RECHERCHEZ
Gaston Philippe Domergue nait le 14 février 1898 à Meyrannes (Gard) fils de Louis Gaston, propriétaire âgé de 34 ans et de Félicie Favand ménagère âgée de 34 ans et mariés le 9 janvier 1891 à Meyrannes.
Il est divorcé avec 2 enfants et employé à la Société de secours minière Meyrannes, cité Gammal à Molières sur Cèze.
Incorporé de la classe 1913 matricule 1243 il est affecté le 8 décembre 1916, au 81ème puis au 90ème et au 85ème Régiment d’Artillerie lourde et engagé volontaire pour la durée de la guerre, renvoyé dans ses foyers le 28 décembre 1919.
Il est rappelé le 5 septembre 1939 et renvoyé dans ses foyers le 11 mai 1940.
Il est arrêté le 14 mai guerre1941 par la brigade de gendarmerie de Molières-sur-Cèze pour distribution de tracts le 1 mai 1941 et envoyé au Camp de séjour surveillé de Saint-Paul-d’Eyjeaux (Haute Vienne) dans l’archipel des camps français de zone non-occupé, destiné à la rétention des « indésirables » politiques français. Il est transféré à St Sulpice la Pointe (Tarn) en novembre 1942. En juillet 1943 il participe au percement ‘un tunnel et à l’organisation de l’évasion de 50 internés ; il agit en tant que membre du Front National pour la libération de la France dont il est membre de l’organisation militaire clandestine du camp. Il est déporté à Buchenwald par le convoi parti de Toulouse le 30 juillet 1944 et arrive à Buchenwald le 6 août 1944 avec le matricule 69014. D’abord affecté au kommando de drainage du camp, il passe à celui des éplucheurs de pomme de terre puis à celui des maçons, puis à l’usine Gustoff et enfin au Kommando du terrassement. On peut penser que ces changements nombreux sont fictifs car il est un des membres de la résistance du camp au sein la Brigade Française d’action libératrice.
Il fait plusieurs demandes pour l’obtention du statut de déporté politique ; Le 28 avril 1951 il a un avis défavorable de la commission départementale et enfin le 10 novembre 1953 un avis favorable de la commission nationale des déportés et internés politiques. Ceci en raison de son engagement au sein de l’organisation militaire du camp et du front national avec son aide active pour l’évasion des 50 internés.
Il décède à Nîmes le 14 avril 1978.
Fanny Cadène
André Francisco
Sources :
– biographie de Reynaud Raoul compagnon du camp de St Sulpice et du camp de Buchenwald – matricule 69306
– son dossier archive SHD Caen
– Etat matriculaire armée 1243 – classe 1913– archives Gard
RECHERCHEZ
Gaston Philippe Domergue nait le 14 février 1898 à Meyrannes (Gard) fils de Louis Gaston, propriétaire âgé de 34 ans et de Félicie Favand ménagère âgée de 34 ans et mariés le 9 janvier 1891 à Meyrannes.
Il est divorcé avec 2 enfants et employé à la Société de secours minière Meyrannes, cité Gammal à Molières sur Cèze.
Incorporé de la classe 1913 matricule 1243 il est affecté le 8 décembre 1916, au 81ème puis au 90ème et au 85ème Régiment d’Artillerie lourde et engagé volontaire pour la durée de la guerre, renvoyé dans ses foyers le 28 décembre 1919.
Il est rappelé le 5 septembre 1939 et renvoyé dans ses foyers le 11 mai 1940.
Il est arrêté le 14 mai guerre1941 par la brigade de gendarmerie de Molières-sur-Cèze pour distribution de tracts le 1 mai 1941 et envoyé au Camp de séjour surveillé de Saint-Paul-d’Eyjeaux (Haute Vienne) dans l’archipel des camps français de zone non-occupé, destiné à la rétention des « indésirables » politiques français. Il est transféré à St Sulpice la Pointe (Tarn) en novembre 1942. En juillet 1943 il participe au percement ‘un tunnel et à l’organisation de l’évasion de 50 internés ; il agit en tant que membre du Front National pour la libération de la France dont il est membre de l’organisation militaire clandestine du camp. Il est déporté à Buchenwald par le convoi parti de Toulouse le 30 juillet 1944 et arrive à Buchenwald le 6 août 1944 avec le matricule 69014. D’abord affecté au kommando de drainage du camp, il passe à celui des éplucheurs de pomme de terre puis à celui des maçons, puis à l’usine Gustoff et enfin au Kommando du terrassement. On peut penser que ces changements nombreux sont fictifs car il est un des membres de la résistance du camp au sein la Brigade Française d’action libératrice.
Il fait plusieurs demandes pour l’obtention du statut de déporté politique ; Le 28 avril 1951 il a un avis défavorable de la commission départementale et enfin le 10 novembre 1953 un avis favorable de la commission nationale des déportés et internés politiques. Ceci en raison de son engagement au sein de l’organisation militaire du camp et du front national avec son aide active pour l’évasion des 50 internés.
Il décède à Nîmes le 14 avril 1978.
Fanny Cadène
André Francisco
Sources :
– biographie de Reynaud Raoul compagnon du camp de St Sulpice et du camp de Buchenwald – matricule 69306
– son dossier archive SHD Caen
– Etat matriculaire armée 1243 – classe 1913– archives Gard




