DESCOURS René 

  • 73 357 à Dachau, 41 529 et 107 340 à Buchenwald         

  • Né le 13 avril 1926 à Meyrannes (Gard)

  • Décédé le 25 mars 1945 à Buchenwald

Descours René, Henri naît le 13 avril 1926 à Meyrannes (Gard). Son père Descours Henri est ouvrier mineur et sa mère Dussaud Juliette Louise est ménagère, ils habitent le hameau de Clet. Meyrannes située dans le bassin industriel de la vallée de la Cèze, est une commune gérée depuis 1921 par le parti communiste : dès l’été 1940 l’arrière-pays gardois reçoit des réfugiés, espagnols d’abord puis belges et polonais. Bien qu’interdit, le parti communiste reste actif, diffusion de tracts, de l’Humanité, ainsi en décembre 1940, « Georges » (Hourquet), responsable régional, passé dès l’été 1940 dans la clandestinité tout comme Roger Roucaute ou Victorin Duguet, parvient à contacter les différents responsables locaux, en commençant par Paul Ollier. Les premières réunions qui les rassemblent se tiennent chez Adolphe Deleuze à Clet-Meyrannes.

C’est dans cet environnement que René Descours, manœuvre maçon, alors âgé de 18 ans est arrêté le 28 février 1944 au matin, sur dénonciation, par la police française pour avoir distribué de la « propagande communiste », tout comme son compatriote Marc Guyon (Mmatricule73 550) arrêté trois jours auparavant. René va suivre le même parcours : incarcération au Fort Vauban à Alès, puis à Nîmes où il est condamné le 14 avril 1944 à un an de prison. Transféré le 5 mai à la centrale d’Eysses (Lot-et-Garonne) numéro d’écrou 3419, le 30 mai 1944 il est l’un des 1121 détenus politiques de la centrale livrés aux autorités allemandes.
Arrivé au camp de rassemblement de Compiègne (stalag 122) le 2 juin, il est déporté le 18 dans le convoi I.229 qui arrive au K.L. de Dachau le 21 juin 1944. Le matricule 73 357 lui est attribué et passé la période de quarantaine il est dirigé sur le KL de Buchenwald avec le matricule 41 529 ; en décembre Il est envoyé au Kommando d’Ohrdruf nommé aussi SIII projet Olga : les prisonniers sont employés à des travaux de terrassement et au creusement de galeries jusqu’à épuisement total. D’après le récit d’un camarade du camp, rapporté au pasteur Maes de St-Hippolyte-du-Fort, il aurait été vu pour la dernière fois vers le 10 ou 11 février et le 18 il n’était plus dans son baraquement. L’amputation d’un pied gelé est aussi mentionnée dans son dossier. D’après le dossier Arolsen il est de retour à Buchenwald le 25 mars 1945 sous le matricule 107 340 et déclaré mort ce même jour.

Fanny Cadène

Monique Vézilier

Sources :

Archives départementales du Gard – EC

La Résistance dans le Gard CD(DVD)Rom, Fabrice Sugier

Dictionnaire en ligne des résistants de la centrale d’Eysses – https://www.resistants eysses.fr

Service historique de la Défense – DAVCC Caen 21P 443120

Arolsen archives Descours René

Vous avez un complément d’informations ? N’hésitez pas nous le faire savoir.

DESCOURS René 

  • 73 357 à Dachau, 41 529 et 107 340 à Buchenwald         

  • Né le 13 avril 1926 à Meyrannes (Gard)

  • Décédé le 25 mars 1945 à Buchenwald

Descours René, Henri naît le 13 avril 1926 à Meyrannes (Gard). Son père Descours Henri est ouvrier mineur et sa mère Dussaud Juliette Louise est ménagère, ils habitent le hameau de Clet. Meyrannes située dans le bassin industriel de la vallée de la Cèze, est une commune gérée depuis 1921 par le parti communiste : dès l’été 1940 l’arrière-pays gardois reçoit des réfugiés, espagnols d’abord puis belges et polonais. Bien qu’interdit, le parti communiste reste actif, diffusion de tracts, de l’Humanité, ainsi en décembre 1940, « Georges » (Hourquet), responsable régional, passé dès l’été 1940 dans la clandestinité tout comme Roger Roucaute ou Victorin Duguet, parvient à contacter les différents responsables locaux, en commençant par Paul Ollier. Les premières réunions qui les rassemblent se tiennent chez Adolphe Deleuze à Clet-Meyrannes.

C’est dans cet environnement que René Descours, manœuvre maçon, alors âgé de 18 ans est arrêté le 28 février 1944 au matin, sur dénonciation, par la police française pour avoir distribué de la « propagande communiste », tout comme son compatriote Marc Guyon (Mmatricule73 550) arrêté trois jours auparavant. René va suivre le même parcours : incarcération au Fort Vauban à Alès, puis à Nîmes où il est condamné le 14 avril 1944 à un an de prison. Transféré le 5 mai à la centrale d’Eysses (Lot-et-Garonne) numéro d’écrou 3419, le 30 mai 1944 il est l’un des 1121 détenus politiques de la centrale livrés aux autorités allemandes.
Arrivé au camp de rassemblement de Compiègne (stalag 122) le 2 juin, il est déporté le 18 dans le convoi I.229 qui arrive au K.L. de Dachau le 21 juin 1944. Le matricule 73 357 lui est attribué et passé la période de quarantaine il est dirigé sur le KL de Buchenwald avec le matricule 41 529 ; en décembre Il est envoyé au Kommando d’Ohrdruf nommé aussi SIII projet Olga : les prisonniers sont employés à des travaux de terrassement et au creusement de galeries jusqu’à épuisement total. D’après le récit d’un camarade du camp, rapporté au pasteur Maes de St-Hippolyte-du-Fort, il aurait été vu pour la dernière fois vers le 10 ou 11 février et le 18 il n’était plus dans son baraquement. L’amputation d’un pied gelé est aussi mentionnée dans son dossier. D’après le dossier Arolsen il est de retour à Buchenwald le 25 mars 1945 sous le matricule 107 340 et déclaré mort ce même jour.

Fanny Cadène

Monique Vézilier

Sources :

Archives départementales du Gard – EC

La Résistance dans le Gard CD(DVD)Rom, Fabrice Sugier

Dictionnaire en ligne des résistants de la centrale d’Eysses – https://www.resistants eysses.fr

Service historique de la Défense – DAVCC Caen 21P 443120

Arolsen archives Descours René

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