EYMERY Alfred

  • 66136 Sachsenhausen

  • Né le 23 novembre 1919 à Claix

  • Décédé le 8 mars 2003 à Nîmes

    Alfred Paul Eymery est né le 23 novembre 1919 à Claix en Isère. Il est le fils d’Emile Alfred Louis Eymery, maréchal-ferrant, et de Pauline Antoinette Anastasy, ménagère. Il est garçon de café à Nîmes en 1935 (il y déclare le vol de sa bicyclette à cette date). Il est mobilisé lors de la campagne de 1939-1940. Pendant la guerre, il est célibataire et monteur à Nîmes. Il intègre les chantiers de la jeunesse jusqu’en avril 1941 et s’engage dans la résistance au sein du Front national de lutte pour la libération et l’indépendance de la France en juillet 1942. Il est agent de liaison et diffuse des journaux clandestins. Il est arrêté le 17 mars 1943 à Saint-Jean-de-Luz en tentant de passer la frontière espagnole pour rejoindre les forces françaises libres en Afrique du Nord. Il est interné à la prison de Saint-Jean-de-Luz puis à celle d’Hendaye, au fort du Hâ à Bordeaux et au camp de Compiègne. Il est déporté le 8 mai 1943 dans un convoi de 960 hommes comprenant d’autres Gardois comme Georges Angenot (matricule 66343), Germain Boissin (matricule 66344†), Paul Cep (matricule 66793), François Granier (matricule 66055†), Antoine Maya (matricule 66098), Jean-Pierre Mérolli (matricule 66141), Léopold Pelatan (matricule 66100) et Robert Penon (matricule 66166†). Il arrive à Sachsenhausen deux jours après où il est affecté au Block 40. Il est envoyé par la suite au Kommando d’Heinkel qui fabrique des avions pour Ernst Heinkel puis à celui de Klinker qui produit des grenades de Panzerfaust. Le 10 avril 1945, l’usine est détruite par un bombardement et c’est certainement à ce moment-là qu’il revient à Sachsenhausen. Il est libéré le 3 mai 1945 près de Crivitz. Il est rapatrié le 9 juin 1945 via le Lutetia et retourne à Nîmes où il se marie le 8 novembre 1947 avec Huguette Marie Marcelle Dugué. Il est aide-comptable. Ses services dans la Résistance ont été homologués avec le grade de sergent. Lors de démarches administratives en 1987, il réside à Uchaud. Il reçoit la médaille militaire en 1988 et la Légion d’honneur en 1997. Il est décédé le 8 mars 2003 à Nîmes à l’âge de 83 ans.

    Marilyne Andréo

    Sources :

    1 446 W 34, AD Gard, Dossier de demande de la carte de CVR d’Eymery Alfred.

    21 P 659 527, DAVCC Caen, Dossier de déporté d’Eymery Alfred.

    Le Journal du Midi, 24 juillet 1935, p.2 sur le site internet Gallica,

    https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bd6t510171926/f2.item.r=(prOx:%20%22eymery%22%201%20%22alfred%22)

    Photographie extraite de son dossier de Caen

    Vous avez un complément d’informations ? N’hésitez pas nous le faire savoir.

    EYMERY Alfred

    • 66136 Sachsenhausen

    • Né le 23 novembre 1919 à Claix

    • Décédé le 8 mars 2003 à Nîmes

      Alfred Paul Eymery est né le 23 novembre 1919 à Claix en Isère. Il est le fils d’Emile Alfred Louis Eymery, maréchal-ferrant, et de Pauline Antoinette Anastasy, ménagère. Il est garçon de café à Nîmes en 1935 (il y déclare le vol de sa bicyclette à cette date). Il est mobilisé lors de la campagne de 1939-1940. Pendant la guerre, il est célibataire et monteur à Nîmes. Il intègre les chantiers de la jeunesse jusqu’en avril 1941 et s’engage dans la résistance au sein du Front national de lutte pour la libération et l’indépendance de la France en juillet 1942. Il est agent de liaison et diffuse des journaux clandestins. Il est arrêté le 17 mars 1943 à Saint-Jean-de-Luz en tentant de passer la frontière espagnole pour rejoindre les forces françaises libres en Afrique du Nord. Il est interné à la prison de Saint-Jean-de-Luz puis à celle d’Hendaye, au fort du Hâ à Bordeaux et au camp de Compiègne. Il est déporté le 8 mai 1943 dans un convoi de 960 hommes comprenant d’autres Gardois comme Georges Angenot (matricule 66343), Germain Boissin (matricule 66344†), Paul Cep (matricule 66793), François Granier (matricule 66055†), Antoine Maya (matricule 66098), Jean-Pierre Mérolli (matricule 66141), Léopold Pelatan (matricule 66100) et Robert Penon (matricule 66166†). Il arrive à Sachsenhausen deux jours après où il est affecté au Block 40. Il est envoyé par la suite au Kommando d’Heinkel qui fabrique des avions pour Ernst Heinkel puis à celui de Klinker qui produit des grenades de Panzerfaust. Le 10 avril 1945, l’usine est détruite par un bombardement et c’est certainement à ce moment-là qu’il revient à Sachsenhausen. Il est libéré le 3 mai 1945 près de Crivitz. Il est rapatrié le 9 juin 1945 via le Lutetia et retourne à Nîmes où il se marie le 8 novembre 1947 avec Huguette Marie Marcelle Dugué. Il est aide-comptable. Ses services dans la Résistance ont été homologués avec le grade de sergent. Lors de démarches administratives en 1987, il réside à Uchaud. Il reçoit la médaille militaire en 1988 et la Légion d’honneur en 1997. Il est décédé le 8 mars 2003 à Nîmes à l’âge de 83 ans.

      Marilyne Andréo

      Sources :

      1 446 W 34, AD Gard, Dossier de demande de la carte de CVR d’Eymery Alfred.

      21 P 659 527, DAVCC Caen, Dossier de déporté d’Eymery Alfred.

      Le Journal du Midi, 24 juillet 1935, p.2 sur le site internet Gallica,

      https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bd6t510171926/f2.item.r=(prOx:%20%22eymery%22%201%20%22alfred%22)

      Photographie extraite de son dossier de Caen

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