ESPITALIE Roger

  • Sachsenhausen

  • Né le 20 septembre 1917 à Paris 15ème

  • Décédé le 8 septembre 1995 à Villefranche de Rouergue

OBSERVATIONS :

« A ce jour aucun lien n’a été retrouvé avec le Gard hormis son nom à Orsan (Gard) dans la liste des déportés établie par Maitre Charles Bedos après-guerre. Nous faisons le choix par respect pour cette personne de publier sa biographie sous réserve d’informations complémentaires. »

 

Roger, Maurice, André nait le 20 septembre 1917 – Paris 15ème au 44 rue Frémicourt. Son père Cyprien, âgé de 45 ans est facteur des postes, sa mère Pauline Vincent âgée de 35 ans est ménagère.

Il est représentant de commerce et signalé à Orsan (Gard).
Son parcours pendant les hostilités est particulièrement mouvementé. Il est fait prisonnier le 20 juin 1940 à Lasalles dans le 96ème B.C.P dans les Vosges. Plusieurs tentatives d’évasion le conduisent au Straf kommando[i] Sankt-Hulfer-bruch, kommando disciplinaire de Basse-Saxe d’où il s’évade le 10 mars 1943, avec 3 camarades, sous la fausse identité de Lucien Vandart (comme étant né le 20 septembre 1917 à Mons Belgique – mécanicien de précision et raflé à Marseille) mais séparés en cours de route, ceux-ci seront repris et envoyés dans les Iles de la Frise. Après un périple en trains de marchandise, le 10 mai 1943 en gare d’Oranienburg, il est arrêté par les militaires allemands lors d’un débarquement de français venant de Compiègne et forcé de rejoindre les détenus. Il se retrouve au camp de Sachsenhausen le 10 mai 1943 sous la matricule 65814.

Il est ensuite envoyé de juin 1943 au 20 juillet 1943 à Lichterfeld, kommando annexe aux portes de Berlin où les détenus ont à charge la réfection des bâtiments administratifs de la Gestapo et des nazis ainsi que la construction d’abris souterrains. Il s’évade à nouveau et arrive à rejoindre la France où il poursuit le combat sous le nom d’André Chaillot. Il est arrêté à nouveau le 21 avril 1945 lors d’une mission de parachutage dans la région d’Hambourg et incarcéré dans la forteresse d’Altona d’où il s’échappe le 5 mai 1945 profitant de la débâcle allemande.

Il se marie le 14 mars 1952 à Paris avec Marcelle Emilie Court et le 5 août 1969 à Lyon avec Marie Thérèse Rousseau.

En 1989, il demeure Rieupeyroux (Aveyron) comme fonctionnaire retraité.

Compte tenu de son parcours complexe, il n’est reconnu comme déporté résistant que le 22 mars 1988 et il décède à Villefranche de Rouergue le 8 septembre 1995.

Il est titulaire de la Médaille militaire (le 9 mars 1961), de la médaille des évadés (JO 286 du 7 décembre 1946), de la croix de guerre (le 10 novembre 1945).

André FRANCISCO

[i] Straf kommando : Kommandos disciplinaires. « Centres de « redressement », en général sous l’autorité directe du commandant du stalag. Formés mettre à la raison les évadés malchanceux et fortes têtes de toutes nuances ».

Sources :

Archives SHD Caen – dossier 21P 642 237 où il raconte sur 34 feuillets dactylographiés son odyssée depuis sa première arrestation à son évasion du camp de Lichterfeld
Acte naissance 23 29 – état civil paris 15ème

Vous avez un complément d’informations ? N’hésitez pas nous le faire savoir.

ESPITALIE Roger

  • Sachsenhausen

  • Né le 20 septembre 1917 à Paris 15ème

  • Décédé le 8 septembre 1995 à Villefranche de Rouergue

OBSERVATIONS :

« A ce jour aucun lien n’a été retrouvé avec le Gard hormis son nom à Orsan (Gard) dans la liste des déportés établie par Maitre Charles Bedos après-guerre. Nous faisons le choix par respect pour cette personne de publier sa biographie sous réserve d’informations complémentaires. »

 

Roger, Maurice, André nait le 20 septembre 1917 – Paris 15ème au 44 rue Frémicourt. Son père Cyprien, âgé de 45 ans est facteur des postes, sa mère Pauline Vincent âgée de 35 ans est ménagère.

Il est représentant de commerce et signalé à Orsan (Gard).
Son parcours pendant les hostilités est particulièrement mouvementé. Il est fait prisonnier le 20 juin 1940 à Lasalles dans le 96ème B.C.P dans les Vosges. Plusieurs tentatives d’évasion le conduisent au Straf kommando[i] Sankt-Hulfer-bruch, kommando disciplinaire de Basse-Saxe d’où il s’évade le 10 mars 1943, avec 3 camarades, sous la fausse identité de Lucien Vandart (comme étant né le 20 septembre 1917 à Mons Belgique – mécanicien de précision et raflé à Marseille) mais séparés en cours de route, ceux-ci seront repris et envoyés dans les Iles de la Frise. Après un périple en trains de marchandise, le 10 mai 1943 en gare d’Oranienburg, il est arrêté par les militaires allemands lors d’un débarquement de français venant de Compiègne et forcé de rejoindre les détenus. Il se retrouve au camp de Sachsenhausen le 10 mai 1943 sous la matricule 65814.

Il est ensuite envoyé de juin 1943 au 20 juillet 1943 à Lichterfeld, kommando annexe aux portes de Berlin où les détenus ont à charge la réfection des bâtiments administratifs de la Gestapo et des nazis ainsi que la construction d’abris souterrains. Il s’évade à nouveau et arrive à rejoindre la France où il poursuit le combat sous le nom d’André Chaillot. Il est arrêté à nouveau le 21 avril 1945 lors d’une mission de parachutage dans la région d’Hambourg et incarcéré dans la forteresse d’Altona d’où il s’échappe le 5 mai 1945 profitant de la débâcle allemande.

Il se marie le 14 mars 1952 à Paris avec Marcelle Emilie Court et le 5 août 1969 à Lyon avec Marie Thérèse Rousseau.

En 1989, il demeure Rieupeyroux (Aveyron) comme fonctionnaire retraité.

Compte tenu de son parcours complexe, il n’est reconnu comme déporté résistant que le 22 mars 1988 et il décède à Villefranche de Rouergue le 8 septembre 1995.

Il est titulaire de la Médaille militaire (le 9 mars 1961), de la médaille des évadés (JO 286 du 7 décembre 1946), de la croix de guerre (le 10 novembre 1945).

André FRANCISCO

[i] Straf kommando : Kommandos disciplinaires. « Centres de « redressement », en général sous l’autorité directe du commandant du stalag. Formés mettre à la raison les évadés malchanceux et fortes têtes de toutes nuances ».

Sources :

Archives SHD Caen – dossier 21P 642 237 où il raconte sur 34 feuillets dactylographiés son odyssée depuis sa première arrestation à son évasion du camp de Lichterfeld
Acte naissance 23 29 – état civil paris 15ème

Vous avez un complément d’informations ? N’hésitez pas nous le faire savoir.