 à Paris 11°, fils de Barach Heymann représentant de commerce âgé de 40 ans et de Claire Sampryn, âgée de 27 ans. Soldat de la classe 14, Il sera incorporé le 19 décembre 1914, et affecté au 74° régiment d’infanterie jusqu’au 30 décembre 1918 et démobilisé de fait le 25 juin 1940.

Il épouse à Strasbourg le 25 mars 1927, Renée Leopold, à Paris 11°, le 28 mai 1932 Augustine Bougaut et le 19 mai 1967 au Havre, Denise Bredel (née le 24 juin 1902 Le Havre – décédée le 13 janvier 1983 à Paris).

Rappelé sous les drapeaux il sera démobilisé de fait le 25 juin 1940.

Albert travaille comme comptable à la Compagnie Française des Bronzes phosphoreux Montefioré, repliée de Paris à Nîmes, rue de la Tour de l’Evêque.

Il est arrêté par la Gestapo, dans une rue de Nîmes, comme « agitateur politique », le 31 mars 1943. Interné à Marseille le 2 avril, il est envoyé au centre de regroupement des israélites à Drancy le 28 avril 1943 (matricule 903). Il en est extrait le 11 août pour être déporté à l’île d’Aurigny par le convoi 641, du 12 août 1943 au 29 mars 1944, dans le camp n°2 appelé Norderney. Aurigny est une île anglo-normande occupée par les Allemands, depuis le 11 octobre 1943. Sur place, les déportés sont affectés à des chantiers de l’Organisation Todt dont l’objectif est de renforcer les défenses côtières dans le cadre du mur de l’Atlantique.  Il fait sans doute partie du petit groupe  évacué pour raisons médicales vers Paris le 29 mars 1944 à la demande d’un médecin de la Kriegsmarine et est hospitalisé à l’hôpital Rotschild avant d’être reconduit à Drancy le 30 mars 1944 et libéré le 18 août 1944.

Il décède le 27 juillet 1982 à Paris 20ème où il réside au 73 rue Louis Lumière.

Son nom figure sur le mur des noms du mémorial de la Shoah : dalle 21, colonne 7, rangée 3

 

Frédérique Doat-Vincent

Sources :

Ministère des Anciens Combattants

Décès : Insee

Archives état civile paris 11°

Dossier matriculaire Paris n° 1477 – classe 1914

Ressource Généanet

Mémoire vivante, trimestriel de la Fondation pour la mémoire de la déportation numéro 60, mars 2009

Vous avez un complément d’informations ? N’hésitez pas nous le faire savoir.