RECHERCHEZ
Wladislaw Hamerlak arrive en France en 1924, avec son épouse et cinq enfants. Il travaille aussitôt dans les mines du Gard à Foussignargues où va naître Eugénie en 1926. Il va ensuite dans les mines du bassin de Carmaux dans le Tarn et est domicilié à Blaye-les-Mines.
Il s’engage dans les Brigades internationales et devient commissaire politique de compagnie dans la Brigade Dombrowski.
Après la défaite de 1940, il joue un rôle important dans la reconstitution clandestine du PC dans le bassin minier du Tarn en particulier parmi les mineurs d’origine polonaise. Il fait partie du triangle de direction, avec Stéfan Przenioslo et S. Laskawiec, constitué en 1942 à la demande de Rudolf Larysz, délégué par la direction nationale.
A l’automne 1942, il devient responsable politique des groupes polonais du Tarn qui fournit aux FTP-MOI de Haute-Garonne les explosifs. C’est ainsi qu’il participe à l’enlèvement de deux tonnes d’explosifs à la poudrerie des mines de plomb de Peyrebrune en janvier 1944.
Il est arrêté le 4 avril 1944 en même temps que son fils Tadeusz et Stéfan Przenioslo ainsi que le secrétaire de mairie de Blaye-les-Mines, Abel Bouzinac. Interrogés à Toulouse, puis incarcérés à la prison Saint-Michel, ils sont tous déportés dans le « train fantôme » parti le 3 juillet 1944 de Toulouse en pleine période de libération et de combats du sud de la France et arrivé à Dachau le 28 août 1944 après 58 jours d’un périple chaotique.
Wladislaw Hamerlak meurt dans ce transport. Son fils Tadeusz parviendra à s’échapper du convoi.
Monique Vézilier
Sources :
Le Maitron : https://maitron.fr/hamerlak-wladislas/, notice HAMERLAK Wladislas par Jean-Pierre Besse, version mise en ligne le 2 janvier 2010, dernière modification le 7 octobre 2024.
RECHERCHEZ
Wladislaw Hamerlak arrive en France en 1924, avec son épouse et cinq enfants. Il travaille aussitôt dans les mines du Gard à Foussignargues où va naître Eugénie en 1926. Il va ensuite dans les mines du bassin de Carmaux dans le Tarn et est domicilié à Blaye-les-Mines.
Il s’engage dans les Brigades internationales et devient commissaire politique de compagnie dans la Brigade Dombrowski.
Après la défaite de 1940, il joue un rôle important dans la reconstitution clandestine du PC dans le bassin minier du Tarn en particulier parmi les mineurs d’origine polonaise. Il fait partie du triangle de direction, avec Stéfan Przenioslo et S. Laskawiec, constitué en 1942 à la demande de Rudolf Larysz, délégué par la direction nationale.
A l’automne 1942, il devient responsable politique des groupes polonais du Tarn qui fournit aux FTP-MOI de Haute-Garonne les explosifs. C’est ainsi qu’il participe à l’enlèvement de deux tonnes d’explosifs à la poudrerie des mines de plomb de Peyrebrune en janvier 1944.
Il est arrêté le 4 avril 1944 en même temps que son fils Tadeusz et Stéfan Przenioslo ainsi que le secrétaire de mairie de Blaye-les-Mines, Abel Bouzinac. Interrogés à Toulouse, puis incarcérés à la prison Saint-Michel, ils sont tous déportés dans le « train fantôme » parti le 3 juillet 1944 de Toulouse en pleine période de libération et de combats du sud de la France et arrivé à Dachau le 28 août 1944 après 58 jours d’un périple chaotique.
Wladislaw Hamerlak meurt dans ce transport. Son fils Tadeusz parviendra à s’échapper du convoi.
Monique Vézilier
Sources :
Le Maitron : https://maitron.fr/hamerlak-wladislas/, notice HAMERLAK Wladislas par Jean-Pierre Besse, version mise en ligne le 2 janvier 2010, dernière modification le 7 octobre 2024.