RECHERCHEZ
Isaak est né le 12 janvier 1906 à Brodi en Pologne.
Afin de fuir les persécutions antisémites, il se réfugie à Anvers en Belgique, mais cet asile se révèle cependant très précaire : comme des milliers de réfugiés juifs considérés comme potentiellement favorables à l’ennemi du fait de l’avance des troupes allemandes, il en est expulsé. Il apparait sur la liste de St Cyprien qui recense les juifs réfugiés en Belgique et expulsés le 10 mai 1940. On le retrouve au camp de Ste Livrade (Lot et Garonne), puis celui de Villemur (Haute Garonne) avant d’être interné au camp de Rivesaltes (Pyrénées Orientales), au centre dit « d’Hébergement pour les étrangers indésirables », en majorité juifs le 26 août 1942, et envoyé au GTE 805 de La Grand Combe/ la Favède dans le Gard (Groupement de travailleurs Etrangers).
Il y est arrêté et envoyé au camp des Milles à côté d’Aix en Provence, avant d’être transféré au centre de regroupement des israélites à Drancy pour être déporté par le convoi 29 [i] du 7 septembre 1942 à destination d’Auschwitz où il décèdera.
Son nom figure au mémorial de la Shoah : Dalle 44 – colonne 15 – rangée 2
André FRANCISCO
[i] Le convoi 29 du 7 septembre 1942 est surtout composé de Juifs étrangers qui avaient été transférés de la zone non occupée par deux convois. Le premier arrive au camp de Drancy en provenance de Nice le 1er septembre et le deuxième de Rivesaltes et des Milles, arrive à Drancy le 3 septembre. Plus de 100 enfants sont parmi les déportés de la zone non occupée auxquels s’ajoutent près de 200 Juifs arrêtés lors de la rafle du Vel d’Hiv en juillet 1942. À leur arrivée à Auschwitz, 59 hommes sont sélectionnés pour des travaux forcés et tatoués des numéros 63164 à 63222, 52 femmes sont tatouées des numéros 19243 à 19294. Les autres déportés sont gazés dès leur arrivée au camp. Selon l’historien Serge Klarsfeld, on dénombrait 34 rescapés de ce convoi en 1945, tous des hommes.
Sources :
Liste de St cyprien
Le Mémorial de la déportation des juifs de France, Béate et Serge Klarsfeld, Paris 1978
Archives camp Rivesaltes
RECHERCHEZ
Isaak est né le 12 janvier 1906 à Brodi en Pologne.
Afin de fuir les persécutions antisémites, il se réfugie à Anvers en Belgique, mais cet asile se révèle cependant très précaire : comme des milliers de réfugiés juifs considérés comme potentiellement favorables à l’ennemi du fait de l’avance des troupes allemandes, il en est expulsé. Il apparait sur la liste de St Cyprien qui recense les juifs réfugiés en Belgique et expulsés le 10 mai 1940. On le retrouve au camp de Ste Livrade (Lot et Garonne), puis celui de Villemur (Haute Garonne) avant d’être interné au camp de Rivesaltes (Pyrénées Orientales), au centre dit « d’Hébergement pour les étrangers indésirables », en majorité juifs le 26 août 1942, et envoyé au GTE 805 de La Grand Combe/ la Favède dans le Gard (Groupement de travailleurs Etrangers).
Il y est arrêté et envoyé au camp des Milles à côté d’Aix en Provence, avant d’être transféré au centre de regroupement des israélites à Drancy pour être déporté par le convoi 29 [i] du 7 septembre 1942 à destination d’Auschwitz où il décèdera.
Son nom figure au mémorial de la Shoah : Dalle 44 – colonne 15 – rangée 2
André FRANCISCO
[i] Le convoi 29 du 7 septembre 1942 est surtout composé de Juifs étrangers qui avaient été transférés de la zone non occupée par deux convois. Le premier arrive au camp de Drancy en provenance de Nice le 1er septembre et le deuxième de Rivesaltes et des Milles, arrive à Drancy le 3 septembre. Plus de 100 enfants sont parmi les déportés de la zone non occupée auxquels s’ajoutent près de 200 Juifs arrêtés lors de la rafle du Vel d’Hiv en juillet 1942. À leur arrivée à Auschwitz, 59 hommes sont sélectionnés pour des travaux forcés et tatoués des numéros 63164 à 63222, 52 femmes sont tatouées des numéros 19243 à 19294. Les autres déportés sont gazés dès leur arrivée au camp. Selon l’historien Serge Klarsfeld, on dénombrait 34 rescapés de ce convoi en 1945, tous des hommes.
Sources :
Liste de St cyprien
Le Mémorial de la déportation des juifs de France, Béate et Serge Klarsfeld, Paris 1978
Archives camp Rivesaltes