RECHERCHEZ
Messehay (ou Mordechai ou Messaiche) naît le 29 février 1894 à Miloslaw (Pologne).
Il épouse le 02 juillet 1920 à Varsovie Hinda Mala Kantorowicz (ou Inda ou Juda) naît le 7 juillet 1899 à Motislaw
Messehay arrive à Anvers de Varsovie le 10 juin 1910 avec ses parents. La famille est très active dans le secteur diamantaire et reste en Belgique jusqu’en août 1914 au début de la première Guerre Mondiale. Ils partent résider en Russie (une grande partie de la Pologne faisant parti de l’empire Russe).
Le 03 février 1925, Messehay s’établit à nouveau en Belgique à Anvers et créé un atelier pour traiter des diamants. Fin mars sa femme et son fils Jacob né le 18 août 1921 à Lemberg (ex Pologne, actuellement Lviv – Ukraine) le rejoignent. Le 23 novembre 1930 leur fille Maria née à Anvers.
Leur inscription à l’état civil de la commune d’Anvers est annulée le 28 janvier 1942, la famille n’habitant plus à leur adresse. Effectivement, suite à l’expulsion des juifs de Belgique le 10 mai 1940 ils fuient les persécutions nazies se réfugient dans le sud de la France.
Ils sont tous les quatre arrêtés à St Hilaire de Brethmas. Incarcérés au camp des Milles, ils sont envoyés au centre de regroupement des israélites à Drancy d’où ils dont déportés à destination d’Auschwitz par convoi 29[i] du 7 septembre 1942, où ils disparaissent tous.
Leur nom figure au mémorial de le Shoah : Dalle 23 – colonne 8 – rangée 2
André Francisco
[i] Le convoi 29 du 7 septembre 1942 est surtout composé de Juifs étrangers qui avaient été transférés de la zone non occupée par deux convois. Le premier arrive au camp de Drancy en provenance de Nice le 1er septembre et le deuxième de Rivesaltes et des Milles, arrive à Drancy le 3 septembre. Plus de 100 enfants sont parmi les déportés de la zone non occupée auxquels s’ajoutent près de 200 Juifs arrêtés lors de la rafle du Vel d’Hiv en juillet 1942. À leur arrivée à Auschwitz, 59 hommes sont sélectionnés pour des travaux forcés et tatoués des numéros 63164 à 63222, 52 femmes sont tatouées des numéros 19243 à 19294. Les autres déportés sont gazés dès leur arrivée au camp. Selon l’historien Serge Klarsfeld, on dénombrait 34 rescapés de ce convoi en 1945, tous des hommes.
Sources :
Archives SHD Caen
Le Mémorial de la déportation des juifs de France, Béate et Serge Klarsfeld, Paris 1978
Photo Hinda https://beeldbank.kazernedossin.eu/portal/media/ mémorial musée de Malines/ Belgique.
Les photos de la famille Dymentbort-Kantorowicz (KD_0017) -(© Archives générales du Royaume – Police des Etrangers).Ces photos ont été délivrées par les intéressés au moment de leur immigration en Belgique. Chaque immigré devait se soumettre au contrôle de la Police des Etrangers afin d’obtenir des visas, des passeports, des autorisations de séjour, des permis de travail, des cartes d’identité etc. Ces photos sont donc généralement prises plusieurs années avant la déportation et n’ont rien à voir avec le camp de rassemblement de Malines.
RECHERCHEZ
Messehay (ou Mordechai ou Messaiche) naît le 29 février 1894 à Miloslaw (Pologne).
Il épouse le 02 juillet 1920 à Varsovie Hinda Mala Kantorowicz (ou Inda ou Juda) naît le 7 juillet 1899 à Motislaw
Messehay arrive à Anvers de Varsovie le 10 juin 1910 avec ses parents. La famille est très active dans le secteur diamantaire et reste en Belgique jusqu’en août 1914 au début de la première Guerre Mondiale. Ils partent résider en Russie (une grande partie de la Pologne faisant parti de l’empire Russe).
Le 03 février 1925, Messehay s’établit à nouveau en Belgique à Anvers et créé un atelier pour traiter des diamants. Fin mars sa femme et son fils Jacob né le 18 août 1921 à Lemberg (ex Pologne, actuellement Lviv – Ukraine) le rejoignent. Le 23 novembre 1930 leur fille Maria née à Anvers.
Leur inscription à l’état civil de la commune d’Anvers est annulée le 28 janvier 1942, la famille n’habitant plus à leur adresse. Effectivement, suite à l’expulsion des juifs de Belgique le 10 mai 1940 ils fuient les persécutions nazies se réfugient dans le sud de la France.
Ils sont tous les quatre arrêtés à St Hilaire de Brethmas. Incarcérés au camp des Milles, ils sont envoyés au centre de regroupement des israélites à Drancy d’où ils dont déportés à destination d’Auschwitz par convoi 29[i] du 7 septembre 1942, où ils disparaissent tous.
Leur nom figure au mémorial de le Shoah : Dalle 23 – colonne 8 – rangée 2
André Francisco
[i] Le convoi 29 du 7 septembre 1942 est surtout composé de Juifs étrangers qui avaient été transférés de la zone non occupée par deux convois. Le premier arrive au camp de Drancy en provenance de Nice le 1er septembre et le deuxième de Rivesaltes et des Milles, arrive à Drancy le 3 septembre. Plus de 100 enfants sont parmi les déportés de la zone non occupée auxquels s’ajoutent près de 200 Juifs arrêtés lors de la rafle du Vel d’Hiv en juillet 1942. À leur arrivée à Auschwitz, 59 hommes sont sélectionnés pour des travaux forcés et tatoués des numéros 63164 à 63222, 52 femmes sont tatouées des numéros 19243 à 19294. Les autres déportés sont gazés dès leur arrivée au camp. Selon l’historien Serge Klarsfeld, on dénombrait 34 rescapés de ce convoi en 1945, tous des hommes.
Sources :
Archives SHD Caen
Le Mémorial de la déportation des juifs de France, Béate et Serge Klarsfeld, Paris 1978
Photo Hinda https://beeldbank.kazernedossin.eu/portal/media/ mémorial musée de Malines/ Belgique.
Les photos de la famille Dymentbort-Kantorowicz (KD_0017) -(© Archives générales du Royaume – Police des Etrangers).Ces photos ont été délivrées par les intéressés au moment de leur immigration en Belgique. Chaque immigré devait se soumettre au contrôle de la Police des Etrangers afin d’obtenir des visas, des passeports, des autorisations de séjour, des permis de travail, des cartes d’identité etc. Ces photos sont donc généralement prises plusieurs années avant la déportation et n’ont rien à voir avec le camp de rassemblement de Malines.